Nouvelles de l'Ordre

Pâques 2024 : message du Grand Maître aux Chevaliers et Dames de l'Ordre du Saint-Sépulcre

Chers Chevaliers et Dames du Saint-Sépulcre de Jérusalem, Il y a un passage, parmi les plus significatifs de l'Évangile, dans lequel la « parole  » du Seigneur devient un «  geste  » chargé d'un nouveau contenu et qui nous aide à entrer dans la Pâque du Seigneur. Le geste, nous le savons, est toujours un langage qui renforce la parole, et il n'est pas rare qu'il la rende même plus évocatrice. Nous arrivons au passage du récit que nous en donne l'évangéliste Luc : le Maître est à Jérusalem à l'occasion de Pâque ; il a beaucoup parlé de vigilance, mettant en garde contre l'hypocrisie et la tromperie ; debout dans l'Atrium du Temple, il a voulu commenter un geste presque insignifiant et caché, l'offrande d'une pauvre veuve qui, en entrant dans la Maison de Dieu, a donné sa contribution de deux sous, tout ce qu'elle avait ; c'est un très beau geste d'amour pour ce Lieu qui est celui de la présence glorieuse du Très-Haut au milieu de son Peuple : la Shekinah de Dieu ; puis Jésus a prédit pour Jérusalem le jour où la Ville Sainte serait humiliée, détruite et privée de sa noblesse spirituelle. La journée avait été fatigante et le soir, le Seigneur se rendit sur la crête du Mont des Oliviers pour prier, ayant devant lui la ville de David. Nous connaissons bien ce lieu suggestif en face de l’imposant mur de l’esplanade du Temple, si nous avons déjà fait notre pèlerinage en Terre Sainte. Le lendemain, alors que la fête des pains sans levain approche, Jésus, voulant célébrer la Pâque, envoie Pierre et Jean préparer le nécessaire : le lieu, le pain, le vin, les herbes amères, et il leur dit : « Allez faire les préparatifs pour que nous mangions la Pâque. » (Lc 22, 8). La Pâque hébraïque, si riche en symboles pour Israël, est pour Jésus la dernière, mais aussi l'occasion d'un événement nouveau qu'il porte dans son cœur : l'institution de ce qui deviendra pour l'Église la Pâque sacramentelle, l'Eucharistie : «  Quand l’heure fut venue, Jésus prit place à table, et les Apôtres avec lui. Il leur dit : “J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir !”… Puis, ayant pris du pain… il le rompit et le leur donna en disant : “Ceci est mon corps... Faites cela en mémoire de moi...” ; et pour la coupe… il fit de même en disant : “Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang… ” » (Lc 22, 14 et s.) Ce signe qui consiste à « rompre le Pain » et «  prendre la Coupe » deviendra la marque de reconnaissance du Maître ressuscité. Dans ce geste de Jésus, la « parole » s’est faite « geste signifiant  », c'est-à-dire sacrement. C'est autour de cela que se rassemblera l'Église et que les chrétiens se reconnaîtront comme Koinonia , c'est-à-dire Communauté de foi dans le Ressuscité, dans laquelle chaque baptisé aura une existence « ecclésiologique » à laquelle il sera lié pour toujours. Dans la parole de Jésus devenue donc geste, il y a tout le «  signe » sacramentel  remis à l'Église ; en ce sens, dans la foi, nous l'accueillons nous aussi. Comme Pierre et Jean, nous sommes appelés cette année encore à nous préparer à Pâques, sachant bien qu'en tant que Chevaliers et Dames de l'Ordre du Saint-Sépulcre, nous sommes inextricablement liés au mystère du Christ ; nous ne pouvons pas ne pas tenir compte de l’invitation de Jésus : «  Allez faire les préparatifs… la Pâque . », sans être spirituellement et émotionnellement impliqués dans le nouvel événement du Seigneur dans toute sa beauté et sa richesse. Cette demande de Jésus nous concerne directement. Cela n’aurait pas de sens d'aller en pèlerinage à Jérusalem si nous n'avions pas le sens profond de ce que nous sommes et voulons être ; si nous n'avions pas le désir de revivre la Pâque du Seigneur et avec le Seigneur, car tout pèlerinage est un aller pour préparer la Pâque dans notre vie, dans notre foi. Pâques reste l'événement qui unit l'éternité de Dieu dans le Christ, avec notre temps. Cette année encore, malgré les drames qui bouleversent la Terre Sainte, accueillons cette invitation adressée à Pierre et à Jean, ces paroles du Seigneur qu'Il traduit ensuite en un geste sacramentel ; non pas par une quelconque habitude qui accompagne souvent les dates anniversaires, mais pour rendre présente la grâce pascale comme si c'était l'unique ou même la dernière de notre vie. C'est bien lors de la dernière Cène avec Jésus, avant sa passion, que les Apôtres comprennent le sens de la nouvelle « Alliance » fondée sur le mystère de la mort et de la résurrection. Le « geste » accompli par Jésus lors de la dernière Cène, qui était resté pour ainsi dire « suspendu » en vue de la passion et de la mort du Seigneur, retrouve sa plénitude dans la Pâque de Résurrection du Seigneur, et il est restitué à la Communauté apostolique et à l'Église en tant qu'action de grâce. Pour paraphraser une réflexion de saint Augustin (sur le psaume 60), nous pouvons dire que Jésus a pris en lui le sens de la Pâque hébraïque, en nous la redonnant renouvelée dans une nouvelle Alliance, il a pris sur lui l'humiliation du péché et le drame de la mort, et il nous a offert le pardon et la gloire de la résurrection, en nous la livrant dans le Sacramentum novum. Dans le Triduum pascal, qui commence par la Cène eucharistique du Jeudi saint (premier jour), nous nous associons à la souffrance du Christ à Gethsémani, nous le suivons dans l'humiliation, la mort et l'ensevelissement (deuxième jour) et, faisant nôtre le silence sabbatique (troisième jour), nous restons dans l'attente de la Pâque de Résurrection, comme l'avait dit le Seigneur. Bonne Pâque, Fernando Cardinal Filoni Grand Maître Source: Site Web Grand Magistère – l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem Photo : © Grand Magistère © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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« Il est bon pour moi d’aller vers mon déclin, en quittant ce monde pour rejoindre Dieu, afin de me lever en lui. »

Présidée par le cardinal Fernando Filoni, Grand Maître de l'Ordre du Saint-Sépulcre, la célébration des funérailles du Professeur Agostino Borromeo, Lieutenant Général d’Honneur de l'Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, s'est déroulée dans la basilique des Saints-Apôtres à Rome, le 6 février 2024. La messe a été concélébrée par Mgr Tommaso Caputo, Assesseur de l'Ordre, et Mgr William Shomali, Vicaire patriarcal pour Jérusalem et la Palestine, représentant le Patriarche de Jérusalem. Ont également participé à la célébration le cardinal Edwin O'Brien, qui était Grand Maître de l'Ordre lorsque le Professeur Borromeo assumait la charge de Gouverneur Général, Fra' John Dunlap, Grand Maître de l'Ordre de Malte, et Fra' Alessandro de Franciscis, Grand Hospitalier. Une délégation de Chevaliers et de Dames, conduite par le Gouverneur Général, l’Ambassadeur Leonardo Visconti di Modrone, et de nombreux amis sont venus de différents pays pour être proches de la famille du défunt. À la fin de la célébration, le père Davide Meli, Chancelier du Patriarcat latin de Jérusalem, a lu un message émouvant du cardinal Pierbattista Pizzaballa, rendant hommage au travail accompli par le Professeur Borromeo au service de l'Église en Terre Sainte. Nous publions ici l'homélie que le cardinal Fernando Filoni a prononcé en hommage au Professeur. « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra »  (Jn 11,25). Illustres Autorités, Chers parents et amis du Professeur Borromeo, Chers Confrères dans l'épiscopat et le sacerdoce, C’est avec ces belles et réconfortantes paroles de l'Évangile de Jean que je voudrais introduire ce moment de réflexion pour la Liturgie de l'Adieu à notre frère Agostino Borromeo. Notre Adieu est un Adieu dans la prière qui, même dans la tristesse de la séparation, est rempli de gratitude envers Dieu, pour l'avoir donné comme époux et père à sa famille, comme fils dévoué à l'Église, et comme citoyen intègre à notre pays où il a accompli des missions remarquables dans divers domaines. Nous ne pouvons pas oublier, tout d'abord, que le Professeur Borromeo, appartenant à la noble famille Borromeo, avait en lui le trait distinctif, sans jamais s’en montrer orgueilleux, de compter parmi ses ancêtres le grand archevêque de Milan, saint Charles, l'un des ecclésiastiques ayant incarné le plus magistralement le renouveau de l'Église de son temps. Homme d'une grande culture historique, il a apporté une contribution très précieuse à la connaissance et à la critique historique d'événements complexes et souvent controversés. Agostino Borromeo était diplômé en sciences politiques (avec une spécialisation en histoire) de l'université La Sapienza de Rome, où il est devenu professeur d'histoire moderne et contemporaine de l'Église et des autres confessions chrétiennes. Il a ensuite enseigné l'histoire du christianisme et des Églises à l'université libre Maria Santissima Assunta de Rome (LUMSA) ; il a obtenu le diplôme d'archiviste de l'école des Archives secrètes du Vatican et suivi les cours de théologie de l'Institut de sciences religieuses de l'Université pontificale grégorienne ; il a notamment été président de l'Institut italien d'études ibériques, collaborateur de l'Institut historique italien, membre actif et membre académique de nombreuses associations scientifiques et culturelles italiennes et internationales. Ce serait très long d'énumérer ici ses nombreuses publications et activités professionnelles et non professionnelles. Cependant, je ne peux pas ne pas mentionner son entrée en 2002, par la volonté du Pape saint Jean-Paul II, comme Membre du Comité pontifical des sciences historiques, et par celle du Pape Benoît XVI, comme auditeur laïc de l'Assemblée spéciale du Synode des évêques pour le Moyen-Orient en 2010. Je dois également mentionner son appartenance à l'Ordre souverain militaire de Malte et son engagement généreux au sein de l'UNITALSI. Mais c'est au sein de l'Ordre Équestre du Saint-Sépulcre, dont il était Chevalier de Collier, qu'il a déployé la richesse de ses talents et manifesté son sens de l'organisation : d'abord comme Chancelier et Membre du Grand Magistère, puis comme Gouverneur et Lieutenant Général, devenant enfin Lieutenant Général d'Honneur. En tant que Grand Maître, à l'occasion de mon pèlerinage officiel en Terre Sainte, j'ai souhaité le compter parmi les membres de la Délégation, une invitation qu'il a accueillie avec grand plaisir ; en effet, il a lui-même déclaré : « Ce sera mon dernier voyage sur la Terre de Jésus ». C'était en mai 2022. Il le rappelait comme un événement mémorable, comme si ce voyage préfigurait que ce serait la synthèse ultime de tout son engagement pour la Terre du Seigneur. Le Comte Borromeo avait en effet une passion extraordinaire pour la Terre Sainte, où il s’est toujours rendu avec l'esprit du « pèlerin », même lorsqu'il y allait pour avoir une perception directe des œuvres que l'Ordre soutenait au sein du Patriarcat latin de Jérusalem. Comme nous l'avons souvent commenté entre nous, la Terre Sainte ne doit pas être réduite à un simple site archéologique de la foi ou à une terre où nous sommes contraints d'assister, impuissants, à l'affrontement entre Israéliens et Palestiniens. Tous les chrétiens ont un rôle et une tâche à accomplir, et il était fier que l'Ordre du Saint-Sépulcre s'en acquitte avec humilité, simplicité et efficacité. Cher Professeur Agostino, le mystère de la passion, de la mort et de la résurrection du Seigneur a toujours été au centre de ta foi, et cette foi dans le Ressuscité a été la ligne sûre et fiable que tu as suivie tout au long de ta vie. Ta foi était vivante, témoignée avec humilité, simplicité et sérénité, mais aussi avec la force de la noblesse d'âme et de l'intelligence ; une foi profondément enracinée dans les paroles de l'Évangile que nous avons entendu : Jésus s'adressant à Marthe de Béthanie, à un moment triste, celui de la mort de son frère Lazare, proclame : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. » Puis il lui demande : « Crois-tu cela ?  » À cette question, Agostino, tu as répondu, comme Marthe : «  Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. » Telle était la foi d'Agostino Borromeo, une foi qu'il vécut tout au long de sa vie de manière fructueuse et riche, en restant un fils dévoué et un serviteur de l'Église, toujours avec un engagement constant et idéal, presque par déférence à l’égard de l'héritage spirituel de son illustre ancêtre saint Charles. Cher Professeur Borromeo, par ta fidélité, tu as contribué à cette animation chrétienne de la société qui accepte les défis de la modernité, sans opposition et, en même temps, avec l'analyse et la compréhension nécessaires des faits. Ton travail discret au service des malades avec l’UNITALSI nous a montré le sens de ta charité, tandis qu’au sein de l'Ordre Équestre du Saint-Sépulcre tu as manifesté ta générosité envers les pauvres et les besoins de la Terre de Jésus ; tout cela, nous pouvons le dire, avec ce caractère de laïc qui vit sa « vocation » dans le monde et accomplit la « mission » clairvoyante et sacrée des baptisés. Merci pour ton témoignage lucide de foi, qui ne peut certainement pas se résumer à ces quelques mots. Mais permettez-moi d'ajouter un mot sur cet Agostino qui vivait la vie de famille de manière exemplaire, dans laquelle il trouvait la sève d'une sérénité engageante et vivifiante. Aujourd'hui, toute notre sympathie et notre proximité humaine vont à son épouse Beatrice, à leurs enfants Carolina, Renato et Francesco, ainsi qu'à sa sœur Ludovica et à son frère Gianalfonso. Vous l’avez aimé et il vous a aimés ; que le souvenir du temps inoubliable vécu ensemble vous accompagne et vous console, même si son départ crée un vide dans votre existence ; son témoignage du bien ne sera perdu ni pour vous, ni pour nous tous. Que cela nous donne le sens et la plénitude d'une vie au-delà de la mort et de la consolation chrétienne. Aujourd'hui, nous confions tous notre frère Agostino au Seigneur Jésus-Christ et, par notre prière, nous demandons au Seigneur ressuscité, dans sa miséricorde, de le purifier des faiblesses et des fautes qu'il a pu commettre dans son existence et, ainsi purifié, de l’accueillir, comme un bon et fidèle serviteur, dans la maison du Père. Qu’il prie pour sa famille et pour nous, et qu’il continue à nous soutenir par son affection devant le Seigneur. Je voudrais, pour conclure, citer un grand évêque des temps apostoliques, Ignace d'Antioche, qui disait à ses chrétiens : «  Il est bon pour moi d'aller vers mon déclin, en quittant ce monde pour rejoindre Dieu, afin de me lever en lui.  » Et cela, cher frère Agostino, c'est ce que le Seigneur t'accorde. Amen. Source:  Site Web Grand Magistère – l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem Photo : © Grand Magistère © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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L'Ordre du Saint-Sépulcre renouvelle son engagement en Terre Sainte aux côtés du Patriarcat latin

Les responsables de l'Ordre du Saint-Sépulcre du monde entier - 150 personnes venues d'une quarantaine de pays - se sont réunis cette semaine à Rome pour la Consulta, l'Assemblée générale qui se tient tous les quatre ans au sein de notre Institution pontificale autour du Grand Maître, le cardinal Fernando Filoni, sous le commandement du Gouverneur Général, l'Ambassadeur Leonardo Visconti di Modrone. Outre les Lieutenants et les Délégués Magistraux, laïcs chargés du gouvernement local de l'Ordre, les Grands Prieurs, les ecclésiastiques et les guides spirituels des Chevaliers et Dames dans les différents pays où nous sommes présents sur les cinq continents, étaient également présents pour la première fois. Le Patriarche latin de Jérusalem et Grand Prieur de l'Ordre, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, n'a pas pu être présent en raison de la situation tragique en Terre Sainte. Il s'est toutefois joint à nous en se connectant en ligne. Sa description des événements et, en particulier, de la souffrance de la population locale nous a profondément touchés, et nous avons voulu être plus proches en envoyant une lettre signée de la main de chacun d'entre nous. Nous souhaitons donc exprimer notre proximité et notre soutien total à l'Église Mère de Jérusalem: telle a toujours été notre tâche et notre mission. Aujourd'hui plus que jamais. Nous avons été reçus en audience par le Pape François, et nous lui sommes reconnaissants pour ses paroles : «  Le tombeau vide, dont vous vous êtes engagés depuis des siècles par vocation à être des gardiens particuliers, est en ce sens surtout un signe de l'amour sans limites du Crucifié, qui ne garde rien pour lui et qui ne peut donc pas être retenu par les pièges de la mort ; c'est un signe de la victoire du Ressuscité, en qui nous trouvons nous aussi la vie.  » Le thème de la formation des membres de l'Ordre, qui a été au centre de nos travaux durant ces journées, nous a ramenés au cœur de notre vocation : rendre vivant aujourd'hui le mystère de la mort et de la résurrection du Christ par notre témoignage d'espérance et de solidarité concrète. Nous nous engageons aux côtés du Patriarcat latin de Jérusalem dans cette tâche ardue au nom de l'Église universelle. «  Je m’unis spirituellement à vous - a déclaré aujourd'hui le Pape François - vous qui vivez certainement cette rencontre de la Consulta en partageant la grande douleur de l'Église Mère de Jérusalem et en implorant le don de la paix.  » En tant qu'hommes et femmes de foi, nous sommes proches de la souffrance de toutes les victimes innocentes du conflit et, unis au Saint-Père, nous continuons à prier pour qu'une solution juste soit trouvée et que la paix, un don qui vient d'en haut, mais qui n'a jamais semblé aussi lointaine, puisse irriguer cette Terre Sainte. Source: Site Web Grand Magistère – l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem Photo : © Grand Magistère © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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La Consulta 2023

Introduction   Du 06 au 10 novembre 2023 se sont réunis à Rome sous la présidence du Cardinal Fernando Filoni,Grand Maître, toutes les plus hautes fonctions de l'Ordre du Saint-Sépulcre: le Grand Magistère, les Lieutenants et Délégués Magistraux, un représentant de la Secrétairerie d'État et un de la Congrégation pour les Églises Orientales. C'est la Consulta. Cette réunion a lieu tous les quatre ans. L'objectif ? Discuter et réfléchir sur un thème commun relatif à la vie de l'Ordre dans toutes ses structures périphériques (c.à.d. les pays où l'Ordre est présent). La Consulta est, dans l’esprit synodal, le principal organe consultatif du Grand Maître. Selon les Statuts en effet, ce « n’est pas un organe délibératif, mais ses propositions s’insèrent dans le processus décisionnel relatif aux questions les plus importantes concernant l’Ordre » (Art. 17.1). Une nouveauté Pour la 1ère fois cette année et exceptionnellement, les Grands Prieurs de l'Ordre étaient présents sur invitation directe du Cardinal Fernando Filoni, Grand Maître. Outre que ceci est un signal fort de la collaboration entre responsables laïcs et ecclésiastiques, les deux composantes de notre organisation, cela a été ´in fine'l'occasion pour nos Grands Prieurs de mieux s'imprégner de la belle mission que les papes ont confié à notre Ordre. Un invité de dernière minute Les débats ne pouvaient occulter la situation humanitaire catastrophique en Terre Sainte. La guerre et ses conséquences horribles sur les populations à Gaza, mais aussi en Cisjordanie et en Israël ont été décrites par visioconférence par le Patriarche empêché de rejoindre Rome en raison des circonstances. Il fit part non seulement de ses préoccupations en raison des conséquences de la guerre en cours mais aussi de celles auxquelles s'attendre dans l'après-guerre: l'insécurité, le chômage, la destruction des habitations, l'annulation des permis de travail, la haine qui s'installe dans les différentes composantes de la population. Il est fort probable que plus rien ne sera comme avant. Cependant les nombreux messages de solidarité adressés au Patriarche venant du monde entier des différentes Églises ont permis de ressentir que Jérusalem est et reste bien l'Eglise mère. La formation Le thème traité lors de cette session a été la formation. Pas seulement la formation (permanente) des membres mais aussi celle des candidats, celle du clergé et celle des membres qui ont accepté une responsabilité au sein des organes officiels de l'Ordre. Vaste sujet me direz-vous ! Comment l'aborder ? Instrumentum Laboris Un document de travail préparatoire très complet avait été adressé aux participants sur base des informations demandées l'année passée auprès des Lieutenants ( le Conseil de notre Lieutenance avait adressé au Cardinal Grand Maître une fiche explicative de 6 pages décrivant en détail nos formations). Les deux premiers jours ont été consacrés aux échanges, les participants ayant été rassemblés par groupes linguistiques. Au sein de chaque groupe cela donnait une grande diversité: des Lieutenances avec plus de 1000 membres côtoyaient ainsi des Délégations magistrales de 40 membres, pas nécessairement des mêmes continents ! Cela permit des débats animés mais aussi d'échanger des ´bonnes pratiques' très utiles. Le troisième jour les 4 vice-gouverneurs généraux présentèrent en séance plénière, selon la structure du document et dans les grandes lignes, les propositions d'amélioration. Quelques premières impressions .., Toute Consulta présente plusieurs aspects : outre le travail à accomplir dans les différents groupes, c'est une opportunité pour chacun de nouer de nouveaux liens avec des Lieutenances parfois lointaines, d'approfondir les relations entamées lors d'investitures précédentes, d'échanger des idées, de renforcer la cohésion de notre groupe linguistique, d'obtenir de la documentation etc. Ensuite les entretiens lors de la Consulta ont montré clairement: • la dimension internationale de notre Ordre tout en tenant compte des particularités locales; • l'aspect universel de notre vocation à la sainteté : la sainteté n'est pas limitée à quelques privilégiés chanceux, cela a été rappelé par Vatican II. • la dimension théologique de notre identité de Chevaliers et Dames; cette dimension s'enracine dans le mystère de la mort du Christ ET de sa résurrection, les deux intimement liés. La mort du Christ est un acte de réconciliation et de salut pour tous et nous sommes appelés à le vivre et à en témoigner. • notre Ordre laïc est chevaleresque dans sa dimension la plus élevée. Être Chevalier ou Dame nous donne un idéal, un engagement personnel qui est de participer à la vie de l'Eglise mais en fonction de la vocation particulière de notre Ordre. Celle-ci nous a été donnée par les Papes: nous occuper de la TS , la Terre de Jésus (cfr le Préambule à nos Statuts). • la nature ecclésiale de cette vocation particulière : c.à.d. qu'elle relève de l'Eglise. C'est au nom de l'Eglise (locale, universelle) que nous, Chevaliers et Dames sommes appelés à assumer ce devoir de soutenir l'Eglise Mère de Jérusalem. Nous participons ainsi directement à la sollicitude du Pape envers toute l'Eglise, en particulier pour ce qui nous concerne : les lieux saints et les institutions catholiques en Terre Sainte. Et maintenant ? L'objectif est de parvenir à un document final de référence pour l'Ordre, destiné à indiquer, dans les différentes étapes du cheminement du (futur) Chevalier et de la (future) Dame, les outils disponibles pour leur formation permanente. De même pour le clergé. Il s'agit de tracer un parcours, une ligne (adaptable par chaque Lieutenance selon ses particularités) et en constante amélioration. Ce document viendra s'ajouter au Corpus d'autres documents tels les nouveaux Statuts et Rituels. Il appartiendra au Conseil de la Lieutenance de s'approprier ensuite le document et d'examiner, dans les différentes facettes de notre formation, les points pouvant être améliorés ou ajoutés. Source: Site Web Grand Magistère – l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem Photo : © Grand Magistère © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Discours de S.S. le Pape François aux membres de la Consulte

Cardinaux, chers frères dans l'épiscopat, membres du Grand Magistère et lieutenants, frères et sœurs ! Je vous souhaite à tous, Chevaliers, Dames et Ecclésiastiques représentant l'Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem. J'adresse un salut particulier au Cardinal Fernando Filoni, Grand Maître de l'Ordre, en exprimant mes sentiments de gratitude et de respect à tous les membres de l'Ordre dans le monde entier. Vous êtes réunis à Rome pour la Consulta, qui comprend la rencontre des Lieutenants, des Délégués Magistraux et, cette année aussi, des Grands Prieurs des Evêques, pour discuter du thème de la formation. Une formation nécessaire pour les candidats aspirant à entrer dans l'Ordre ; une formation permanente pour ceux qui participent déjà à sa vie et à sa mission ; et, en outre, la formation de ceux qui sont appelés à assumer des rôles de responsabilité, avec deux éléments : le spirituel, dans la conscience du haut engagement moral assumé devant l'autel ; et celle relative à l'organisation des activités et à la gestion des ressources, afin de répondre aux besoins de la Terre Sainte de manière continue et adéquate. Formation initiale et permanente, pratique et spirituelle : ce sont quatre orientations que nous pouvons voir représentées dans le signe de la Croix, qui se détache clairement sur vos manteaux et inspire votre spiritualité. Avec son bras horizontal, il vous rappelle votre engagement à faire en sorte que votre dévouement au Christ crucifié et ressuscité embrasse toute votre vie et, dans la charité, vous rapproche de chaque frère et sœur ; tandis que son bras vertical, solidement planté sur le sol et pointant vers le ciel, vous rappelle l'inaliénable complémentarité, dans votre cheminement, entre une vie de prière et de service à vos frères, attentifs, qualifiés et bien enracinés dans les réalités dans lesquelles vous opérez, visant au bien total de la personne (cf. Ep 3, 17-19 ; Saint Thomas d'Aquin, Commentaire de l'épître de saint Paul aux Éphésiens, III, lect. 5). À cet égard, les Statuts que j'ai approuvés constituent la grande route à parcourir en tant qu'Ordre laïc, avec un objectif déjà bien prévu par le bienheureux Pie IX et confirmé par ses successeurs : associer des hommes et des femmes engagés à une participation plus complète à la vie de l'Église, à partir de cette Église « mère » de Jérusalem, selon l'enseignement de l'apôtre Paul (cf. 1 Co 16, 3), et en s'ouvrant au monde entier. Avec cette perspective universelle, vous êtes appelés à être un Ordre qui, fort de sa propre identité, participe au mystère de la charité de la manière la plus belle, ouverte et disponible, prête à assumer les services que le Seigneur exige à travers les besoins de nos frères et sœurs : de l'éducation des enfants à l'école à la solidarité concrète avec les catégories les plus fragiles, comme les personnes âgées, les malades et les réfugiés. Souvenons-nous toujours ici, je dirais le « refrain » que le Seigneur fait dire à tous les prophètes de l'Ancien Testament : la veuve, l'orphelin et l'étranger. Ce soin, nous devons l'avoir. Le Sépulcre vide, dont vous vous êtes engagés par vocation à être le gardien spécial depuis des siècles, est en ce sens avant tout un signe de l'amour infini du Crucifié, qui ne garde rien pour lui-même et qui ne peut donc pas être retenu par les pièges de la mort ; c'est le signe de la victoire du Ressuscité, en qui nous aussi nous trouvons la vie (cf. Rm 6, 8-9) et de la puissance du mystère de son Corps et de son Sang qui nous unit tous comme ses membres (cf. 1 Co 10, 17). Former et être formé, au début du chemin d'investiture et tout au long de la vie. La formation dure toute la vie. La formation est une œuvre de charité universelle et inclusive. Étudier l'histoire de votre Ordre de ce point de vue et, dans un contexte d'écoute et de prière, vous appliquer à acquérir les compétences nécessaires pour répondre aux besoins du prochain : c'est un grand service que vous pouvez offrir à l'Église et au monde d'aujourd'hui. À toutes les époques, même dans la nôtre, marquée par le paradigme technocratique, il y a un grand besoin de personnes qui pratiquent la charité avec intelligence et imagination. Je vous exhorte donc à poursuivre votre travail dans ce style et à le transmettre fidèlement dans les différentes phases de la formation. Avant de conclure, je voudrais m'unir à vous pour penser à la Terre Sainte. Nous sommes tristement témoins d'une tragédie qui se déroule là même où le Seigneur a vécu, où il nous a enseigné par son humanité à aimer, à pardonner et à faire du bien à tous. Et au lieu de cela, nous les voyons déchirés par de terribles souffrances qui touchent avant tout tant d'innocents, tant de morts innocents. C'est pourquoi je suis spirituellement uni à vous, qui vivez certainement cette rencontre de la Consulta en partageant la grande douleur de l'Église Mère de Jérusalem et en implorant le don de la paix. Chers frères et sœurs, que la Vierge Marie, invoquée par vous avec le titre de Reine de Palestine, vous assiste toujours dans votre mission. Je vous bénis tous de tout cœur, je bénis tous les membres de l'Ordre et leurs familles. Et s'il vous plaît, n'oubliez pas de prier pour moi. Merci. Holy See Press Office Bulletin, 9 November 2023 Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vatican Source: Site Web Grand Magistère – l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem Photo : © Grand Magistère © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Le cardinal Pierbattista Pizzaballa félicité par les membres de l’Ordre

« Vous, nouveaux Cardinaux, vous êtes venus de différentes parties du monde, et le même Esprit qui féconda l’évangélisation de vos peuples renouvelle maintenant en vous votre vocation et votre mission dans l’Église et pour l’Église », a dit le Pape François, méditant sur le récit de la Pentecôte, « baptême de l’Église », lors de l’homélie de la célébration du récent Consistoire, le 30 septembre, au cours duquel il a notamment créé cardinal le Patriarche de Jérusalem et Grand Prieur de l’Ordre du Saint-Sépulcre, Sa Béatitude Pierbattista Pizzaballa. « Nous sommes en effet des évangélisateurs dans la mesure où nous gardons dans notre cœur l’émerveillement et la gratitude d’avoir été évangélisés; ou plutôt d’être évangélisés, parce qu’en réalité il s’agit d’un don toujours actuel qui demande à être continuellement renouvelé dans la mémoire et dans la foi. Des évangélisateurs évangélisés, pas de fonctionnaires », ajouta le Saint-Père, exprimant ensuite par une image ce à quoi est appelé à ressembler le Collège Cardinalice : « un orchestre symphonique représentant la symphonie et la synodalité de l’Église ». « La diversité est nécessaire, elle est indispensable. Mais chaque son doit concourir au dessein commun », précisa-t-il, invitant à la consolante confiance dans l’Esprit Saint : « C’est Lui le protagoniste, le maître intérieur de chacun et le maître du cheminement commun. Il crée la variété et l’unité, il est l’harmonie même ». Partie en procession depuis le Palazzo della Rovere, une importante délégation de l'Ordre – constituée d’une centaine de Chevaliers et de Dames - participait à ce Consistoire sur la place Saint-Pierre, entourant de sa prière le Patriarche de Jérusalem qui reçut des mains du successeur de Pierre la barrette et l'anneau cardinalices et se vit attribuer Saint-Onuphre-du-Janicule, (Sant'Onofrio al Gianicolo en italien) comme église titulaire. Outre le Cardinal Grand Maître et le Gouverneur Général, une représentation de membres du Grand Magistère et de nombreux Lieutenants étaient présents au nom de l'Ordre : les Vice-Gouverneurs Généraux Jean-Pierre de Glutz et Enric Mas, les membres du Grand Magistère, Flavio Rondinini, Helene Lund et Vincenzo Buonomo, les Lieutenants de Suisse-Liechtenstein, Donata Krethlow-Benziger, de l'Angleterre et du Pays de Galles Michael Byrne, du Portugal, Bartolomeu da Costa Cabral, de l'Italie centrale, Anna Maria Munzi Iacoboni, de l’Italie Centrale des Apennins, Giuseppe Marrani, de l'Italie tyrrhénienne méridionale, Giovanni Battista Rossi, de la Sardaigne, Marco Cantori, les Délégués Magistraux de Lettonie, Janis Smelters, et de Norvège, Hyan Nguyen. Ils ont pu féliciter personnellement le Patriarche de Jérusalem pendant les visites de courtoisie organisées ce même jour, saluant particulièrement quatre autres membres de l'Ordre du Saint-Sépulcre parmi les nouveaux cardinaux : le cardinal Stephen Brislin, archevêque de Cape Town et Grand Prieur pour l'Afrique du Sud, le cardinal Luis José Rueda Aparicio, archevêque de Bogota et Grand Prieur pour la Colombie, le cardinal Américo Manuel Alves Aguiar, évêque de Setúbal et le cardinal Agostino Marchetto, nonce apostolique et archevêque d'Astigi. Le lendemain, dimanche 1er octobre, dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, une messe d'action de grâce rassembla autour du cardinal Pizzaballa des autorités et des fidèles venus de Terre Sainte, dans une ambiance chaleureuse et festive. L'Ordre du Saint-Sépulcre était représenté par le Gouverneur général, l'Ambassadeur Leonardo Visconti di Modrone, le Chancelier, l'Ambassadeur Alfredo Bastianelli, le Trésorier, le Dr. Saverio Petrillo, ainsi que par les membres du Grand Magistère, les Lieutenants et les Délégués Magistraux et de nombreux membres de l’Ordre. Le Gouverneur général a offert à la fin de la célébration une Croix pectorale de l'Ordre au cardinal Pizzaballa, au nom des 30 000 Chevaliers et Dames du monde entier. François Vayne Source: Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org Photo : © Grand Magistère © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Se préparer à la Consulta 2023

Sous la présidence du Cardinal Grand Maître, toutes les plus hautes fonctions de l'Ordre du Saint-Sépulcre (le Grand Magistère, les Lieutenants et les Délégués Magistraux), ainsi qu'un représentant de la Secrétairerie d'État et un de la Congrégation pour les Églises Orientales, se réunissent tous les quatre ans pour discuter et réfléchir sur des thèmes communs sur la vie de l'Ordre dans toutes ses structures périphériques. La Consulta 2023 aura lieu à Rome du 6 au 10 novembre 2023. En raison du COVID, cinq années se sont écoulées depuis la dernière Consulta en 2018 qui portait sur « Le rôle du Lieutenant dans la mission de l’Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem ». Le thème de cette année – qui, exceptionnellement, réunira aussi les Grands Prieurs de l'Ordre sur invitation directe du Cardinal Fernando Filoni, Grand Maître - sera la formation. Un Instrumentum Laboris a été adressé aux participants pour leur permettre d’entrer dans le thème, en impliquant aussi plus largement les Chevaliers et les Dames qui pourront contribuer à la réflexion. La Consulta est le principal organe consultatif du Grand Maître dans l’esprit synodal et, comme nous pouvons le lire dans les Statuts, ce «  n’est pas un organe délibératif, mais ses propositions s’insèrent dans le processus décisionnel relatif aux questions les plus importantes concernant l’Ordre » (Art. 17.1). À l'issue de cette rencontre et de ces échanges, le Grand Maître rédigera un document final qui définira les lignes directrices pour les années à venir. La collaboration entre les composantes laïques et ecclésiastiques de notre Institution pontificale est clairement perceptible dans l'organisation et la gestion de ces journées auxquelles assisteront pour la première fois les responsables laïcs (Lieutenants et Délégués Magistraux) et ecclésiastiques (Grands Prieurs) de la soixantaine de structures périphériques de l'Ordre. De plus, comme le précisent les Statuts, rappelons que si c'est le Cardinal Grand Maître qui convoque la Consulta, en approuve l’ordre du jour proposé par la Présidence du Grand Magistère et préside les réunions plénières, c'est le Gouverneur Général qui modère les réunions (Art. 17.4) dans un esprit de communion. Le Grand Maître, le Cardinal Fernando Filoni, et le Gouverneur Général, l'Ambassadeur Leonardo Visconti di Modrone, rencontreront et s'entretiendront personnellement avec les différents Lieutenants et groupes de travail par langue pour permettre aux responsables locaux de l'Ordre de régions géographiquement et linguistiquement proches, de discuter et de travailler sur le thème proposé. Il est clair que la Consulta est vécue en profonde union de prière avec l'Église Mère de Terre Sainte qui est au centre de notre engagement et de notre attention en tant que Chevaliers et Dames du Saint-Sépulcre. Et ce sera une joie d’accueillir Sa Béatitude le Cardinal Pierbattista Pizzaballa, Patriarche de Jérusalem et notre Grand Prieur qui, quelques semaines auparavant, le 30 septembre, aura reçu la barrette cardinalice des mains du Pape François. Source: Site Web Grand Magistère – l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem Photo : © Grand Magistère © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Cinq membres de l’Ordre sont créés cardinaux, dont le le Patriarche de Jérusalem

Le Pape François a annoncé, après la prière de l’Angélus du 9 juillet dernier, la création de 21 nouveaux cardinaux dont « la provenance exprime l’universalité de l’Église qui continue à annoncer l’amour miséricordieux de Dieu à tous les hommes de la Terre  ». Plusieurs d’entre eux sont membres de l’Ordre du Saint-Sépulcre, au premier rang desquels le Grand Prieur, Sa Béatitude Pierbattista Pizaballa, Patriarche de Jérusalem, dont la juridiction et la sollicitude pastorale s’étendent sur les catholiques de rite latin vivant en Israël, en Palestine, en Jordanie et à Chypre. Il est également Président de la Conférence des Evêques Latins des Régions Arabes (CELRA). Avec lui seront également créés cardinaux – lors du consistoire du 30 septembre prochain – plusieurs autres évêques et archevêques engagés dans l’Ordre sur divers continents : Mgr Stephen Brislin, Archevêque du Cap (Afrique du Sud), Mgr Luis José Rueda Aparicio, Archevêque de Bogotá, Mgr Américo Manuel Alves Aguiar, Evêque Auxiliaire de Lisbonne (Portugal), et Mgr Agostino Marchetto, âgé de 82 ans, qui fut notamment Nonce Apostolique en Biélorussie. Le Cardinal Filoni, Grand Maître, l’Ambassadeur Leonardo Visconti di Modrone, Gouverneur Général, les Membres du Grand Magistère, les Lieutenants et les 30 000 Chevaliers et Dames dans le monde entier, présentent leurs meilleurs voeux au Grand Prieur de l’Ordre ainsi qu’à chacun des nouveaux Membres du Sacré Collège des Cardinaux, confiant dans la prière leur ministère à l’intercession NotreDame de Palestine, Patronne de l’Ordre. Source: Site Web Grand Magistère Photo : © Grand Magistère

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Nouvelles de la Terre Sainte

Emmaüs Al Qubeibeh : un des lieux qui rapelle l'apparition du Seigneur ressuscité

L'une des apparitions du Christ après la Résurrection eut lieu à Emmaüs, à deux de ses disciples, Siméon et Cléophas, qui reconnurent le Maître après que Jésus eut rompu le pain avec eux. En Terre Sainte, cet épisode biblique est célébré le lundi de Pâques par les Franciscains d'Emmaüs Al Qubeibeh, où se trouve le sanctuaire de la manifestation de Jésus, lieu qui commémore la rencontre de Jésus avec les deux disciples. Fr. FRANCESCO PATTON, ofm Custode de Terre Sainte «  Nous sommes arrivés ici à Emmaüs Qubeibeh, qui est l'une des identifications possibles du lieu raconté par saint Luc au chapitre 24. Emmaüs Qubeibeh se trouve à 11 km de Jérusalem. Lorsque nos archéologues du Studium Biblicum Franciscanum étaient prisonniers ici pendant la Seconde Guerre mondiale, ils ont fait des fouilles et les ruines qu'ils ont trouvées ont mis en évidence un village de l'époque de Jésus. » Parfois dans le sanctuaire, F. Francesco Patton, Custode de Terre Sainte, a présidé la célébration à laquelle ont participé de nombreux franciscains, des religieux et les quelques chrétiens locaux d'Emmaüs Al Qubeibeh, dont la population est majoritairement musulmane. Fr. ARTURO VASATURO, ofm Administrateur du sanctuaire d'Emmaüs «  Notre relation avec les musulmans a toujours été tranquille parce que nous, les frères, sommes venus pour servir. La communauté musulmane qui vit ici est très attachée au couvent car dans le concept du couvent il y a le terme "der". "Der" signifie "là où vous vivez", donc les gens du coin voient d'un bon œil ceux qui se consacrent au Seigneur et tous nos employés sont des locaux. Au cours de ces 100 ans, les habitants de la région ont toujours travaillé ici, de sorte que nos relations avec eux ont toujours été bonnes. » Dans son homélie, le F. Francesco Patton a déclaré que " Jésus enseigne aux disciples, à travers l'Évangile, le mystère de Pâques ". Et pendant la célébration, il a béni deux nouvelles sculptures à l'intérieur du Sanctuaire. Fr. FRANCESCO PATTON, ofm Custode de Terre Sainte «  Au cours de la célébration, nous avons également béni ces deux bas-reliefs qui proviennent d'Ortisei, dans le Val Gardena, au nord de l'Italie. Ils sont l'œuvre du sculpteur Willy Messner et ont été offerts par une bienfaitrice pour rappeler deux passages fondamentaux de l'Évangile d'Emmaüs : Jésus marchant avec les disciples en expliquant les Écritures (dans le bas-relief, Jésus explique un passage d'Isaïe) et ensuite Jésus qui est invité à rester pour le dîner et se reconnaît dans le geste de bénir puis de rompre le pain. Ces deux sculptures, ces deux bas-reliefs, aideront les pèlerins, dès qu'ils pourront revenir, à méditer sur l'Évangile d'Emmaüs et sur le mystère qui nous fait nous souvenir et vivre dans ce lieu si beau et si spécial. » Selon le récit de l'Évangile de Luc, Jésus s'est assis à table, a pris le pain, l'a béni, l'a rompu et l'a servi aux deux disciples qui l'ont reconnu dans ce geste. Ce geste de Jésus a été répété par F. Francesco Patton, qui a distribué des pains en souvenir de la manifestation du Christ à Siméon et Cléophas.  » Source : © Terra Santa News - https://www.cmc-terrasanta.com/fr Photo : © Custodia Terrae Sanctae Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Chapelle de la Condamnation : dans les pas de l'agneau immolé

Ici, l'Evangile raconte : Pilate prit Jésus et le fit flageller. Les soldats, ayant tressé une couronne d'épines, la lui mirent sur la tête, et ils le revêtirent d'un manteau de pourpre ; puis, s'approchant de lui, ils lui dirent : « Salut, roi des Juifs ! » Et ils le frappèrent. À l'intérieur du couvent de la Flagellation se trouvent deux chapelles : la première commémore la Flagellation de Jésus et la seconde sa Condamnation à mort. Le sanctuaire est également appelé « Litostroto », un mot d'origine grecque signifiant «  sol en pierre », en raison du pavage millénaire qui y est conservé. Fr GIUSEPPE GAFFURINI, ofm Gardien du Couvent de la Flagellation – Jérusalem «  Cette chapelle de 1902, est l'œuvre d'un franciscain allemand -Wendelin Hinterkeuser. Elle suit les traces laissées par une chapelle antérieure. Elle a été décorée par l'école des « Nazaréens » avec l'image de Ponce Pilate se lavant les mains, et celle, très particulière de Jean l'Evangéliste qui, avec son manteau, couvre les yeux de la Vierge pour qu'elle ne voie pas le corps défiguré de la flagellation de son fils. On y trouve aussi 2 statues de la fin du 19ème siècle de l'école espagnole, qui représentent l'Ecce Homo, et Jésus chargé de la croix. Celle de l'Ecce Homo a malheureusement été vandalisée le 2 février 2023. » En amont de la Semaine Sainte, les pèlerinages de Carême de la Custodie se sont arrêtés à la chapelle de la Condamnation. La Sainte Messe a été présidée par le Frère Gregor Geiger, professeur du Studium Biblicum-Franciscanum, et concélébrée par les nombreux frères présents. Dans son homélie, le frère Alessandro Coniglio a poursuivi la réflexion sur les passages du prophète Isaïe, où Jésus, le Serviteur souffrant, " s'est offert en sacrifice de réparation ". Fr ALESSANDRO CONIGLIO, ofm Professeur Studium Biblicum Franciscanum – Jérusalem " Il est évident que contempler ici Jésus chargé de la croix ne signifie pas rester dans une contemplation purement statique de ce qu'est son mystère, mais cela signifie nous faire porter nous aussi le poids du péché du monde, c'est-à-dire imiter les pas de l'agneau immolé. " " Cela signifie imiter ce don que Jésus fait de lui-même, imiter l'offrande de sa vie, une offrande qu'il fait au Père, précisément parce qu'il veut, par ses douleurs, vaincre notre péché, notre culpabilité, notre iniquité. " " Nous aussi, nous sommes appelés à imiter l'agneau sacrificiel, à nous immoler en nous offrant à notre tour à Dieu pour le salut de l'humanité, de nos frères et sœurs. " Source: Site Web Christian Media Center Photo : © archives photographiques personnelles lds Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Écoles Terra Sancta : entre innovations pédagogiques et défis financiers

Les écoles Terra Sancta, qui ont des racines historiques profondes, sont l’un des piliers les plus importants du renouveau culturel arabe en Terre Sainte. Fr. IBRAHIM FALTAS, ofm Vicaire de la Custodie de Terre Sainte et director des écoles Terra Sancta «  La plus ancienne école du Moyen-Orient est l'école Terra Sancta de Bethléem, fondée en 1598.  » La Custodie de Terre Sainte, responsable de ces écoles, s'efforce de les gérer en tenant compte de l'évolution des sciences de l'éducation, en maintenant des normes de qualité très élevées, en répondant aux besoins éducatifs des élèves, et en restant à la pointe de la pédagogie, malgré les défis croissants de l'éducation. Fr. IBRAHIM FALTAS, ofm Vicaire de la Custodie de Terre Sainte et director des écoles Terra Sancta «  Nous avons 18 écoles en Terre Sainte, en Jordanie, à Chypre et en Argentine. Grâce à Dieu, elles sont parmi les meilleures de la région. » Des rénovations des écoles sont actuellement en cours, et comprennent la restauration complète des écoles de Nazareth et d'Acre et de leurs infrastructures, l'ouverture d'un centre culturel et sportif unique et d’un theatre à l'école de Jérusalem… Bref, la liste est longue. Fr. ABDEL MASIH FAHIM, ofm Secrétaire général des écoles chrétiennes en Israël «  Dans notre école, nous avons essayé d'agrandir la classe de primaire, et nous en ouvrirons bientôt une nouvelle. » Les rénovations concernent également l'école franciscaine réservée aux handicapés. Fr. IBRAHIM FALTAS, ofm Vicaire de la Custodie de Terre Sainte et director des écoles Terra Sancta «  Il y a deux écoles dans la région de Beit Hanina, dont l'une pour les malvoyants. Et nous avons récemment ouvert une nouvelle branche pour les étudiants malentendants.  » Les écoles Terra Sancta s'engagent à être inclusives, en accueillant dans leurs classes des élèves musulmans comme chrétiens, tandis que l'école de musique Magnificat accueille également des élèves et des enseignants juifs, afin de répandre le principe de respect et d'éliminer les germes du racisme au sein de cette société diversifiée. Ces écoles sont réputées pour leurs normes éthiques et éducatives élevées. Fr. ABDEL MASIH FAHIM, ofm Secrétaire général des écoles chrétiennes en Israël «  Même le ministère de l'éducation reconnaît le niveau de nos écoles et l'excellence de nos étudiants et de nos centres. » Ce vaste projet de la Custodie de Terre Sainte, qui gère, entretient, rénove et équipe 18 écoles, avec plus de 1 300 employés, apportant ainsi d'énormes bénéfices à la communauté locale, nécessite un investissement très important. Fr. IBRAHIM FALTAS, ofm Vicaire de la Custodie de Terre Sainte et director des écoles Terra Sancta «  Rien qu'à Bethléem, le coût de nos deux écoles s'élève à environ 150 000 dollars par mois. » Fr. ABDEL MASIH FAHIM, ofm Secrétaire général des écoles chrétiennes en Israël «  L'agrandissement d’une école coûte des millions de dollars, et plus elle s’agrandit, plus nous avons besoin d'installations et d'entretien. » Le P. Abdel Masih Fahim, secrétaire général des écoles chrétiennes en Israël et directeur de l'école de Ramla, estime que le Ministère de l'éducation devrait couvrir 75 % des coûts de l'éducation, tandis que les parents devraient payer les 25 % restants. Mais la réalité est différente. Fr. ABDEL MASIH FAHIM, ofm Secrétaire général des écoles chrétiennes en Israël «  En fait, nous constatons que le ministère a progressivement réduit ces allocations jusqu'à ce que, selon les statistiques officielles, elles ne couvrent plus que 34 % des coûts. Qui prend en charge le reste ? Et qui paie les coûts de construction des bâtiments ? Et qui paie les coûts des installations et des services scolaires ? Le ministère ne couvre pas ces coûts et nous avons donc besoin de soutien.  » Il ne s'agit là que d'une petite partie des coûts énormes que la Custodie de Terre Sainte doit prendre en charge pour faire fonctionner ses écoles, car les conditions de guerre actuelles épuisent les fonds. Fr. IBRAHIM FALTAS, ofm Vicaire de la Custodie de Terre Sainte et director des écoles Terra Sancta «  La Custodie de Terre Sainte est dans une situation difficile, car la suspension du tourisme et l'absence de pèlerins ont un impact énorme sur le réseau des écoles Terra Sancta. Or, la Custodie dépend de la présence des pèlerins ici dans les monastères et les sanctuaires. Et c’est elle permet aux écoles de continuer à fonctionner. Opérer dans les circonstances dans lesquelles nous vivons n'est pas du tout facile. C'est le message que nous voulons faire passer aux autorités. » Le P. Abdel Masih Fahim a déclaré que pour obtenir le soutien total du gouvernement, il fallait lui céder le contrôle total des écoles Terra Sancta, en déléguant la gestion de la propriété des écoles et le droit de nommer les directeurs et le personnel aux autorités locales. Ce qui est impossible, car les écoles proposent également des services religieux. Fr. ABDEL MASIH FAHIM, ofm Secrétaire général des écoles chrétiennes en Israël «  Nous n'abandonnerons jamais nos écoles, malgré la crise, car l'éducation est notre objectif principal et notre fondement. Nous avons besoin d'une aide extérieure pour nous développer et nous profitons de cette occasion pour remercier tous ceux qui nous soutiennent !  » Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Comme les premiers pèlerins du Saint-Sépulcre !

P. CARLO GIUSEPPE ADESSO Diocèse de San Marino-Montefeltro «  Cette hymne est très belle et se divise en trois parties. Dans la première, nous trouvons la salutation à la Croix et dans la dernière la doxologie, tandis que dans la partie centrale, de quatre strophes, Venantius raconte comment le sacrifice du Christ se réalise par son incarnation et par sa mort sur la Croix.  » Agnus in crucis levátur P. CARLO GIUSEPPE ADESSO Diocèse de San Marino-Montefeltro «  Venance Fortunat définissait Jésus comme l’Agnus in crucis levátur" - soit l’Agneau élevé, suspendu à la croix, lavant nos péchés". Cette image est très forte ; elle veut faire référence à l'agneau de la Pâque, dont le sang a sauvé le peuple de la persécution de Pharaon. Mais elle veut aussi signifier que cet agneau est devenu le Christ, l'agneau sacrificiel, à propos duquel Jean Baptiste disait : "Voici l'agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde" .   Cette référence à l'agneau élevé sur la croix est aussi une référence à l'Apocalypse, où l'agneau est décrit comme abattu et pourtant se tenant debout. Il est victorieux. Avec cette image, Venance Fortunat veut dire que le sacrifice du Christ sur la croix a apporté le salut, qu'il est un sacrifice de victoire pour toute l'humanité. » P. CARLO GIUSEPPE ADESSO Diocèse de San Marino-Montefeltro «  Selon un érudit espagnol, pas moins de 120 hymnes s'ouvrent sur le premier verset de l'hymne de Venance Fortunat : "’ ange lingua gloriosa ’. Le plus célèbre de tous est l'hymne de saint Thomas d'Aquin, qui lui rend hommage : ‘ Pange Lingua Gloriosi corporis mysterium ’. » P. CARLO GIUSEPPE ADESSO Diocèse de San Marino-Montefeltro «  Il s'agit donc d'une belle hymne, pleine d'idées, de réflexions, mais aussi facile à comprendre. Telle est la vertu des hymnes de Venance : elles sont raffinées, d'un très beau latin, d'une métrique très soignée, mais elles sont également faciles à comprendre, à retenir, et à apprendre par cœur.  » Le P. Carlo Giuseppe considère que la procession est belle parce qu'elle est vraie, et parce qu'on peut y constater la sagesse, l'amour et la dévotion avec lesquels les frères l'ont entretenue au cours des siècles. Lui aussi, en tant que pèlerin, a pu profiter de son parcours, en priant plusieurs fois avec les Franciscains. Il partage avec nous l'un des passages qui l'a le plus ému. P. CARLO GIUSEPPE ADESSO Diocèse de San Marino-Montefeltro «  Lorsque nous arrivons au Calvaire, nous nous agenouillons et nous chantons l'hymne de Venance Fortunat dans lequel il est dit "Terra Pontus Astra Mundus", ce qui signifie : la terre, le ciel, la mer, le monde entier sont sauvés par la Croix. Lorsque vous vous agenouillez, à ce moment-là, et que vous baissez la voix, l'univers entier s'agenouille avec vous pour remercier le Christ qui, par sa Croix, a racheté le monde. » P. CARLO GIUSEPPE ADESSO Diocèse de San Marino-Montefeltro «  L'autre détail significatif est certainement celui où le prêtre entre dans l'édicule de la Résurrection et en ressort en criant, en exultant : " Il n'est pas ici, il est ressuscité ". Celui pour lequel nous nous sommes agenouillés, Celui que nous avons adoré sur le Calvaire, nous Le retrouvons en bas, dans l'annonce du prêtre qui représente l'ange lorsqu'il dit : " Le Seigneur n'est pas ici. Il est ressuscité, il est vivant et victorieux ".  » Le Saint-Sépulcre est l'un des lieux saints les plus visités au monde. Actuellement, en raison de la guerre, le nombre de pèlerins a été considérablement réduit. Malgré cela, nous nous préparons à vivre ces moments uniques dans la basilique. Fr. STÉPHANE MILOVITCH, ofm Responsable du Saint-Sépulcre «  En ce moment, à cause des problèmes politiques, les pèlerins sont peu nombreux, mais cette situation n'est pas une première dans l'histoire. Les frères ont déjà fait l'expérience d'être seuls, car parfois les groupes qui arrivaient à Jérusalem s'avéraient très peu nombreux. Nous sommes donc habitués à célébrer même sans les fidèles. Nous sommes là pour les accueillir, mais s'ils ne sont pas là, nous prions toujours et nous portons avec nous toute l'Église catholique et toutes les souffrances de l'humanité. Nous invitons les pèlerins, lorsqu'ils sont présents, à suivre cette procession pour se mettre en route sur les traces de ceux qui les ont précédés. » P. CARLO GIUSEPPE ADESSO Diocèse de San Marino-Montefeltro « Ce que j'ai vu chez les anciens pèlerins lorsqu'ils ont participé à la procession ! Ils pleuraient, s'agenouillaient et touchaient. Les larmes étaient les bienvenues, car elles nous aident à comprendre la douleur du Christ et à participer à la joie de la Résurrection ! S'agenouiller, c'est manifester aussi, par l'attitude du corps, notre dévotion, notre amour pour le Christ crucifié et ressuscité. Quant à toucher... ici, on peut toucher. Les pierres de ces lieux respirent la spiritualité, respirent la vérité, respirent la beauté. Toucher, c'est donc faire l'expérience que notre foi authentique et concrète n'est pas abstraite. ‘ Touchez-moi ’, a dit Jésus aux apôtres le jour de la résurrection, et il le redit aux pèlerins. ‘ T’ouchez-moi, je suis vivant, je suis ressuscité’ . » Source: Site Web Christian Media Center Photo : © archives photographiques personnelles lds Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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L'économie de Bethléem bloquée par la guerre à Gaza

Malgré la dévastation, les ruines, les bombes et la peur, la communauté chrétienne de Terre Sainte reste inébranlable et persévérante. Elle s'efforce de ranimer l'espoir, de nourrir l'humanité et l'unité, et de maintenir le flambeau de la prière allumé face à l'obscurité. MARCEL JALDA Habitante de Bethléem originaire de Gaza «  J'ai perdu ma maison, j'ai perdu 12 membres de ma famille dans cette guerre. Il n'y a plus de vie, plus de dignité, plus d'humanité. Personne ne peut supporter ce qui se passe là-bas. Pour eux, l'Église était un endroit sûr, mais elle a été bombardée, comme le reste.  » L'Église, qui défend les valeurs de coexistence et de paix, s'est engagée à promouvoir ces valeurs en proposant des canaux de communication et de dialogue comme moyens alternatifs à la violence. Dans certains centres d'asile, elle a ainsi pu fournir une assistance, des services médicaux et des médicaments, et distribuer de la nourriture et de l'eau. Fr. IBRAHIM FALTAS, ofm Vicaire custodial «  Le pape Jean-Paul II disait : "Il n'y aura pas de paix dans le monde sans paix à Jérusalem”. Les conditions sont difficiles, la vie est devenue compliquée. Nous avons besoin du soutien du monde, de la communauté internationale, pour trouver une solution à ce problème et faire tout notre possible pour que les gens vivent ici dans la dignité et l'amour.  » Bethléem, la ville de la Nativité, est également touchée par la guerre à Gaza. La situation économique de nombreuses familles et de nombreux jeunes s'est aggravée en raison de l'absence des pèlerins, qui sont le moteur de la ville. La Custodie de Terre Sainte s’efforce donc de rester très active pour préserver ce qui reste de la présence chrétienne. Fr. GEORGE HADDAD, ofm Directeur de l'école Terra Santa à Bethléem «  Réjouissez-vous dans l'espérance et soyez patients dans la détresse. Persévérez dans la prière. Pourvoyez aux besoins des saints et exercez l'hospitalité avec empressement. ” C'est avec les mêmes mots de saint Paul que la Custodie de Terre Sainte mène sa mission et diffuse l'enseignement de saint François concernant la paix, la bonté, l'amour et la fraternité, en tendant la main à toute personne dans le besoin ou la souffrance et en l'embrassant chaleureusement. Notre pays est continuellement et quotidiennement confronté à des défis politiques, sociaux et économiques ; cependant, malgré toutes les difficultés que nous traversons et vivons, nos jeunes restent la chose la plus importante pour maintenir notre identité chrétienne, car ils sont les enfants de la Terre Sainte où Jésus-Christ est né, a grandi et a vécu.  » Fr. IBRAHIM FALTAS, ofm Vicaire custodial «  Pour nous, notre but sur cette terre est de soutenir les habitants de ce pays, de maintenir la présence chrétienne en Terre Sainte, de les servir, d'être avec eux et à leurs côtés, de les aider à résister.  » La Custodie de Terre Sainte n'aurait pas pu accomplir tous ces efforts sans le soutien généreux du monde entier. Faites partie intégrante de la Terre Sainte en aidant à planter les graines de l'amour et de l'espoir. Heureux les miséricordieux ! Source: Site Web Christian Media Center Photo : © archives photographiques personnelles lds Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Chemin de croix pour la paix avec les jeunes de Jérusalem

La dévotion pour le Chemin de Croix trouve son origine dans les récits évangéliques de la passion et de la mort de Jésus. Depuis 1233, date à laquelle les Franciscains se sont installés à Jérusalem, des millions de pèlerins du monde entier ont ainsi parcouru la Via Dolorosa. Ce vendredi de la deuxième semaine de Carême, le chemin de croix a revêtu une couleur particulière. Il a en effet vu la présence de plus d'un millier d'enfants, d'adolescents, de parents et d'enseignants issus de toutes les écoles chrétiennes de Jérusalem, soit les écoles de la Custodie, les écoles arméniennes, les écoles anglicanes, les écoles du Patriarcat latin et les écoles des Frères. Ce chemin de croix a d’abord débuté au sanctuaire de la Flagellation, où un foulard blanc marqué d’une prière pour la paix a été distribué aux participants, signe d'opposition à la violence et à la guerre actuelle. La procession a ensuite parcouru la vieille ville de Jérusalem, passant par les stations de la Passion de Jésus et se terminant à la paroisse de Saint Sauveur. «  Chers enfants et jeunes, ce matin, nous avons fait quelque chose de très important et de très significatif : nous avons parcouru la Via Dolorosa, le chemin de croix, » a déclaré le Custode de Terre Sainte. « Nous voulons être les disciples de Jésus et suivre Ses traces. C'est pourquoi nous Lui demandons la grâce de toujours garder nos cœurs libres de toute haine et de tout désir de vengeance envers ceux qui nous font du mal. Nous demandons la grâce de faire tomber tous les murs d’hostilité et de haine, et de les remplacer par des ponts de réconciliation entre les personnes, les peuples, et les croyants de toutes les religions.  » À la fin du chemin de croix, le délégué apostolique de Jérusalem a béni la foule avec la relique de la Croix du Christ. Fr. FRANCESCO PATTON, ofm Custode de Terre Sainte «  Nous avons voulu faire ce chemin de croix avec des élèves d'écoles chrétiennes justement pour invoquer le don de la paix. C'était un chemin de croix œcuménique, car pratiquement toutes les églises étaient présentes. Des chrétiens de toutes dénominations étaient unis dans la prière, unis dans le désir de parcourir le même chemin que Jésus a parcouru pour nous sauver. Notre désir est de le parcourir avec Lui, en tant que disciples de Jésus, en L’invoquant. Nous savons que Jésus est mort pour la réconciliation de l'humanité. Il n'y a donc pas de meilleure prière pour invoquer le don de la paix que celle qui se souvient de Sa passion et de Sa mort. » P. ARDEN École arménienne «  Une telle initiative est importante pour nos jeunes. Ils voient bien que nous avons besoin de paix dans le monde. C’est donc pour la paix que nous devons prier. Mais pour la paix dans le monde entier. Et nos élèves sont impliqués dans cette démarche. Ils prient pour Gaza, pour la Palestine, pour Israël…  » P. DAOUD KASABRI École De La Salle « Ce que nous avons accompli aujourd'hui est vraiment important. Nos enfants, nos élèves, tous les catholiques, toutes les écoles chrétiennes de Jérusalem, ont prié aujourd'hui avec Jésus. Nous sommes ici avec les enfants de Jérusalem, élevant nos voix vers Dieu, priant pour la paix. À Gaza, en Israël, en Palestine. Car partout dans le monde, des gens souffrent à cause de la guerre.  Fr. IBRAHIM FALTAS , ofm Vicaire custodial «  Tous ces enfants sont des enfants des écoles chrétiennes de Jérusalem qui, aujourd'hui, ont fait ce chemin de croix, le chemin de la paix pour prier le Seigneur Dieu. Pour que cette guerre prenne fin. Ils ont prié pour leurs frères et sœurs qui sont à Gaza, qui meurent de faim, de soif, de froid. Il y a tant de blessés qui n'ont aucune possibilité d'être soignés. Tous nos jeunes sont sortis pour prier le Seigneur. » Pourquoi sommes-nous venus ici aujourd'hui ? Pour la paix, mais surtout pour quoi ? Pour Gaza ! Nous espérons et croyons que le Seigneur nous entend. Amen. Nous prions de tout notre cœur en disant « Donne ta paix, Seigneur. Donne la paix à notre pays  » Source: Site Web Christian Media Center Photo : © archives photographiques personnelles lds Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Pèlerinage de Carême à Dominus Flevit : le silence de ceux qui souffrent

En cette deuxième semaine de Carême, les pèlerinages sur les lieux de la Passion de Jésus ont commencé à Jérusalem. Une tradition qui remonte aux premiers siècles de l'ère chrétienne, perpétuée par les frères de la Custodie de Terre Sainte qui animent ces liturgies dans l'attente de Pâques. Le premier sanctuaire de ces pèlerinages est la petite église de Dominus Flevit, construite sur les pentes du mont des Oliviers. Sa chapelle a la forme d'une goutte d'eau qui rappelle l'épisode de l'Évangile dans lequel Jésus pleure pour l'avenir de Jérusalem. Pour accompagner dans la prière ceux qui souffrent, les communautés religieuses présentes à Jérusalem ont activement participé à la célébration, remplissant le sanctuaire. Le Fr. Sebastiano Eclimes, responsable du lieu, avoue que les pèlerins lui manquent beaucoup, mais qu'aujourd'hui il est heureux de recevoir la communauté locale pour la célébration. SEBASTIANO ECLIMES, ofm Responsable du sanctuaire Dominus Flevit «  Même s'il n'y a pas de pèlerins, nous avons un autre travail. Nous sommes en train de remettre en état tout le jardin du couvent, et nous faisons aussi quelques rénovations. Ainsi, les pèlerins, lorsqu'ils reviendront, verront toute la beauté du lieu et de l'église, tout ce qui sert à servir Dieu et à servir les frères !  » La messe a été présidée par le Fr. Piermarco Luciano, vice-responsable de la formation, tandis que l'homélie a été prononcée par le frère capucin Paolo Messina, car c'est à lui qu'ont été confiées toutes les méditations du pèlerinage de Carême. Au cours de ce premier pèlerinage, il a ainsi amené l'assemblée à réfléchir sur le « silence de ceux qui souffrent », en rappelant quelques moments où Jésus s'est ému et a manifesté sa compassion d'une manière particulière : comme lors des rencontres avec la veuve de Naïn, avec la pécheresse dans la maison de Simon, et avec ceux qui pleuraient la fille de Jaïre. Fr. PAOLO MESSINA, ofm Cap Gardien de la Fraternité de Jérusalem « Ce sont des épisodes dans lesquels Jésus ne se détourne pas de ces cris, ne se détourne pas de cette souffrance, mais au contraire s'y approche, y entre avec tout Son être, avec Sa personne, avec Son corps. Et c'est cela, je pense, que nous devons faire aujourd'hui, notamment à Jérusalem, en ce temps où nous sommes entourés, précisément en ce lieu, par tant de souffrances, tant de souffrances que nous ne voyons peut-être pas, qui n'atteignent peut-être jamais notre cœur, qui n'atteignent jamais nos oreilles, que nous sommes incapables de percevoir. Il y a comme un silence qui enveloppe toute cette souffrance, mais nous ne devons pas nous laisser envahir par la peur d'être impliqués ; nous devons prendre sur nous cette souffrance précisément pour l'accompagner.  » Du sanctuaire de Dominus Flevit s'élève ainsi une invitation à nous rejoindre dans la prière, et à parcourir ce chemin de Jésus en demandant un cœur capable d'écoute et de compassion pour les nombreuses personnes qui souffrent, en silence, de leur douleur et de leur perte. Source: Site Web Christian Media Center Photo : © archives photographiques personnelles lds Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Fête de la Chaire de Pierre à Tibériade

Le samedi 24 février, la petite église de la Primauté de Pierre s’est remplie de croyants. Chrétiens hébréophones, arabophones et catholiques du monde entier se sont ainsi rassemblés sur le rivage du lac de Tibériade, tous embarqués dans la barque de ce pêcheur qui, un jour, a fait confiance au Christ et jeté ses filets sur Sa parole, au-delà de toute différence culturelle. Fr. Francesco Patton, ofm Custode de Terre Sainte «  Ces communautés, qui parlent des langues différentes, trouvent l'unité non pas dans la langue, mais dans le langage. Ce qui fait l'unité, c'est précisément le fait de professer la même foi. Que nous professions en arabe, en hébreu ou en latin, nous devons toujours, toujours professer ensemble. En tant qu'Église universelle et jamais en tant qu'Église ethnique. Tout simplement parce que, poussée trop loin, l’ethnicité conduit les chrétiens, au lieu de la communion, à la division. » Max Chrétien hébréophone «  Je vois là une profonde unité. En fin de compte, l'Ancien Testament est le fondement du Nouveau. Sans l'Ancien, il n'y a pas de Nouveau, sans le judaïsme, il n'y a pas de catholicisme, il n'y a pas d'Église. Je vois une grande unité dans cette fête aujourd'hui, une grande continuité entre l'arbre et les racines. » Fr. Francesco Patton, ofm Custode de Terre Sainte «  Ce que je veux souligner, c'est précisément le rôle que Pierre joue pour le monde et pour l'Église. Pour le monde, il est le premier à annoncer la grande nouvelle : Jésus est ressuscité. Nous sommes au milieu d'une guerre qui a déclenché une haine terrible. Qui a fait des dizaines de milliers de morts. Dont nous ne voyons pas l'issue. Dont nous nous ignorons l’avenir. Alors, dans un tel contexte, notre présence chrétienne est particulièrement importante. Une présence qui, précisément parce qu'elle se fonde sur l'expérience de Pâques et sur l'enseignement de Pierre, est une expérience et un témoignage de réconciliation et de paix.  » Le sanctuaire franciscain de Tibériade a été confié aux membres de la communauté Koinonia Saint-Jean-Baptiste : des laïcs et des personnes consacrées qui accomplissent leur mission dans un esprit d'amitié et de proximité. P. Andrej Keller Curé de Tibériade «  Notre communauté est née dans le nord de l'Italie en 1979, d'un prêtre d'origine argentine, le P. Riccardo... Et en 2009, la Custodie de Terre Sainte, avec le P. Pizzaballa, alors custode et aujourd'hui patriarche, nous a confié la gestion de cette paroisse de Saint-Pierre. Car cette église est un sanctuaire franciscain, c'est-à-dire un sanctuaire de la Custodie de Terre Sainte... » P. Giuseppe De Nardi Responsable de la communauté Koinonia Saint-Jean-Baptiste «  L'église est située au bord du lac de Tibériade, là où Jésus a commencé à former Sa communauté. Là où a eu lieu le premier séminaire lors duquel Il a formé Ses disciples, plus tard Ses apôtres, qu'Il a ensuite envoyés. Pour nous, il est important d'amener aussi, ici, les gens du pays à prendre conscience de l'importance d'être, malgré tout, sur la terre de Jésus. Là où Jésus a parlé, appelé, formé les Siens. » P. Andrej Keller Curé de Tibériade «  Notre paroisse est petite. Il y a ici une petite communauté de fidèles qui parle hébreu. » P. Giuseppe De Nardi Responsable de la communauté Koinonia Saint-Jean-Baptiste «  L'idée sous-jacente de notre communauté, et ce depuis sa fondation, est précisément d'amener, dans la mesure du possible, à travers la Bible, les retraites, l'évangélisation, etc., les baptisés qui ne vivent pas la foi à faire l'expérience de Jésus vivant. Nous essayons d'être en phase avec l'œuvre du Seigneur. » La célébration s'est terminée par une rencontre fraternelle, lors de laquelle les communautés se sont retrouvées dans la simplicité pour partager un après-midi au bord du lac. Comme Jésus l'a fait avec Ses disciples, et avec Pierre. Source: Site Web Christian Media Center Photo : © Custodia Terrae Sanctae Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Nouvelles de la Lieutenance

Le pape François, le révolutionnaire conservateur

Le Forum Saint-Michel avait ouvert ses portes pour son « Livre du mois » à notre confrère Emmanuel Van Lierde. Ce livre, «  Le pape François, le révolutionnaire conservateur  » (aux Editions jésuites) sort à l’occasion du dixième anniversaire de l’élection de Jorge Mario Bergoglio comme évêque de Rome. Edité d’abord en Néerlandais, la traduction française a été présentée à Bruxelles par le duo très inspiré composé du Père Tommy Scholtes, sj et de Vincent Delcorps, Rédacteur en chef du journal  DIMANCHE . L’auteur est théologien et philosophe. Surtout il a travaillé 15 ans (dont 5 ans comme rédacteur en chef) à l’hebdomadaire d’opinion chrétien  TERTIO . Cette fonction lui a permis de suivre pas à pas le Pape François et d’avoir eu la chance de l’interviewer plusieurs fois. Quantité d’informations et d’analyses nous donnent un aperçu très complet de ce qu’est l’homme et ses idées qu’un seul mot pourrait résumer : « périphérie ». A un moment où, semble-t-il, le Pape François accélère le rythme (et certaines publications récentes le laissent à penser), la lecture de ce livre donne les éclairages nécessaires pour mieux comprendre la double facette de l’évêque de Rome: socialement révolutionnaire, il n’en reste pas moins éthiquement un conservateur. Photo : © archives photographiques de la Lieutenance © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Dans la joie du Saint-Esprit

Mgr. Lode Van Hecke, évêque de Gand, accueillit chaleureusement ce 19 septembre notre section diocésaine dans son palais épiscopal. Après la Sainte Messe, un moment convivial et très informel permit de beaux échanges. Dans son mot de remerciement, le Lieutenant fit un parallèle entre la devise de l’Evêque Lode et la mission de notre Ordre. L’action de l’Esprit-Saint nous amène à Jésus et nous aide à comprendre ses paroles. Cette compréhension nous amène à devenir féconds les uns pour les autres. Voilà pour la devise. La dynamique intérieure de notre Ordre (l’approfondissement de notre foi) conduit également à une dynamique extérieure tangible: être le soutien aux chrétiens de Terre Sainte. Ainsi les Chevaliers et Dames du Saint Sépulcre témoignent, par leur vie, de l’Eglise en mouvement sur lesquels nos évêques peuvent s’appuyer. Merci à l’Evêque Lode et aux organisateurs pour cette belle rencontre! Source: Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique Photo : © archives photographiques de la Lieutenance © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Troisième édition de la Journée des familles

Pour sa troisième édition, la ‘Journée des familles’ de notre Lieutenance s’est tenue à l’Abbaye de Grimbergen. De nombreux membres s’y sont retrouvés sur l’invitation de son Père Abbé Erik de Sutter et de notre confrère le Prieur Johan Goossens. La matinée commença par la Sainte Messe dans la superbe Basilique de style baroque puis se prolongea par un déjeuner très animé dans la brasserie qui jouxte l’abbaye. Trois ateliers étaient prévus l’après-midi. Le 1er a permis de présenter la deuxième édition des « Mardis de la Foi » ; ensuite s’ensuivit un remarquable exposé de nos différents projets en Terre Sainte avec projection, photos, vidéo et témoignage. Enfin une explication des fonctionnalités de la partie de notre site web réservée aux membres clôtura la partie officielle de la journée. Un grand merci aux Prémontrés de Grimbergen de nous avoir accueilli dans ce site prestigieux! Source: Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique Photo : © archives photographiques de la Lieutenance © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Missa pro defunctis, Michael Brenninkmeijer

« J'ai confiance en Dieu, je n'ai pas peur » Né le 10 décembre 1955 le Lieutenant honoraire des Pays-Bas, Michael Brenninkmeijer, est décédé le 10 septembre à Laren NH. Michael était depuis quelques années fortement handicapé à la suite d’un accident vasculaire cérébral, ce qui ne l’empêchait cependant pas de participer en chaise roulante à de nombreuses activités. Ces funérailles ont été célébrées le 15 septembre en la Basilique Saint Jean de Laren NH. Notre confrère était Chevalier-Grand-Croix de notre Ordre, décoré des palmes d’or de Jérusalem et de la médaille d’argent du Patriarcat latin. Michael était un amoureux de la Terre Sainte, particulièrement touché par la situation des plus pauvres et précarisés. Il était à la base de nombreuses initiatives de soutien. Sa Béatitude Pierbattista Pizzaballa s’est fait représenter en la personne de Mr Georges Akroush. Notre Lieutenant assistait également à la cérémonie d’hommage pour souligner les liens d’amitié issus de nombreuses années de collaboration fructueuses entre nos Lieutenances respectives. Source: Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique Photo : © archives photographiques de la Lieutenance © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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“Berger de son peuple”

« Il y a des rois qui sont plus que des rois : ils sont les bergers de leur peuple. Ils ne font pas que régner, ils aiment jusqu’à donner leur propre vie. Tel fut le roi Baudouin. » + Cardinal Godfried Danneels 1993 La commémoration du 30ème anniversaire de la mort du Roi Baudouin donna lieu à une messe d’action de grâce qui rassembla ce 09 septembre un nombreux public. Mgr Luc Terlinden présida la cérémonie en l’église de Notre-Dame-de-Laeken, en présence du Roi et de la Reine, et d’autres membres de la Famille royale. Notre Lieutenance était particulièrement bien représentée pour rendre hommage à ce grand Roi, membre de notre Lieutenance. Source: Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique Photo : © archives photographiques de la Lieutenance © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Grande Procession du Saint-Sang

A l’initiative du Baron Snoy et d’Oppuers notre Lieutenance participe chaque année, début septembre, à la grande procession du Saint-Sang à Ophain-Bois-Seigneur-Isaac. Précédée de la Sainte Messe présidée cette année par Mgr Jean-Luc Hudsyn, évêque auxiliaire pour le Brabant wallon, la procession parcourt avec une grande ferveur populaire les rues du village. Son origine remonte au 15ème siècle. Le curé d’Ittre trouva dans le corporal de la Chapelle dédiée à Notre-Dame de la Consolation un fragment d’hostie consacrée qui se mit à saigner lorsque le prêtre le prit en mains. Ce miracle fut reconnu en 1410 par l’évêque de Cambrai. C’est ainsi que la Chapelle devint un lieu de pèlerinage. Un prieuré fut établi, ensuite une abbaye. Depuis 2010, l’abbaye est devenue le Monastère Saint Charbel, de l’Ordre libanais maronite. Source: Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique Photo : © archives photographiques de la Lieutenance © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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«La parole de Dieu, un feu brûlant dans mon cœur» (JR 20, 9)

Ordination épiscopale de Mgr Luc Terlinden   Ce dimanche 03 septembre un grand nombre de croyants (dont beaucoup de jeunes) s’étaient rassemblés à la cathédrale Saint-Rombaut (Malines). Mgr Luc Terlinden y recevait l’ordination épiscopale et succédait ainsi au cardinal De Kesel comme nouvel archevêque de Malines-Bruxelles. Notre Lieutenance était particulièrement bien représentée grâce aux invitations reçues par plusieurs membres de son Conseil et autres responsables, actifs au niveau local. A celui pour qui «  la parole de Dieu est un feu brûlant dans mon cœur » (Jr 20, 9), ce fut l’occasion de renouveler les vœux de succès et un message de soutien de notre Lieutenance dans ses actions futures. Ainsi qu’il l’a demandé, prions pour que l’Esprit Saint le guide sur le chemin de l’humilité du cœur. Source: © Lieutenance de la Belgique Photo : © archives photographiques de la Lieutenance © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Fêtes du Couronnement à Tongres

La ville de Tongres a vécu avec ferveur, du 02 au 09 juillet 2023, la 19ième édition des fêtes septennales du Couronnement. C’est une très ancienne tradition. Plus ancien site marial de ce côté des Alpes, Tongres accueille des pèlerinages depuis le Moyen Age. Ceux-ci se transforment en 1890 en « f êtes du Couronnement » ayant lieu tous les 7 ans, 1890 étant la date du couronnement de la statue de Notre-Dame "Cause de notre Joie". Notre confrère Tongrois, Guy Derriks, organisa de main de maître la participation de notre Lieutenance aux 4 processions qui parcoururent la ville richement décorée. Ainsi le Lieutenant et le Grand Prieur, Mgr J. Bonny et Mgr J-P. Delville, le Chanoine J. Tercic et le Doyen A. Cornelissis, notre confrère E-C. Minet partagèrent la grande ferveur de la population. Fêtes du Couronnement à Tongres BIENVENUE Tongres est la plus ancienne ville de Belgique. En tant que plus ancien site marial de ce côté des Alpes, des pèlerinages y ont été organisés dès le Moyen Âge. Lorsque la statue de Notre-Dame "Cause de notre Joie" a été couronnée en 1890, les habitants de Tongres ont décidé de développer les pèlerinages en fêtes septennales du Couronnement. Cette tradition, reconnue comme un patrimoine culturel immatériel, est maintenue vivante jusqu'à ce jour. La 19ème édition en 2023 aura son apogée dans la semaine du 2 au 9 juillet, avec quatre processions et autant de jeux en soirée. La participation massive de la population de Tongres à la procession et aux jeux du soir, les nombreuses rues décorées, le Teseum - trésor de la basilique, le site archéologique sous la basilique, et la découverte de Tongres depuis la tour de la basilique, vous donneront sans doute envie de venir à Tongres en 2023. Nous vous souhaitons d'ores et déjà la bienvenue ! LES AMIS DU COURONNEMENT Sous la devise "plusieurs petits font un grand", nous vous invitons à rejoindre les "Amis du Couronnement 2023" en faisant un don mensuel minimum de 5 euros. 5 euros par mois, c'est à peine 16 centimes par jour ou 1,12 euro par semaine. Cependant, cela signifie 60 euros par an. Et ce pendant plusieurs années. DEVENIR MEMBRE Vous pouvez devenir membre en donnant un ordre permanent à votre institution bancaire pour effectuer un dépôt mensuel sur le numéro de compte des Amis du Couronnement IBAN : BE66 7453 3909 0043 -- BIC : KREDBEBB. Ensemble, nous pouvons économiser une belle somme d'argent pour les célébrations du couronnement de 2023.   Source: https://www.kroningsfeesten.be/fr/bienvenue-a/ © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique  

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Une nouvelle Semaine Sainte marquée par la guerre !

Le Patriarche de Jérusalem des Latins, S.B. le Cardinal Pierbattista Pizzaballa, s'exprime sur cette nouvelle Semaine Sainte marquée par la guerre. S.B. LE CARDINAL PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins «  Ce n'est pas la première fois qu'il y a une guerre ici, donc ce n'est pas tant la guerre qui rend les choses plus difficiles – nous avons tellement de conflits ! Non, ce qui est difficile, c'est ce contexte de haine, de ressentiment, de manque de confiance, de frustration. Tous ces sentiments négatifs qui vont de pair avec la guerre, et qui rendent la situation beaucoup plus difficile. Les conflits précédents, on savait qu'ils se termineraient, puis qu'ils reprendraient plus ou moins. Aujourd'hui, on ne sait plus. Bien sûr, on finira par repartir, reprendre, mais on ne sait pas quand ni comment. Tout cela rend le climat actuel beaucoup plus lourd. » Le Patriarche souligne également la gravité de la situation actuelle dans la paroisse de Gaza. S.B. LE CARDINAL PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins «  C'est une situation intolérable, incompréhensible. Ce n'est pas la première fois que la faim est employée comme instrument de guerre. En réalité, je ne sais pas si on peut qualifier ça ainsi – je ne suis pas militaire, je ne veux pas entrer dans ce domaine – mais c'est objectivement une situation intolérable. Nous avons toujours eu beaucoup de problèmes, toutes sortes de problèmes. La situation économique, la situation financière, a toujours été très fragile. Mais il n'y a jamais eu de famine. C'est la première fois que nous devons faire face à une véritable faim, et c'est insoutenable. Et je pense que toutes les communautés religieuses, politiques et sociales doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour mettre fin à cette situation. » Au-delà de la tragédie humanitaire de Gaza, il existe un autre problème très grave pour les chrétiens de Palestine et de toute la Terre Sainte. S.B. LE CARDINAL PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins «  L'urgence économique dans les territoires palestiniens, en particulier dans la région de Bethléem, est très claire et aiguë. Les Églises, toutes les Églises, en particulier le Patriarcat, l'Église catholique, la Custodie, en bref, les différentes réalités de l'Église catholique, s'efforcent de répondre à cette crise, de créer du travail... Mais, au moins temporairement, la situation a besoin d'être débloquée. » Le Patriarche invite également les pèlerins à revenir en Terre Sainte. S.B. LE CARDINAL PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins «  Je crois qu'il est également temps d'inviter les pèlerins à revenir en Terre Sainte. Je comprends très bien qu'il y ait beaucoup de peur. Je comprends que les images diffusées par les médias soient effrayantes, mais je pense que revenir ici, aujourd'hui, c'est possible. Il est possible de faire un pèlerinage en Terre Sainte, peut-être pas aussi complet que par le passé, mais de revenir tout de même. Ce serait une très belle forme de soutien, très concrète, ne serait-ce que pour la petite communauté de Bethléem.  » Dans toutes les communautés religieuses, il existe de nombreuses initiatives de prière qui contribuent à entretenir l'espoir. S.B. LE CARDINAL PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins «  La prière est avant tout une aide précieuse. Surtout à Pâques. Parce que les deux moments principaux de l'année liturgique, Noël et Pâques, ne peuvent être célébrés sans prononcer le nom de Jérusalem. Par conséquent, et surtout à Pâques, c'est un salut que toute l'Église du monde, dans la prière, adresse à l'Église de Jérusalem, où la Pâque a été célébrée et est encore célébrée sur ces mêmes lieux. C'est aussi le moment de la collecte du Vendredi saint, qui est un instrument de soutien important. Mais c'est également un temps, en général, pour se rappeler que la prière doit aussi se transformer en une action, un geste, une attention concrète, surtout envers cette petite Église, cette petite communauté. » Le Patriarche parle également de l'importance de maintenir le témoignage chrétien en Terre Sainte par la prière et l'aide économique. S.B. LE CARDINAL PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins «  On ne peut pas penser à Jérusalem sans penser aux chrétiens, on ne peut pas penser à la Terre Sainte sans penser à sa présence chrétienne. Depuis le début, depuis l'époque de Jésus, nous nous sommes toujours trouvés ici, dans ces lieux, pour faire mémoire de la vie même de Jésus, de son témoignage, surtout en tant qu'Église. Nous avons ici un témoignage de Pâques. Il est donc important que cette vocation de l'Église se poursuive ici, en Terre Sainte, avec cette petite communauté. Car même petite, elle garde vivante la mémoire concrète de ce que Jésus a fait ici.  » Source: Site Web Christian Media Center Photo : © Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Sanctuaire de Gethsémani : le silence des solitaires !

Cette belle basilique nocturne nous fait revivre l'expérience de Jésus en Sa nuit de choix : le choix de l'obéissance, le choix de renoncer à Sa propre volonté, de Se rendre et de S’abandonner entre les mains du Père. C'est avec ces mots que le Fr. Paolo Messina a ouvert sa deuxième méditation de Carême dans la basilique de Gethsémani, choisissant de la consacrer à la solitude de Jésus dans Sa prière au Père. Fr. PAOLO MESSINA, ofm Cap Gardien de la Fraternité de Jérusalem «  Jésus demande à ce moment-là qu’on ne Le laisse pas seul. C'est beau parce que c'est précisément dans ce moment d'angoisse qu’Il se révèle totalement, qu’Il ouvre totalement son cœur, même dans ce qu’Il a de plus fragile, et qu’Il n'a pas peur de se montrer aux hommes. Il ne veut pas rester seul, mais Il demande la proximité de Ses disciples, en particulier de ces trois disciples qui sont restés près de Lui au moment où ils pouvaient voir Sa gloire et contempler Ses miracles de plus près.  » Au centre de la basilique se trouve la pierre, mémorial de cet épisode où Jésus comprend et choisit, selon la volonté du Père, de boire la coupe de la passion. Fr. PAOLO MESSINA, ofm Cap Gardien de la Fraternité de Jérusalem «  Nous devons entrer dans ce silence précisément pour décider par nous-mêmes du choix à faire. Pensons à ces femmes qui doivent choisir de porter une grossesse. Je viens d'un pays tourmenté par la mafia ; pensons à ces entrepreneurs honnêtes qui l’ont dénoncée. Nous vivons aujourd’hui des moments difficiles, et nous nous sentons vraiment seuls. Mais c'est précisément en entrant dans ce silence et en ressentant cette solitude que nous pourrons entendre la voix du Père. Alors, au moment même de notre solitude, nous découvrirons qu'il y a un Père qui nous accompagne, qui nous soutient. Luc le dit à travers l'image décrite d'un ange qui se rend précisément pour soutenir la prière et la solitude de Jésus Le Père est proche de nous, si nous le laissons s’approcher.  » L'Eucharistie, avec les vêpres solennelles, a été présidée par le Fr. Alberto Pari, secrétaire de la Custodie de Terre Sainte, et concélébrée par les frères et les prêtres de la Custodie présents en Terre Sainte. Là où Jésus a souffert de la solitude et de l'abandon, là où Il a accepté et embrassé en toute liberté et par amour la volonté du Père, nous implorons à Dieu la grâce d'imiter Son exemple afin de pouvoir affronter, en donnant un clair témoignage chrétien, les épreuves de la vie. Source: Site Web Christian Media Center Photo : © archives photographiques personnelles lds Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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En Galilée, la force de la douceur et de la pauvreté : un défi bien actuel

Au bord du lac de Tibériade, entre Tabgha et Capharnaüm, se trouve le Sanctuaire des Béatitudes, géré et entretenu par les Sœurs Franciscaines Missionnaires du Cœur Immaculé de Marie. L'église de ce sanctuaire a été conçue par l'architecte italien Antonio Barluzzi entre 1936 et 1938, sur les vestiges de quelques bâtiments byzantins du IVe siècle, à l'endroit où la tradition situe le Sermon de Jésus sur la montagne. Lors du dimanche consacré à ce souvenir, l'Église de Galilée s'est rassemblée autour de l'autel pour vivre la liturgie en tant que communauté de fidèles. La messe a été présidée par Sa Béatitude le Cardinal Pierbattista Pizzaballa, Patriarche de Jérusalem des Latins, et concélébrée par Mgr Youssef Matta, Archevêque grec-melkite de Galilée, Mgr Giacinto Boulos Marcuzzo, évêque émérite, Mgr Moussa Al-Hajj, Archevêque maronite de Haïfa et de Terre Sainte et Mgr Piotr Przyborek, Évêque auxiliaire de Gdansk (Pologne). De nombreux prêtres des paroisses et communautés de Galilée et d'autres régions, réunis avec leurs paroissiens, ainsi que de nombreuses familles religieuses ont rempli la petite église, bondée en raison de la pluie. Dans un monde où le pouvoir des puissants semble prévaloir, « les Béatitudes montrent le chemin qui marque la vie de tout chrétien ». Une parole de Sa Béatitude Pierbattista Pizzaballa qui, dans son homélie, a voulu souligner qu'au milieu de tant de haine et de violence, nos décisions et nos pensées se devaient d'être conformes aux enseignements du Christ, proposés dans l'Évangile. S.B. le Cardinal PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins «  Les Béatitudes, qui sont au cœur de la foi chrétienne, nous rappellent – surtout en ce temps où il semble qu'être fort, être dur et l'emporter sur les autres est la seule loi qui régit le monde – que la douceur, et être pauvre en Christ, sont les seules façons de conduire le monde à grandir dans l'amour et le respect des uns et des autres.  » Après la messe a eu lieu un moment de répit malgré la pluie, qui a permis à tous les fidèles réunis de profiter et de respirer l'air agréable du Mont des Béatitudes, qui surplombe le lac, et de partager un temps de fraternité et d'amitié. S.B. le Cardinal PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins «  Je pense qu'il est très beau, malgré le temps et la période actuelle, de voir comment notre peuple et nos familles continuent de vouloir se réunir et se rassembler, avec un fort sens de la communauté, autour de la Parole, sur les lieux mêmes de l'Évangile. » Puisse le Christ, qui a parcouru la Galilée et proclamé que les artisans de paix seraient appelés enfants de Dieu, poursuivre Son œuvre de salut dans la vie de chaque chrétien, afin d'apporter sur cette Terre Sainte les semences de la paix et de l'espoir. Source: Site Web Christian Media Center Photo : © archives photographiques personnelles lds Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Les ambassadeurs de la Custodie de Terre Sainte dans le monde

Ponts entre la Terre Sainte et les chrétiens du monde entier, ces Frères Mineurs présents aujourd'hui dans 70 commissariats de 60 nations sont considérés comme des « ambassadeurs » de la Custodie de Terre Sainte. Fr. SILVIO ROGELIO DE LA FUENTE, ofm Délégué aux commissariats de Terre Sainte «  Les commissaires de la Custodie de Terre Sainte sont bien connus à travers le monde. Leur service est très important pour nous, parce que ce sont eux qui parlent de la Custodie de Terre Sainte et font connaître nos activités, ce sont eux qui encouragent les groupes de pèlerins à venir ici en Terre Sainte, à participer à la collecte du Vendredi Saint, à organiser différents types de collecte pour aider les chrétiens de l'Église Mère de Jérusalem. » «  Il est également important de rappeler que, dans différentes parties du monde, les commissaires, en plus d'être aidés par les commissaires adjoints, sont également soutenus par de nombreux laïcs. Et ces laïcs qui s'engagent dans ce service sont donc aussi des ambassadeurs de Terre Sainte. Nous avons vraiment de la chance d'avoir beaucoup de personnes, beaucoup d'ambassadeurs qui parlent, qui transmettent, qui montrent ce que nous faisons ici en Terre Sainte, ce qu’est notre service. D’une certaine manière, ils sont aussi directement liés à nous, et font partie de notre mission ici en Terre Sainte. » La présence des Franciscains en Terre Sainte remonte à 1217, année où fut célébré le premier Chapitre général des Frères Mineurs à Santa Maria degli Angeli, près d'Assise. Saint François, d'un geste inspiré, décida alors d'envoyer ses frères dans toutes les nations. Fr. FRANCESCO PATTON, ofm Custode de Terre Sainte «  Notre présence dure depuis 800 ans. En pratique, après environ un siècle, cette mission franciscaine en Terre Sainte est devenue, par volonté du Pape Clément VI, la Custodie de Terre Sainte, c'est-à-dire la Custodie des Lieux Saints qui nous ont été confiés. Plus tard, après environ un autre siècle, en 1421, le 14 février, un autre pape, Martin V, a donné à la Custodie la possibilité d'avoir des "ambassadeurs" à travers le monde : les Commissaires de Terre Sainte.  » En 1421, le pape Martin V publia sa bulle « His quae pro ecclesiasticarum », qui devint l'acte de naissance des Commissariats de Terre Sainte. Une histoire très bien documentée dans les archives de la Custodie ,et qui a également été confirmée par les papes Paul VI, Jean-Paul II, Benoît XVI et François. La présence franciscaine en Terre Sainte, au cours de ces 800 ans, a toujours été marquée par de grands défis. Et aujourd’hui ne fait pas exception à la règle. Fr. SILVIO ROGELIO DE LA FUENTE, ofm Délégué aux commissariats de Terre Sainte «  Depuis le 7 octobre, date à laquelle a éclaté cette guerre, nous nous trouvons dans une situation très difficile. Nos enfants ne peuvent plus aller à l'école. Et nos fidèles ne peuvent même plus aller travailler car beaucoup d’entre eux sont originaires des territoires palestiniens. Ainsi, pour venir ici à Jérusalem, par exemple, ceux de Bethléem ont besoin d'un permis, que nous essayons de leur fournir. » «  Mais malgré tout, nous, les frères, continuons à faire ce que nous faisons depuis 800 ans. Il faut que les gens continuent à soutenir l’Église catholique ici en Terre Sainte, tant en accueillant des pèlerins qu’en soutenant l’Église locale. En ce moment, nous faisons d’ailleurs davantage pour soutenir l'Église locale car malheureusement les pèlerins qui viennent sont très peu nombreux compte tenu de la situation. » Actuellement, les commissaires de Terre Sainte sont répartis dans 60 pays du monde pour un total de 70 commissariats. Source: Site Web Christian Media Center Photo : © archives photographiques personnelles lds Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Fondation Homo Viator : Porteurs d'espoir en Terre Sainte !

Du 9 au 12 février, les membres de la Fondation Homo Viator - San Teobaldo, du diocèse de Vicence, ont effectué un pèlerinage pour aller visiter l’Église mère de Jérusalem. Le thème du voyage s’intitulait « Être des artisans de paix dans le partage ». P. GIUSEPPE BONATO (Beppino) Délégué à la vie consacrée - Diocèse de Vincence «  Parce que nous avons compris depuis longtemps que nos Églises ne peuvent pas vivre sans l’Église de Jérusalem. Parce que nous voulons être avec Jésus et Sa communauté, dans Sa prière, dans Sa souffrance, dans Son sacrifice, dans Son esprit de partage et de compassion envers les larmes de tous les hommes d'aujourd'hui.  » Le pèlerinage n’a duré que quelques jours, mais a été riche de rencontres et de partage. Les pèlerins, accueillis par le Fr. Francesco Patton, Custode de Terre Sainte, ont également visité le Studium Biblicum Franciscanum, afin d’y partager les joies et les défis de ce temps. La Fondation Homo Viator coordonne un certain nombre d'activités, dont les pèlerinages en Terre Sainte, en utilisant une méthode particulière inspirée du pèlerinage d'Egeria au IVe siècle. Textes et contextes sont ainsi explorés ensemble. C'est pourquoi le Studium Biblicum est un grand allié de leur mission, car là-bas, le texte biblique ouvre le contexte, et vice versa. P. RAIMONDO SINIBALDI Président de la Fondation Homo Viator - San Teobaldo «  Pour comprendre le contexte, il faut connaître les sciences humaines. Elles nous apportent des éléments significatifs, comme l'histoire et la géographie, la topographie, l'archéologie, etc. D’où l'importance du Studium Biblicum Franciscanum. Parce que l'Évangile, la Parole de Dieu, nous aide à être plus "humains". » D'autres moments de partage ont eu lieu à Gethsémani, avec le Fr. Diego, également du diocèse de Vincence. Une autre visite a permis de renforcer les liens avec les Sœurs Dorothées de Jérusalem et de Bethléem, ainsi qu’avec la communauté locale, notamment en la personne du chauffeur Rimon, de Nazareth, qui travaille avec la fondation depuis 20 ans. Des rencontres qui ont aussi mené à un temps d'écoute des difficultés en cette période de guerre. Giulia, qui fait partie de l'Action Catholique, nous raconte qu'elle a été frappée de ne pas voir de pèlerins, des magasins fermés, et tant de désolation dans le cœur des habitants. GIULIA AGOSTINI Action Catholique Italie – Diocèse de Vincence «  Le fait d'être ici, même en ces temps difficiles, est précisément une expérience concrète de fraternité. Nous ne laissons pas seuls nos frères et sœurs chrétiens qui vivent un temps d'épreuve sur cette terre. » Lauro, père de famille et journaliste pour le diocèse, a pu partager la lassitude des parents, qui pensent à l'avenir de leurs enfants, et aussi l'attrait de la communauté chrétienne, qui a besoin de présence et de proximité. LAURO PAOLETTO Journaliste – Diocèse de Vincence «  Le Fr Diego Dalla Gassa, que nous avons rencontré, nous a dit : "pour celui qui souffre, savoir qu'il y a quelqu'un de proche fait toute la différence". Et il a donné l'exemple de la croix, quand Marie est sous la croix avec le disciple bien-aimé. C’est une grande invitation à être proche. Nous n'avons pratiquement rien fait en venant ici, mais ces mots ont donné tout un sens à notre pèlerinage, et nous ont permis d'inviter d'autres personnes à venir et à être proches de ces gens.  » Lundi, avant de rentrer en Italie, les pèlerins ont également pu partager un moment fraternel avec le Cardinal Pierbattista Pizzaballa, Patriarche latin de Jérusalem. P. RAIMONDO SINIBALDI Président de la Fondation Homo Viator «  Nous espérons que notre Fondation sera vraiment être une aide, un stimulant, une opportunité pour aider des hommes et des femmes à se mettre en route vers le Christ. » Source: Site Web Christian Media Center Photo: © shutterstock.com photo Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Vendredi saint : Un jour de solidarité universelle avec l’Église de Jérusalem

Chers frères et sœurs, Que le Seigneur vous donne la paix ! Après avoir vécu plus de deux ans d'incertitude à cause du Covid, puis avoir expérimenté l'illusion d'un retour à la normale, nous avons été soudainement surpris, le 7 octobre, par le déclenchement d'une nouvelle guerre en Terre Sainte. Outre le fait qu’elle a provoqué des milliers de morts, elle a également de nouveau mis un terme à l’arrivée des pèlerins, obligé nos enfants à manquer l'école pendant de longues périodes, et laissé sans travail beaucoup de nos chrétiens en Terre Sainte, en particulier à Bethléem et en Palestine, mais aussi dans la Vieille Ville de Jérusalem et en Israël. Dans cette situation, nous ressentons un besoin de proximité et de solidarité de la part des chrétiens du monde entier. D'abord par la prière, car nous sommes convaincus que seule l'action de la grâce de Dieu peut changer les cœurs et les tourner vers le dialogue, la réconciliation et la paix. Ensuite, une solidarité et une proximité par le pèlerinage. Enfin, une proximité et une solidarité par le partage, notamment des ressources économiques. En tant que frères de la Custodie de Terre Sainte, il est de notre devoir, selon le mandat du Saint-Siège, de prendre soin des lieux saints, de les habiter et d'en faire des lieux de prière, accueillants pour les fidèles locaux et les pèlerins. Il nous faut aussi mettre en place des œuvres éducatives, telles que des écoles, des œuvres sociales, telles que des maisons pour personnes âgées et pour jeunes familles, des cliniques, des dispensaires, ainsi que des œuvres de promotion humaine par la création d'emplois. La collecte du Vendredi saint permet de couvrir une partie de ces frais, grâce à la générosité des fidèles du monde entier. En cette occasion, nous, frères de la Custodie de Terre Sainte, nous nous faisons mendiants, et nous faisons appel à vous pour que le Vendredi saint soit un jour de solidarité universelle, un jour où les chrétiens du monde entier prennent concrètement soin de l'Église Mère de Jérusalem, qui, en ce moment, en a grandement besoin. S'il vous plaît, ouvrez vos cœurs, et aidez-nous selon vos possibilités, afin que nous puissions nous aussi continuer à prendre soin de cette Terre Sainte et de ses enfants. Paix et bienveillance ! Source: Site Web Christian Media Center Photo : © Custodia Terrae Sanctae Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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En dialogue avec le Frère Francesco Patton, Custode de Terre Sainte : « Le 800e anniversaire de Noël à Greccio »

Cette année, le monde entier célèbre le 800e anniversaire de la crèche. Une crèche née du cœur et du grand amour de saint François, qui voulait voir de ses propres yeux les difficultés rencontrées par Marie et Joseph lors de la naissance de l'enfant Jésus. C'est pourquoi, en 1223, il a voulu représenter la scène du texte biblique dans une grotte de la ville de Greccio, en Italie. Ce «  merveilleux signe de la crèche, si chère au peuple chrétien, suscite toujours stupeur et émerveillement  ». Tels sont les mots que le pape François a écrits au sujet de la signification et de la valeur de la crèche dans sa lettre apostolique Admirabile signum de 2019, à l'occasion de sa visite à Greccio, dans la vallée de Rieti. En cette période de Noël, le Christian Media Centre et le site de la Custodie de Terre Sainte proposent à ce sujet un dialogue avec le frère Francesco Patton. Fr. FRANCESCO PATTON, ofm Custode de Terre Sainte «  Noël à Greccio est une célébration très spéciale, parce qu’il s’agit d’une célébration à travers laquelle François, en les faisant figurer ensemble, nous aide à comprendre d’une part la valeur de l'Eucharistie, et d’autre part la valeur de l'Incarnation. Car ce que François célèbre à Greccio, c'est précisément l'Eucharistie ; célébrée dans un contexte représentant la scène de la Nativité. Il a ainsi contacté un ami de Greccio, Giovanni, et lui a dit : "Si tu veux que nous venions fêter Noël, fais tous les préparatifs". Il a ensuite demandé une autorisation spéciale au pape pour pouvoir célébrer non pas dans une église, mais dans une étable, dans une grotte, dans un cadre non liturgique, et a recréé la scène de Bethléem. » «  Ici, à Bethléem, nous avons la grotte de la Nativité, nous avons la crèche et nous avons devant la crèche l'autel sur lequel l'Eucharistie est célébrée.  » Pourquoi Noël à Greccio est-il important ? Fr. FRANCESCO PATTON, ofm Custode di Terra Santa «  Parce que François, qui avait été pèlerin en Terre Sainte entre 1219 et 1220, avait probablement eu l'occasion de voir la grotte de la Nativité et peut-être même de participer à la célébration de Noël. Et il a eu cette intuition : le Fils de Dieu, qui s'est incarné à Bethléem en naissant de Marie, est le même qui se fait petit et s'offre à nous chaque jour à travers l'Eucharistie et nourrit ainsi notre vie.  » «  Ainsi, cette scène, cette façon de célébrer l'Eucharistie par saint François est devenue dans l'imaginaire collectif la célébration de la crèche de Greccio. Mais "crèche" est un mot qui signifie simplement "mangeoire". Et ce que François célèbre, ce n'est pas la crèche. Ce que François célèbre, c'est l'Eucharistie à la crèche, pour nous faire comprendre ce lien entre incarnation et Eucharistie. Bien sûr, la scène de la Nativité était déjà présente depuis des siècles dans des images, des bas-reliefs, des sculptures, et ce depuis le IVe siècle. À Greccio, toutefois, un élément particulier est introduit, pourrait-on dire, qui donne vie à la scène. » Pourquoi choisir Greccio ? Fr. FRANCESCO PATTON, ofm Custode di Terra Santa «  Parce que Greccio est un village de bergers qui sont venus participer à cette célébration. Ils sont devenus en quelque sorte la version moderne des bergers qui ont marché depuis le champ des bergers jusqu’à la grotte de la Nativité. L'élément de l'âne et du bœuf, que l'on retrouve dans des représentations dès le IVe siècle, y est introduit. Cet élément est mentionné par le prophète Isaïe ; le bœuf représente le peuple d'Israël parce qu'il porte le joug – le joug étant l'image de la loi – et l'âne représente tous ceux d'entre nous qui appartiennent aux peuples des païens, des nations.  » Chaque foyer possède une crèche : qu'est-ce que cela signifie, surtout cette année ? Fr. FRANCESCO PATTON, ofm Custode di Terra Santa «  Il ne s'agit pas tant de la création de la crèche telle que nous la concevons, mais de faire comprendre aux gens le lien entre le mystère de l'incarnation du Fils de Dieu et le mystère de l'Eucharistie. Faire comprendre que, de même que Dieu s'est fait petit et proche à Bethléem, Il continue à se faire petit et proche et à se faire aussi notre nourriture dans l'Eucharistie.  » Source: Site Web Christian Media Center Photo: © shutterstock.com photo Video: © Christian Media Cente © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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« Je continuerai à être la voix des chrétiens de Terre Sainte dans le monde »

Jeudi 21 septembre, au Patriarcat latin de Jérusalem, Sa Béatitude Pierbattista Pizzaballa, Patriarche de Jérusalem des Latins, a reçu des journalistes pour une conférence de presse, quelques jours avant d'être créé cardinal. Le Patriarcat, dont le siège est à Jérusalem, a des paroisses en Israël, en Palestine, en Jordanie et à Chypre. Le dimanche 9 juillet 2023, lors de l'Angélus sur la place Saint-Pierre à Rome, le pape François a annoncé, à la surprise générale (comme à l'accoutumée), la création de 21 nouveaux cardinaux lors d’un Consistoire convoqué pour le 30 septembre. Parmi ces 21 cardinaux figurait Mgr Pizzaballa, Patriarche de Jérusalem des Latins. La provenance de ces nouveaux cardinaux exprime l'universalité de l'Église, « qui continue à proclamer l'amour miséricordieux de Dieu à tous les peuples de la terre », a déclaré le pape François. « Je pense que le pape François, en me nommant cardinal, n’a pas seulement choisi une personne, mais également un lieu : Jérusalem  », a déclaré Mgr Pizzaballa. «  Ce choix est une manière de souligner à quel point Jérusalem est au cœur de la vie de l'Église, parce qu’il s’agit de l'Église mère. Centre de l'Église, elle est aussi au cœur de nombreux conflits  », a également souligné le patriarche. S.B. PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins «  L'Église de Jérusalem est le cœur du monde, oui. Mais, soyons honnêtes, elle est aussi un peu en périphérie. Et le Pape est toujours attentif aux périphéries. Périphéries au sens de lieux de conflits, de douleurs, de divisions, de difficultés. Jérusalem, c’est un peu de tout cela. Le choix du pape est donc un signe d'attention pour cette petite communauté qui souffre, mais qui résiste aussi. » Comme le rappelle également Mgr Pizzaballa, ce nouveau titre ne change en rien le fond de sa responsabilité première : il est et reste le pasteur de cette Église de Jérusalem, en Terre Sainte et dans tout le diocèse. « Je continuerai », a-t-il déclaré, «  à être la voix des chrétiens de Terre Sainte dans le monde ». Source: Site Web Christian Media Center Photo : © Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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