Nouvelles de l'Ordre

Se préparer à la Consulta 2023

Sous la présidence du Cardinal Grand Maître, toutes les plus hautes fonctions de l'Ordre du Saint-Sépulcre (le Grand Magistère, les Lieutenants et les Délégués Magistraux), ainsi qu'un représentant de la Secrétairerie d'État et un de la Congrégation pour les Églises Orientales, se réunissent tous les quatre ans pour discuter et réfléchir sur des thèmes communs sur la vie de l'Ordre dans toutes ses structures périphériques. La Consulta 2023 aura lieu à Rome du 6 au 10 novembre 2023. En raison du COVID, cinq années se sont écoulées depuis la dernière Consulta en 2018 qui portait sur « Le rôle du Lieutenant dans la mission de l’Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem ». Le thème de cette année – qui, exceptionnellement, réunira aussi les Grands Prieurs de l'Ordre sur invitation directe du Cardinal Fernando Filoni, Grand Maître - sera la formation. Un Instrumentum Laboris a été adressé aux participants pour leur permettre d’entrer dans le thème, en impliquant aussi plus largement les Chevaliers et les Dames qui pourront contribuer à la réflexion. La Consulta est le principal organe consultatif du Grand Maître dans l’esprit synodal et, comme nous pouvons le lire dans les Statuts, ce «  n’est pas un organe délibératif, mais ses propositions s’insèrent dans le processus décisionnel relatif aux questions les plus importantes concernant l’Ordre » (Art. 17.1). À l'issue de cette rencontre et de ces échanges, le Grand Maître rédigera un document final qui définira les lignes directrices pour les années à venir. La collaboration entre les composantes laïques et ecclésiastiques de notre Institution pontificale est clairement perceptible dans l'organisation et la gestion de ces journées auxquelles assisteront pour la première fois les responsables laïcs (Lieutenants et Délégués Magistraux) et ecclésiastiques (Grands Prieurs) de la soixantaine de structures périphériques de l'Ordre. De plus, comme le précisent les Statuts, rappelons que si c'est le Cardinal Grand Maître qui convoque la Consulta, en approuve l’ordre du jour proposé par la Présidence du Grand Magistère et préside les réunions plénières, c'est le Gouverneur Général qui modère les réunions (Art. 17.4) dans un esprit de communion. Le Grand Maître, le Cardinal Fernando Filoni, et le Gouverneur Général, l'Ambassadeur Leonardo Visconti di Modrone, rencontreront et s'entretiendront personnellement avec les différents Lieutenants et groupes de travail par langue pour permettre aux responsables locaux de l'Ordre de régions géographiquement et linguistiquement proches, de discuter et de travailler sur le thème proposé. Il est clair que la Consulta est vécue en profonde union de prière avec l'Église Mère de Terre Sainte qui est au centre de notre engagement et de notre attention en tant que Chevaliers et Dames du Saint-Sépulcre. Et ce sera une joie d’accueillir Sa Béatitude le Cardinal Pierbattista Pizzaballa, Patriarche de Jérusalem et notre Grand Prieur qui, quelques semaines auparavant, le 30 septembre, aura reçu la barrette cardinalice des mains du Pape François. Source: Site Web Grand Magistère – l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem Photo : © Grand Magistère © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Cinq membres de l’Ordre sont créés cardinaux, dont le le Patriarche de Jérusalem

Le Pape François a annoncé, après la prière de l’Angélus du 9 juillet dernier, la création de 21 nouveaux cardinaux dont « la provenance exprime l’universalité de l’Église qui continue à annoncer l’amour miséricordieux de Dieu à tous les hommes de la Terre  ». Plusieurs d’entre eux sont membres de l’Ordre du Saint-Sépulcre, au premier rang desquels le Grand Prieur, Sa Béatitude Pierbattista Pizaballa, Patriarche de Jérusalem, dont la juridiction et la sollicitude pastorale s’étendent sur les catholiques de rite latin vivant en Israël, en Palestine, en Jordanie et à Chypre. Il est également Président de la Conférence des Evêques Latins des Régions Arabes (CELRA). Avec lui seront également créés cardinaux – lors du consistoire du 30 septembre prochain – plusieurs autres évêques et archevêques engagés dans l’Ordre sur divers continents : Mgr Stephen Brislin, Archevêque du Cap (Afrique du Sud), Mgr Luis José Rueda Aparicio, Archevêque de Bogotá, Mgr Américo Manuel Alves Aguiar, Evêque Auxiliaire de Lisbonne (Portugal), et Mgr Agostino Marchetto, âgé de 82 ans, qui fut notamment Nonce Apostolique en Biélorussie. Le Cardinal Filoni, Grand Maître, l’Ambassadeur Leonardo Visconti di Modrone, Gouverneur Général, les Membres du Grand Magistère, les Lieutenants et les 30 000 Chevaliers et Dames dans le monde entier, présentent leurs meilleurs voeux au Grand Prieur de l’Ordre ainsi qu’à chacun des nouveaux Membres du Sacré Collège des Cardinaux, confiant dans la prière leur ministère à l’intercession NotreDame de Palestine, Patronne de l’Ordre. Source: Site Web Grand Magistère Photo : © Grand Magistère

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La Bienheureuse Vierge Marie Reine de Palestine

Dans toutes les Lieutenances de l’Ordre Equestre du Saint-Sépulcre, la fête de Notre-Dame, Reine de Palestine est célébrée dans la joie à l’approche du 25 octobre – date exacte de la fête selon le calendrier liturgique. Ce fut le Patriarche Luigi Barlassina (1920- 1947), à l’occasion de son entrée solennelle dans la Basilique Cathédrale du Saint-Sépulcre, le 15 juillet 1920, et de la consécration du Diocèse à Marie, qui l’invoqua pour la première fois avec le titre de «  Reine de Palestine ». Le lien tout particulier de Notre-Dame, Reine de Palestine avec l’Ordre Equestre du Saint-Sépulcre remonte au pontificat de Saint Jean-Paul II. En 1983, 50 ans après l’institution de la fête, Saint Jean-Paul II – s’adressant aux Chevaliers et aux Dames des Lieutenances de l’Italie septentrionale et centrale – les exhorta à être témoins du Christ dans la vie quotidienne et à continuer l’oeuvre de l’Ordre en Terre Sainte sous la protection de Notre-Dame. Dix ans après, en 1993, le Grand Maître de l’Ordre, le Cardinal Giuseppe Caprio, demanda à Saint Jean-Paul II l’élection de Notre-Dame, Reine de Palestine, comme Patronne de l’Ordre. Le Saint-Père répondit le 21 janvier 1994 par un décret qui accordait ce qui avait été demandé. ------------------------- PRIONS MARIE POUR LA PAIX EN TERRE SAINTE   Notre-Dame, Reine de Palestine, étends ta main sur la Terre Sainte et sur tous ceux qui y vivent : juifs, musulmans, druzes et chrétiens, Palestiniens, Israéliens, travailleurs immigrés et réfugiés. Notre-Dame, intercède pour nous tous et spécialement pour l’Eglise, le Corps de ton Fils, Jésus Christ Notre Seigneur. Nous avons été envoyés pour prêcher à tous la Bonne Nouvelle sur cette terre qui est la tienne et la Sienne, la terre des patriarches, des rois, des prophètes, des apôtres et de la première communauté formée pour marcher sur les pas de ton Fils, la Mère Eglise de Jérusalem. Cette mission nécessite le courage et la persévérance, la sagesse et la foi qui furent les tiens, prie pour nous. Sur tes genoux, Il a, Lui qui était Seigneur et Maître, appris à parler et à prier, à agir et à obéir. Nous te demandons de nous enseigner à parler et à prier, à agir et à obéir aujourd’hui, sur la terre appelée à être sainte. Au milieu de la guerre et de la haine, des murs, de l’occupation et de la discrimination, de la peur et du rejet, apprends-nous à être des instruments de justice et de paix, de pardon et de réconciliation. Nous affirmons avec toi qu’Il est notre paix. Montre-nous la façon d’incarner dans notre vie, en tant qu’Eglise, aussi bien la fidélité à ton Fils qu’un amour qui englobe tout le monde sur cette terre, spécialement pour les plus pauvres et les plus exclus, les sansabri, les réfugiés, les prisonniers, ceux qui sont maltraités, opprimés et victimes d’injustice. Notre-Dame, Reine de Palestine, tu es notre mère, qui nous est donnée par ton Fils sur la Croix. Avec toi, nous sommes appelés à être les témoins de la Résurrection qui annonce déjà Son Royaume. En nous façonnant sur ton modèle, nous Lui demandons de nous oindre en tant qu’annonciateurs de la Bonne Nouvelle emplis de l’Esprit, et proclamer qu’il a vaincu la mort par Sa mort sur la Croix, et qu’il a donné la vie à ceux qui se trouvent dans les tombeaux. Puissions-nous, en tant que membres de Son Corps l’Eglise, être les signes vivants qui indiquent le Royaume qui est déjà parmi nous. Amen. Marie, Mère, Reine de Palestine, prie pour nous. Père David Neuhaus, sj Source: Site Web Grand Magistère Photo :  © Grand Magistère

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Comment l’Ordre du Saint-Sépulcre a-t-il évolué dans l’histoire?

Les origines historiques de l’Ordre demeurent encore obscures, même si une tradition qui n’a pas de fondement documenté les situent à la première croisade. En fait les premiers documents  évoquant une investiture de Chevaliers dénommés du Saint-Sépulcre sont datés de 1336 . Depuis que l’existence de l’Ordre est ainsi attestée, c’est-à-dire depuis le XIVe siècle, les papes ont progressivement et régulièrement manifesté leur volonté de  rattacher juridiquement son organisation au Saint-Siège . L’Ordre Equestre du Saint Sépulcre de Jérusalem a en effet toujours bénéficié de la protection des souverains pontifes qui, au long des siècles, l’ont réorganisé, amplifiant et enrichissant ses privilèges. Clément VI  confia aux religieux franciscains le soin de desservir le Saint-Sépulcre en 1342, mais c’était à l’époque encore les Chevaliers qui seuls pouvaient adouber d’autres membres de l’Ordre. Alexandre VI se déclara modérateur suprême de l’Ordre en 1496, et délégua aux franciscains le pouvoir de conférer la chevalerie aux nobles et aux gentilshommes en pèlerinage en Terre Sainte (pouvoir d’adoubement). La confirmation verbale ou par bulle de ce privilège franciscain fut renouvelée de Léon X , en 1516, à Benoît XIV en 1746, jusqu’au rétablissement du Patriarcat latin de Jérusalem par  Pie IX en 1847. La délégation pontificale fut alors transférée au Patriarche, puis en 1868 Pie IX fit largement connaître la refondation de l’Ordre par des lettres apostoliques. La chevalerie s’ouvrit avec la création des Dames du Saint-Sépulcre grâce à Léon XIII, en 1888. Pie X décida en 1907 que le titre de Grand Maître de l’Ordre serait porté par  le Pape lui-même . En 1932 Pie XI approuva les nouveaux statuts et permit aux Chevaliers et Dames d’être investis dans leurs lieux d’appartenance, donc plus seulement à Jérusalem.  Pie XII nomma un cardinal  comme Protecteur de l’Ordre, en 1940, puis centralisa l’organisation à Rome, dans le cadre du Grand Magistère, transférant le titre de Grand Maître au cardinal Canali. Jean XXIII approuva les nouveaux statuts présentés par le cardinal Tisserant en 1962. Avec le renouveau conciliaire de nouveaux statuts ont été publiés par Paul VI en 1977, puis Jean-Paul II concéda à l’Ordre la  personnalité juridique vaticane . Aujourd’hui l’Ordre souhaite favoriser davantage l’engagement de ses membres dans les Eglises locales en vue de leur sanctification, c’est la raison essentielle et profonde qui a motivé le réexamen des statuts lors de la « Consulta » de 2013. Source: Site Web Grand Magistère Photo : © Grand Magistère

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À Bethléem : le « Holy Child Program »

Une œuvre au service des enfants souffrant de graves problèmes comportementaux et émotionnels Le Holy Child Program a été fondé en 1995 par les Sœurs franciscaines de l’Eucharistie. C’est l’un des rares centres de la région de Bethléem qui accueille, dans le cadre d’un traitement thérapeutique de jour, des enfants souffrant de graves problèmes comportementaux et émotionnels. Situé à Beit Sahour (le lieu du Champ des bergers), il a été fondé à la demande de parents dont les enfants souffraient de détresse psychologique, suite à la première Intifada ou incursion militaire des forces israéliennes en Cisjordanie. Le programme aide actuellement 35 enfants et leurs familles. Il propose d’autres programmes de sensibilisation en Cisjordanie, notamment en tant que centre de formation pour les universités locales et d’autres organismes au service des enfants et des familles de la région. Dans le cadre d’un programme de traitement de jour, les enfants suivent des cours normaux et participent à des activités thérapeutiques spécialisées, notamment des consultations personnelles, des séances de thérapie par la nature et des séances de zoothérapie, ainsi que des activités artistiques. Le Holy Child Program utilise le “ Incredible Years Program ”1 comme cadre pour ces thérapies créatives visant à aider chaque enfant à maîtriser ses problèmes psychologiques et comportementaux, et à lui permettre d’acquérir des compétences en matière de résolution de problèmes, d’améliorer ses aptitudes émotionnelles et sociales, tout en réduisant les comportements perturbateurs et agressifs. Les parents sont censés participer aux réunions familiales, aux programmes pour les mères et aux activités éducatives conçues pour favoriser des bases familiales solides et encourager un changement systémique tant pour l’enfant que pour la famille. Les enseignements de l’Église catholique romaine et la spiritualité franciscaine constituent le cadre des services offerts par le Holy Child Program. Les élèves et le personnel – tant chrétiens que musulmans – commencent chaque journée ensemble dans ce milieu catholique par un temps de prière. Le programme assure le suivi de ses diplômés qui affichent un taux de réussite très élevé en matière de réintégration dans un cadre scolaire normal ou professionnel, ainsi qu’un succès à long terme en devenant des membres responsables de la communauté locale. Certains de nos diplômés travaillent dans des boutiques de bois d’olivier, sont cuisiniers dans des hôtels de qualité à Jérusalem ou étudient à l’étranger. Le maintien des relations avec l’Ordre Équestre Le Holy Child Program a été béni avec le soutien de l’Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, et doit sa pérennité à plusieurs Lieutenances des États-Unis. Les visites de groupes de pèlerins de Dames et de Chevaliers au Holy Child Program encouragent et aident les enfants et le personnel, en soutenant leur processus thérapeutique d’une manière qui égale l’apport financier si crucial pour la continuité du programme. Parmi les souvenirs marquants de ces visites, on peut citer celui d’un enfant à qui l’on a montré sur une carte l’endroit d’où venaient les visiteurs, par rapport à la Terre Sainte. L’enfant s’est exclamé : «  Vous êtes venus ici pour me voir  ? » Le fait de savoir et de sentir qu’on les aime et qu’on pense à eux offre des possibilités de réconciliation et de guérison dans leur vie quotidienne. C’est un point dont il ne faut pas sous-estimer l’importance. Les relations de la cofondatrice des Sœurs franciscaines de l’Eucharistie, Mère Shaun Vergauwen, avec l’ancien Grand Maître, le Cardinal O’Brien, et les travaux des Sœurs franciscaines de l’Eucharistie à Jérusalem, ont ouvert la voie à ces liens entre les Lieutenances et le Holy Child Program. Mère Shaun a récemment été investie Religieuse-Dame pour la Lieutenance USA Eastern. Elle a accompagné le Grand Maître, le cardinal Filoni, lors de son entrée solennelle au Saint-Sépulcre en mai 2022. Le Holy Child Program a eu le privilège de recevoir la délégation pour une visite courte mais joyeuse. Le Cardinal Grand Maître a engagé une conversation en anglais avec les enfants, à la surprise des enseignants. Le programme a dédié la salle de réunion et de prière de l’école à l’Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, en remettant au Cardinal Filoni une plaque en bois d’olivier, dont une copie sera exposée dans la salle, en mémoire de la consécration. Mère Shaun s’est également adressée aux enfants et au personnel. Le Holy Child Program doit son existence au soutien de Mère Rosemae Pender et de Mère Shaun, cofondatrices des Sœurs franciscaines de l’Eucharistie. La présence de celle qui a la vision fondatrice du Holy Child Program, et celle du Cardinal Grand Maître en charge de l’entité qui soutient cette vision, a été un événement incroyablement émouvant et mémorable pour le programme. Alors que le Holy Child Program achève sa 27e année d’activité de soins thérapeutiques et de soutien scolaire pour les « enfants saints » de la région de Bethléem, il poursuit sa campagne de financement pour acheter le bâtiment et le terrain qui abritent actuellement le programme. Cela permettra d’assurer la continuité et une plus grande sécurité pour le programme, ainsi que la capacité et la liberté d’étendre ce programme pour répondre aux nécessités d’une population qui a besoin de guérison et de paix. Sœur Naomi Zimmermann Sœurs franciscaines de l’Eucharistie 1 Le “Incredible Years Program” est une série de programmes interdépendants, destinés aux parents, aux enfants et aux enseignants, et soutenus par plus de 30 ans de recherche. L’objectif est de prévenir et de traiter les problèmes de comportement des jeunes enfants et de promouvoir leurs compétences sociales, émotionnelles et scolaires. Source: Site Web Grand Magistère Photo :  © Grand Magistère

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Rénovation du sanctuaire Notre-Dame Reine de Palestine et de Terre Sainte

Le dimanche 14 mai 2023,  Sa Béatitude Pierbattista Pizzaballa , Patriarche latin de Jérusalem, a présidé une messe dans l'église Notre-Dame Reine de Palestine et de Terre Sainte, en présence de 15 chevaliers, de M. Sami El-Yousef, administrateur général du Patriarcat latin, de quelques autres membres du personnel du Patriarcat, et des sœurs de Bethléem, afin de bénir les rénovations achevées. Lors de la célébration, deux des chevaliers ont reçu leur coquille de pèlerin. M. El-Yousef a profité de l'occasion pour souligner les relations étroites que l'Ordre du Saint Sépulcre entretient avec les chrétiens de Terre sainte, ainsi que l'aide que leur soutien financier a apportée et apporte encore à l'Église. C’est à Deir Rafat se trouve le sanctuaire de Marie, Reine de Palestine et de Terre Sainte, patronne du Patriarcat latin de Jérusalem et de l'Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Mgr Luigi Barlassina, patriarche de 1920 à 1947, a acheté le terrain pour établir ce sanctuaire marial, construit en 1925. On y trouve une église, le couvent des sœurs de Bethléem, qui s'occupent du site, une résidence de prêtres, une modeste maison d'hôtes, et enfin un bâtiment abandonné qui était autrefois un centre pour la jeunesse. Situé à 35 kilomètres à l'ouest de Jérusalem, ce sanctuaire surplombe les montagnes de Judée et la vallée de Sorek. C'est un lieu de pèlerinage important pour les chrétiens de Terre Sainte, car il accueille l'une des principales célébrations de l'année : la fête liturgique de la Vierge Marie, Reine de Palestine et de la Terre Sainte, présidée par le Patriarche de Jérusalem le dernier dimanche d'octobre. Des milliers de fidèles venus de tout le pays viennent y assister afin de demander l'intercession de la Vierge sur le pays et de communier les uns avec les autres. La messe est célébrée sous une pergola, récemment rénovée grâce à la Lieutenance australienne, dont les dons ont également permis l'installation de systèmes de refroidissement et de chauffage et d'autres travaux d'entretien du bâtiment et de ses environs, ainsi que des unités sanitaires qui devraient bientôt êtres mises en place. Ces rénovations ont été rendues possibles grâce à la générosité de feu le Dr Glen Coorey, KGCHS, et de feu son épouse Mme Suzanne Coorey, DGCHS, dans le but de " construire des ponts entre les jeunes chrétiens locaux et internationaux et leurs homologues du monde entier" ; "créer des liens de solidarité entre les groupes de jeunes chrétiens locaux pour soutenir leur présence en Terre Sainte et renforcer leur engagement dans le ministère de Jésus" ; "améliorer la structure physique de l'église, de la maison d'hôtes et de l'hôpital" ; et "améliorer la qualité de vie de la population ". La renaissance de ce site, cher au cœur des fidèles du pays, lui permettra de poursuivre sa mission en tant que lieu sûr pour la jeunesse chrétienne. Mgr Pizzaballa a fortement soutenu cette restauration, considérant la jeunesse comme l'épine dorsale de l'église locale. Miral Atik Source: Site Web Patriarcat Latin de Jérusalem Photo : © Patriarcat Latin de Jérusalem

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Projets soutenus par l’Ordre du Saint-Sépulcre en Terre Sainte et récemment conclus

À la demande du Patriarcat latin de Jérusalem, l’Ordre a la mission de soutenir la réalisation de nombreux projets, petits et grands, en Terre Sainte. Cet article présente les projets conclus de septembre à décembre grâce aux contributions des Lieutenances du monde entier transmises par l’intermédiaire du Grand Magistère. Ces travaux, une fois achevés, contribuent à aider nos frères et sœurs de cette région du monde à y vivre une vie meilleure. Trois interventions ont été conclus dans l’Ecole de Gaza La réhabilitation du hall et du laboratoire de l’école était nécessaire. De multiples problèmes affectaient la fonctionnalité de ces deux installations Le hall de l’école est très important car il sert à accueillir toutes les activités scolaires, y compris les réunions, les conférences et les rassemblements. Il a fallu notamment changer les fenêtres, le système d’éclairage et de ventilation, et revoir l’ensemble du système de sécurité. D’autre part, le laboratoire de l’école était devenu inutilisable en raison d’une importante fuite d’eau qui avait causé des dommages majeurs. Grâce à la contribution de la Lieutenance pour l’Angleterre et le Pays de Galles, les travaux nécessaires ont été effectués pour sécuriser ces deux zones. La deuxième intervention qui a été conclue au cours de ces mois a été l’installation d’un nouvel auvent en acier au-dessus de la cour de récréation de l’école, grâce à la donation de la Lieutenance des Pays-Bas. Ce projet a été proposé pour compléter l’engagement du Patriarcat latin à fournir à ses élèves un environnement scolaire positif et à contribuer à leur santé et à leur bienêtre. Le nouvel auvent offrira une zone ombragée où les élèves pourront se reposer pendant la récréation et se protéger des effets néfastes du soleil et de la pluie, ce qui permettra de prolonger les périodes d’apprentissage et de jeu en toute sécurité. De plus, l’aire de jeux ainsi mieux protégée servira également la paroisse en accueillant les multiples événements familiaux et sociaux qui nécessitent un lieu extérieur ombragé. Enfin, la Lieutenance pour la France a financé le développement du laboratoire informatique pour les élèves et professeurs de l’école de Gaza. Restructurations des espaces pour l’Eglise catholique en Jordanie La Lieutenance pour l’Allemagne a soutenu les travaux de rénovation de la paroisse latine de Smakiyeh, qui ont concerné l’église et la maison du prêtre, ainsi que la salle polyvalente. La paroisse, qui est située dans une zone marginalisée à l’écart de la capitale, Amman, n’avait pas fait l’objet de travaux de réhabilitation depuis des décennies. Grâce à ce projet, le Patriarcat latin a pu créer un environnement pastoral approprié pour vivre, prier et assister aux messes et aux événements paroissiaux. À Misdar, l’un des quartiers les plus pauvres d’Amman, situé dans la partie orientale de la ville, où les familles luttent pour subvenir à leurs besoins quotidiens, la paroisse a été créée en 1924, et la construction de l’église et de l’école a été achevée en 1928. Cette paroisse a continué à fonctionner normalement jusqu’en 1948, puis de nombreux palestiniens ont fui leur pays et se sont installés dans la région, ce qui a provoqué une situation nouvelle. La paroisse s’est en effet beaucoup agrandie au fil des ans, d’autant plus que de nombreux autres réfugiés ont fui les pays du Moyen-Orient et que la région est devenue une destination pour tous ces immigrants. Les deux lieux avaient besoin d’un entretien urgent pour répondre aux normes minimales de santé et de sécurité pour la résidence. Le projet comprenait également des travaux de carrelage qui ont visé 400 mètres de l’église Christ Roi. Tout cela a été possible grâce à l’autre généreuse contribution de la Lieutenance d’Angleterre et du Pays de Galles. Toujours en Jordanie, la Lieutenance pour le Luxembourg a soutenu par ses dons la réhabilitation de la salle de réunion des activités de la JEC (Jeunesse Etudiante Chrétienne), à Jabal Amman. L’aumônier de la jeunesse et l’équipe de direction de la JEC ont toujours insisté sur la nécessité de créer un cadre professionnel à l’antenne principale de la JEC, afin de l’utiliser pour des réunions et des activités. L’espace qui a été réhabilité est idéal pour les réunions de réseau, les réunions formelles de comités ou les événements de formation. L’espace sera également utilisé pour organiser des réunions en ligne, des vidéoconférences, des présentations, des conférences et des entretiens. Projets pour tout le diocèse La Lieutenance pour le Luxembourg a également soutenu la rénovation du système de gestion informatique pour l’ensemble du diocèse de Jérusalem. Le Patriarcat latin avait besoin de mettre en place un système centralisé d’applications Web qui puisse être hébergé par le Data Center du Patriarcat et qui soit accessible à toutes les paroisses, à la Chancellerie, mais aussi à la Custodie de Terre Sainte (Franciscains). La Lieutenance pour l’Espagne Orientale a soutenu la formation des employés du Patriarcat latin, ainsi que des employés de la maison de retraite Beit Afram, du séminaire, de l’imprimerie, des vicariats…, par le biais de cours de formations pour le renforcement des capacités. Le programme, mis en œuvre par le département des ressources humaines du Patriarcat, comprenait notamment des cours sur les principes d’archivage, sur la comptabilité, sur le traitement et la gestion des salaires, sur la planification stratégique pour les directeurs d’école, sur la formation technique en électricité, la maîtrise en soins infirmiers médicaux pour adultes et celle de l’art culinaire, ainsi que sur la formation musicale pour les enseignants des écoles maternelles. Source:  Site Web Patriarcat Latin de Jérusalem Photo : © Patriarcat Latin de Jérusalem

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Redécouvrir l'appel au service

En ce début d'année, remettons entre les mains du Seigneur nos propositions et notre volonté de Le servir et de servir nos frères. En effet, notre appel au sein de l’Ordre n’est rien d’autre que cela, comme le rappelait il y a quelques mois le pape François dans son discours à l'occasion de la rencontre des associations de fidèles, des mouvements ecclésiaux et des nouvelles communautés : « Les charges de gouvernement qui vous sont confiées dans les associations de laïcs auxquelles vous appartenez ne sont pas autre chose qu’un appel à servir. Mais que signifie servir pour un chrétien ? »  (16 septembre 2021) Le Saint-Père a poursuivi en nous faisant réfléchir sur les obstacles que nous pouvons rencontrer sur notre chemin de service. Ses paroles sont un bon avertissement pour nous aussi, Chevaliers et Dames du Saint-Sépulcre, comme pour tous les chrétiens. Elles mettent en évidence deux attitudes dangereuses : la soif du pouvoir et le manque de loyauté. « Combien de fois – nous demande le pape François – avons-nous fait sentir aux autres notre “ soif de pouvoir ” ? Jésus nous a enseigné que celui qui commande doit devenir comme celui qui sert (cf. Lc 22, 24-26) et que « si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le serviteur de tous » (Mc 9, 35). C’est-à-dire que Jésus renverse les valeurs de la mondanité, du monde. Notre soif de pouvoir s’exprime de nombreuses façons dans la vie de l’Église. Prenons garde à cette tentation qui peut assaillir chacun d'entre nous et qui peut souvent être déguisée par les meilleures intentions, en toute sincérité. Apprenons à être sensibles et reconnaissons que parfois, même dans notre service accompli avec le désir de faire le bien, se cache une soif de pouvoir qui « s’exprime de nombreuses façons dans la vie de l’Église » et qui « annule toute forme de subsidiarité. Cette attitude n’est pas belle et finit par vider de sa force le corps ecclésial. » La seconde tentation est le manque de loyauté : « En paroles, on dit vouloir servir Dieu et les autres, mais dans les faits, nous servons notre ego, et nous nous plions à notre désir d’apparaître, d’être reconnus, appréciés… » À tout moment, il est important de garder à l’esprit que « Personne n’est le maître des dons reçus pour le bien de l’Eglise — nous en sommes des administrateurs — personne ne doit les étouffer, mais les laisser grandir, avec moi et avec celui qui vient après moi. » Que nos Délégations, Sections et Lieutenances soient des réalités vivantes au sein desquelles l'Esprit agit, et non l'expression de la volonté et de la gestion de quelques-uns. En ce début d'année, suivons l'exemple des Mages : de grands sages qui se mettent humblement en chemin et ne se laissent pas impressionner par les démonstrations de pouvoir de ceux qui ne sont pas Celui qu'ils cherchent. Apportons nos présents et déposons-les au pied de la crèche, car c'est là qu'ils seront mis à profit pour la gloire de Dieu. C'est devant un Dieu qui se fait enfant que nous apprenons à nous faire petits. Fernando Cardinal Filoni Source: Site Web Grand Magistère Photo : © Grand Magistère

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Nouvelles de la Terre Sainte

La croix, signe de l'amour total de Dieu pour l'humanité

Le 14 septembre, à Jérusalem, des religieux et des pèlerins ont participé à la célébration de la fête de l'Exaltation de la Très Sainte Croix dans la basilique du Saint-Sépulcre. Cette fête trouve son origine à Jérusalem. Elle est liée non seulement à la découverte de la croix par sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin, mais également et surtout à la construction et à la dédicace d’édifices érigés par l'empereur lui-même afin de protéger et honorer les lieux où Jésus-Christ a accompli son mystère pascal de mort et de résurrection. La célébration était présidée par le frère Ibrahim Faltas, Vicaire de la Custodie de Terre Sainte. Outre la communauté franciscaine, des religieux d'autres communautés chrétiennes de Jérusalem étaient également présents. La procession avec la relique de la Sainte Croix, du Calvaire jusqu’à la Chapelle de Marie-Madeleine, a constitué un moment solennel et émouvant de la célébration. Les fidèles ont ainsi pu rendre hommage à la Croix du Christ, symbole de l'espérance de ceux qui croient en Lui. JOÃO DIMAS PUQUEVICZ San Pio Tur «  C'est un moment merveilleux, inexplicable. C'est la quatrième fois que nous accompagnons un groupe à cette célébration. Et chaque année, c'est comme si c'était la première fois. On assiste au renouvellement de l'amour de Jésus pour nous. » Fr. IBRAHIM FALTAS, ofm Vicaire de la Custodie de Terre Sainte «  La célébration de l'Exaltation de la Très Sainte Croix est une grande fête pour tous. Elle est célébrée au Calvaire, tout près du tombeau vide. Ici, nous nous souvenons non seulement de la douleur, mais aussi de la gloire de la résurrection. Nous nous souvenons des nombreuses croix de notre existence, de la souffrance des guerres. Il y a tant de guerres dans le monde. Ici aussi, nos sanctuaires sont victimes de persécutions silencieuses : à la Flagellation, au tombeau de Marie, au sanctuaire Stella Maris. Nous prions aussi pour nos frères qui vivent des situations très difficiles, comme en Syrie et au Liban, et, aujourd'hui, nous avons également prié pour les peuples du Maroc et de la Libye. Car le message de ce lieu est que l'amour gagnera toujours.  » Source : Site Web Custodia Terrae Sanctae Photo : © Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Célébration de Notre-Dame de l'Hortus Conclusus

Le monastère de l’Hortus Conclusus de Bethléem a été construit en 1901, sur la colline en face du village d'Artàs. Il était vivement souhaité par Mgr Mariano Soler, alors archevêque de Montevideo (Uruguay). Le sanctuaire fut confié aux Filles de Notre-Dame du Jardin. Riche en beauté et en tranquillité, ce lieu mêle la force de la foi à la profondeur du message. Mgr WILLIAM SHOMALI Vicaire patriarcal de Jérusalem des Latins « ‘ Hortus’ signifie jardin, synonyme et titre de la Vierge. L'expression Hortus Conclusus figure dans le Cantique des Cantiques, que Salomon a écrit dans un lieu non loin d'ici. Quant au village, il s'appelle Urtus, ce qui signifie paradis. Dans ce monastère, la Vierge Marie porte le titre de Notre-Dame de l'Hortus Conclusus. » Le 10 septembre a ainsi été célébrée la fête de Notre-Dame de l'Hortus Conclusus : la statue et l'icône de Notre-Dame ont été transportés à travers le monastère, dans une procession pleine de foi, d'espoir et de paix. La messe a été présidée par Mgr William Shomali, vicaire patriarcal de Jérusalem pour les Latins. Ce dernier a souhaité prier tout particulièrement pour les blessés et les victimes du tremblement de terre au Maroc. AMANDA RIYADI Ramallah «  Je suis venue de Ramallah pour assister à la fête de Notre-Dame de l'Hortus Conclusus. J'avais entendu parler du monastère et j'avais vu quelques photos. J'ai voulu le visiter et j'ai été très impressionnée par la beauté du lieu, sa spiritualité et le nombre de personnes venues aujourd'hui pour honorer Notre Dame.  » AMAL ENNABI Los Angelos «  C'est un sentiment indescriptible que d'être ici parmi ma famille, mes proches et mes concitoyens. C'est la première fois que je visite cet endroit, et participer à la célébration a été une bénédiction. J'ai beaucoup entendu mon curé parler de la procession, de la participation des scouts... et aujourd'hui, nous avons concrètement vécu cette atmosphère fantastique. » Le monastère Hortus Conclusus revêt également une grande importance sociale pour la communauté locale. Il abrite une clinique et une crèche qui offrent des soins et des possibilités d'éducation pour les jeunes enfants. Dans le passé, le monastère abritait également un orphelinat. Mgr WILLIAM SHOMALI Vicaire patriarcal de Jérusalem des Latins «  Je place tous ceux qui ont participé à cette fête sous la protection de la Vierge, Dame de l'Hortus Conclusus. Quiconque se réfugie auprès de la Vierge recevra sa protection maternelle. Bonne fête à tous !  » AMAL ENNABI Los Angelos «  Je demande à notre Mère, la Vierge Marie, la paix... la paix dans le monde, dans nos cœurs et entre nous. » Source: © Site Web Christian Media Center Photo : © Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org Video: © Christian Media Center

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Mont Nébo, en prière avec Moïse !

Mgr JAMAL KHADER Vicaire patriarcal latin pour la Jordanie «  C’est une grande joie que de célébrer la fête du prophète Moïse ici, au Mont Nebo. Célébrer sur le lieu même où il est venu est une grande chance. Sa présence ici a été une bénédiction pour ce lieu, car Moïse a sanctifié cette Terre Sainte. C'est une joie de célébrer cette fête qui fait partie de notre histoire : l'histoire du salut, mais aussi de notre pays, la Jordanie.  » Le prophète Moïse et le mont Nébo sont unis dans l'histoire comme dans la religion, car c'est de là qu'il a admiré la Terre promise. Selon la tradition, après avoir fait traverser le désert au peuple d'Israël, Moïse a contemplé la terre promise, il l’a admirée, mais sans pouvoir y entrer, car elle lui a été interdite par Dieu. C’est donc au Mont Nebo qu’il mourra. Lieu saint, symbole de la Bible, le Mont Nébo est aujourd’hui devenu une destination de pèlerinage. Et de nombreux pèlerins, religieux, laïcs ou fidèles locaux, se sont rassemblés ce vendredi 1er septembre autour des Franciscains pour célébrer la solennité du prophète. Un jour de célébration mais aussi d'action de grâce pour la communauté franciscaine, gardienne de ce sanctuaire. Mgr JAMAL KHADER Vicaire patriarcal latin pour la Jordanie «  Moïse était un prophète, il voyait plus loin. Lorsqu'il a vu la terre promise s'étendre devant lui, il n'a pas seulement vu la terre, il a vu toutes les promesses de Dieu. Mais il n'a pas pu s’y rendre. L'accomplissement des promesses s'est fait en Jésus-Christ. C'est Lui qui nous conduit toujours vers la terre promise, vers le Royaume de Dieu. Il est notre guide. » Source:  © Site Web Christian Media Center Photo : © Custodia Terrae Sanctae Video: © Christian Media Center

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Nazareth : le centenaire de la Basilique de Jésus-Adolescent

Sur la colline qui domine Nazareth, la ville où le Fils de Dieu a grandi dans la grâce et la sainteté, on peut voir un bâtiment imposant : une basilique en pierre blanche, dédiée à Jésus Adolescent. Le dimanche 3 septembre, la basilique a fêté les 100 ans de sa fondation. P. MUNIR EL-RAI, sdb Directeur de l'Œuvre salésienne «  Tout d'abord, un grand merci à Dieu d'être ici avec nous pour célébrer le 100ème anniversaire de la Basilique dédiée à Jésus Adolescent, qui se dit en arabe "yeshua al shab", "Jeune Jésus". Il s’agit d’un moment très important, non seulement pour l'Église mais aussi pour le monde. C'est aussi une belle coïncidence, car nous sommes des Salésiens, au service principalement des jeunes, et ici pour leur présenter Jésus comme un modèle. » Pour célébrer cet anniversaire, le recteur majeur des Salésiens, le père Ángel Artime, a présidé une messe d'action de grâce pour tous ceux ayant contribué à sa construction. La présence de l'Église locale de Galilée était remarquable : des autorités religieuses aux nombreux membres de la Famille salésienne. Les fidèles locaux ont également participé avec ferveur. P. MUNIR EL-RAI, sdb Directeur de l'Œuvre Salésienne «  C’est ici que les Salésiens ont donné leur vie pour construire une belle communauté éducative et pastorale. Aujourd’hui, nous aussi maintenons vivante cette vivacité et cette relation familiale. Comme le disait Don Bosco : "vous êtes chez vous, vous faites partie de la famille". » Au cours de son homélie, le Père Ángel, de façon espiègle, a déclaré que « si Jésus était un adolescent aujourd'hui, il serait certainement l’élève d'une école salésienne  ». «  L'importance de célébrer ces 100 ans », a poursuivi le recteur majeur, « réside dans ce chemin parcouru, un chemin de recherche de la volonté de Dieu dans la fidélité de chaque jour, avec ses défis, et toujours au service de la communion, de la justice et de la paix ". P. ÁNGEL FERNÁNDEZ ARTIME, sdb Recteur Majeur «  Le défi consiste, toujours et partout, à trouver le moyen d'atteindre les jeunes là où ils sont et comme ils sont. Et, certainement dans notre cas, de partager avec eux un sens de la vie mais aussi une opportunité de trouver Dieu et, en tant que chrétiens, de trouver le Seigneur Jésus. » À la fin de la messe, Mgr Rafic Nahra, vicaire patriarcal pour Israël, a félicité le père Ángel pour sa nomination en tant que cardinal, tandis que le père Alejandro, inspecteur salésien pour le Moyen-Orient, a remercié les personnes présentes et tous ceux qui ont collaboré au fil des ans à la mission des Salésiens en Terre Sainte. P. ÁNGEL FERNÁNDEZ ARTIME, sdb Recteur Majeur «  Le monde est en constante évolution ! Mais il y a une réalité qui demeure : nous, Salésiens de Don Bosco, existons pour les enfants, pour les adolescents et pour la jeunesse  ». Source: © Site Web Christian Media Center Photo : © archives photographiques personnelles lds Video: © Christian Media Center

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Nativité de la Vierge Marie : le début d'une nouvelle création !

Le 8 septembre, la solennité de la naissance de la Vierge Marie a été célébrée à la basilique Sainte-Anne de Jérusalem. La messe a été présidée par le frère Michael Muhindo, franciscain de la Custodie de Terre Sainte, et concélébrée par des prêtres de la communauté des Pères Blancs, gardiens du site, ainsi que par le clergé local et de nombreux fidèles et pèlerins. Fr. MICHAEL MUHINDO, ofm Custodie de Terre Sainte «  Sa naissance marque le début d'une nouvelle création, car la rédemption passe par Marie, que Dieu a choisie et prédestinée à être la Mère de Dieu. La nativité de la Vierge Marie nous permet d'honorer sa maternité . » La vénération de ce lieu remonte au Ve siècle, lorsque des chrétiens se sont rendus pour la première fois dans cette grotte. C’était à cet endroit que vivaient les parents de Marie, Joachim et Anne, qui eurent la grâce de lui donner naissance alors qu’ils étaient déjà âgés et stériles. Fr. MICHAEL MUHINDO, ofm Custodie de Terre Sainte «  C’est au XVe siècle qui les Franciscains ont instauré cette tradition de venir chaque année célébrer la naissance de Marie ici. Ils traversaient pourtant une période très difficile en raison de l'occupation musulmane, mais ils finirent malgré tout par obtenir l'autorisation de célébrer la naissance de Marie ici tous les 8 septembre ainsi que l'Immaculée Conception tous les 8 décembre. » En 1856, après la guerre de Crimée, l'édifice est donné à la France par le sultan Abdul Majid. L'église, soigneusement restaurée, est confiée en 1878 aux Pères Blancs, une société de vie apostolique fondée par le cardinal Charles Lavigerie. Aujourd'hui, la communauté Sainte-Anne de Jérusalem compte dix prêtres et neuf séminaristes, étudiants en théologie. P. DAVID SULLIVAN, M.Afr. Recteur de la Basilique Sainte-Anne «  Nous sommes les Pères Blancs, les missionnaires d'Afrique, et nous ne travaillons que sur le continent africain. Jérusalem est notre exception, car ici nous prions pour la mission, pour l'Église en Afrique. Nous sommes très heureux de recevoir tout ce monde ce matin à l’occasion de la célébration de la naissance de la Vierge Marie. » Chaque jour, des pèlerins du monde entier se rendent dans ce lieu doublement saint : pour la naissance de Marie et pour le grand miracle de la piscine de Bethesda, où Jésus a guéri un paralytique le jour du sabbat. Une délégation de Caritas France, « Secours Catholique », en pèlerinage en Terre Sainte, a participé à la messe. MICHELLE VITAL Responsable des pèlerins – Secours Catholique «  Il est très symbolique pour moi d'être ici à St Anne, car je viens moi-même d'une ville qui s'appelle St Anne. C’est également une grande joie pour moi d'amener ce groupe à Jérusalem ! » HENRI DE MÉGILLE France «  J'ai eu la grâce de vivre ici pendant un an avec les Franciscains pour le projet du Musée de Terre Sainte. C'était pour moi un vieux rêve de vivre près des chrétiens de Terre Sainte à Jérusalem. Je suis heureux d'avoir vécu cette expérience et je remercie les Franciscains de m'avoir accueilli. » De Jérusalem à la Grotte de la Nativité de la Vierge Marie, nous rappelons les mystères de notre salut et, le cœur plein de gratitude, nous remercions le Seigneur pour le don de Sa naissance ! Source: © Site Web Christian Media Center Photo : © archives photographiques personnelles lds Video: © Christian Media Center

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Une nouvelle année scolaire débute en Terre Sainte

Une nouvelle année scolaire débute au sein des écoles chrétiennes de Terre Sainte. Après la pause estivale, les élèves ont repris le chemin de l'école avec beaucoup d'enthousiasme. DIMA MUJAHID Terra Sancta College de Jerusalem «  Je suis très heureuse de retourner à l'école, de retrouver mes amis et de reprendre ce rythme scolaire. Je veux construire mon avenir. » NICOLA AL HADWE Terra Sancta College de Jerusalem «  Pendant les vacances d'été, nous avons rechargé nos "batteries". Aujourd’hui, nous revenons pour poursuivre nos études. » Comme le veut la tradition du Terra Sancta College de Jérusalem, les élèves se mettent en rang pour chanter l'hymne de saint François : " Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix ". Dans son discours d'ouverture, le frère Ibrahim Faltas, directeur des écoles Terra Sancta, a encouragé les élèves à maintenir la réputation académique de l'école. Il a également appelé au respect mutuel et a souhaité à tous une bonne année scolaire. Les élèves des écoles de Terre Sainte, qui suivent le système éducatif palestinien, ont repris les cours le 29 août. Fr IBRAHIM FALTAS, ofm Directeur des écoles Terra Sancta «  Pour les écoles de Jérusalem en particulier, il existe de grands défis à relever, liés à l'enseignement selon le système scolaire palestinien.  » Une école moderne et bien équipée, qui souhaite offrir une éducation complète et de qualité à tous les élèves. NICOLA AL HADWE Terra Sancta College de Jerusalem «  Notre école a fait des progrès et est devenue l'une des meilleures de Jérusalem. C’est un lieu vraiment incroyable.  » Fr IBRAHIM FALTAS, ofm Directeur des écoles Terra Sancta «  Toutes les rénovations que nous avons effectuées ont eu un impact positif sur les élèves, en particulier sur ceux qui passeront le baccalauréat cette année.  » L'intérêt de la Custodie de Terre Sainte pour l'éducation mais aussi pour le soutien à la communauté locale se traduit aussi par les chiffres : 15 écoles dans lesquelles étudient plus de douze mille élèves, chrétiens comme musulmans. Les écoles chrétiennes qui suivent le système éducatif israélien ont quant à elles rouvert leurs portes le 1er septembre. Fr ABDEL MASIH FAHIM, ofm Secrétaire général des écoles chrétiennes en Israël «  Environ 30 000 élèves ont débuté leur nouvelle année scolaire dans nos écoles. » Selon le frère Abdel Masih, les écoles chrétiennes sont un exemple en matière d'éducation, de connaissances, de valeurs, de vertus, de morale et de règles de bonne conduite. Fr ABDEL MASIH FAHIM, ofm Secrétaire général des écoles chrétiennes en Israël «  Nous essayons d'accompagner nos élèves sur le plan éducatif, afin qu'un jour la violence qui existe dans la société disparaisse et soit remplacée par des sentiments d'amour et de paix.  » Le frère a également exprimé l'espoir que les discussions avec le ministère israélien de l'éducation progressent, afin que " les élèves des écoles chrétiennes obtiennent les mêmes droits que les élèves des autres écoles ". Fr ABDEL MASIH FAHIM, ofm Secrétaire général des écoles chrétiennes en Israël «  Je souhaite à tous une bonne année scolaire. » Source: © Site Web Christian Media Center Photo : © archives photographiques personnelles lds Video: © Christian Media Center

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« On se souvient des petits »: Fête de Ste Marie de Jésus crucifié

Née le 5 janvier 1846, dans un village près de Nazareth appelé Ibillin, Mariam est la réponse à la prière de ses parents qui s'étaient rendus en pèlerinage à Bethléem pour demander l'intercession de la Vierge afin d'avoir une petite fille. Malheureusement, avant qu'elle n'atteigne trois ans, ses deux parents meurent d'une maladie infectieuse. Mariam part alors vivre chez un riche oncle paternel. Elle y est bien traitée, mais son intense dévotion à la Vierge et son refus du mariage l'amène à quitter la demeure de cet oncle et à travailler comme servante. Après avoir été miraculeusement guérie par Notre Dame des blessures que lui avait infligées un homme qui avait tenté de la tuer pour sa foi, en juin 1867, Mariam rejoint finalement les Carmélites à Pau (France) et choisit Sœur Marie de Jésus Crucifié comme nom religieux. Plus tard, les expériences mystiques de Mariam devinrent évidentes à mesure que les stigmates se manifestaient. Elle était souvent vue en lévitation et tombait fréquemment en extase. En 1875 Sainte Mariam Baouardy revient en Palestine avec dix moniales pour fonder un Carmel à Bethléem. Le Seigneur la conduisit à l'endroit exact où établir le monastère, qui se trouve au sommet de la colline de David, en face de la colline de la Nativité. Seule sœur à parler l'arabe, Mariam était chargée de surveiller les ouvriers qui construisaient le Carmel de Bethléem. Gravement blessée, elle mourut le 26 août 1878, après avoir prononcé les mots " Mon Jésus, miséricorde " et fut enterrée à Bethléem, dans le Carmel qu'elle avait contribué à fonder. Le 13 novembre 1983, le pape Jean-Paul II la déclare bienheureuse et elle sera canonisée le 15 mai 2015. " C'est souvent la vie des petits, comme celle de sainte Mariam Bouardy - 'le petit lis de Palestine' dont on se souvient, et non de celle des grands ", a déclaré Sa Béatitude Pierbattista Pizzaballa, Patriarche latin de Jérusalem, qui présidait une messe au monastère du Carmel à Bethléem, ce 26 août 2023, en la fête de sainte Marie de Jésus crucifié. La messe était concélébrée par Mgr Giacinto-Boulos Marcuzzo, évêque émérite, Mgr Ilario Antoniazzi, archevêque de Tunis, ainsi que par plusieurs autres prêtres. Y assistaient de nombreux chrétiens locaux et des religieux et religieuses de toutes les villes environnantes. Au cours de son homélie, Mgr Pizzaballa a exhorté les fidèles à prendre pour exemple le mode de vie de Mariam. " Jésus crucifié était au centre de toutes les décisions de cette sainte. Si vous choisissez de mettre Jésus là où il doit être, au centre de votre vie, je vous assure que beaucoup de vos problèmes cesseront. Car telle est la promesse du Christ : Le repos pour votre âme fatiguée ". Le Patriarche a achevé son homélie en remerciant les sœurs carmélites pour leur vie de prière continue, qui nous rappelle que Jésus est la véritable source de vie. " Sainte Mariam m'a aidé à voir la splendeur du Carmel lui-même, qui signifie jardin de Dieu ", a déclaré Audrey Cuellar, une jeune femme de 24 ans, originaire des États-Unis, actuellement en discernement sur la vie religieuse au Carmel, et qui visite la Terre Sainte pendant deux mois. Les membres du groupe des Filles de Sainte Marie de Jésus Crucifié étaient également présents à la célébration. Elles ont formé ce groupe l'année même de la canonisation de Mariam. Elles vivent selon les enseignements de cette sainte et servent les sœurs carmélites. Angela Abu Zuluf, membre du groupe, s'est exprimée en ces termes : " De nombreux fidèles de différents rites se sont réunis aujourd'hui pour célébrer cette sainte qui nous a appris à embrasser notre néant et à promouvoir une vie de prière ". Miral Atik Source: © Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org Photo : © Latin Patriarchate of Jerusalem / Nicolawos Hazboun

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Sainte Claire d'Assise, célébrée à Jérusalem

Vendredi 11 août 2023, Sa Béatitude Pierbattista Pizzaballa, Patriarche latin de Jérusalem, a présidé une messe au couvent des Clarisses de Jérusalem pour célébrer la fête de Sainte Claire d'Assise, concélébrée par Mgr William Shomali, Vicaire général, et plusieurs autres prêtres. Les Franciscains servaient l'autel, et beaucoup d'entre eux étaient présents pour célébrer la Sainte dont la décision de consécration a été prise après avoir entendu la prédication de saint François, décidant de s'inspirer de son mode de vie. Parmi l'assemblée se trouvaient le consul de France, M. René Troccaz, le consul général d'Italie, M. Giuseppe Fedele, ainsi que de nombreuses religieuses et fidèles. " Les sœurs contemplatives nous rappellent de rester dans la contemplation, la prière et la réflexion sur la Parole de Dieu ", a déclaré Mgr Pizzaballa dans son homélie, expliquant que Sainte Claire est restée cohérente dans sa décision de fonder un nouvel ordre religieux, la première femme à le faire, et la première communauté franciscaine. " À son époque, cette décision allait à l'encontre des traditions. Mais malgré tous les obstacles, elle a persévéré dans la prière, attendant de Dieu qu'Il la guide. Elle a choisi de trouver la sécurité en Dieu, ce qui était un acte courageux à l'époque ", a-t-il ajouté. Deux ans après sa mort, elle a été canonisée. " Va sans crainte, âme chrétienne, car tu as un bon guide pour ton voyage. Avance sans crainte, car Celui qui t'a créée t'a sanctifiée, t'a toujours protégée et t'aime comme une mère ", dit sainte Claire sur son lit de mort en 1253. Brève biographie de sainte Claire d'Assise Née en 1194 dans une famille de la noblesse chrétienne, sainte Claire d'Assise fut l'une des principales disciples de saint François et la première femme à rédiger la règle d'un ordre religieux, le sien. Très attachée à la prière, elle décide de consacrer sa vie à Dieu après avoir entendu l'un des sermons de saint François pendant le carême, alors qu'elle est encore adolescente. Malgré la désapprobation de son père, elle quitte sa famille et, avec l'aide de saint François, entre dans un couvent de bénédictines. Après que sa sœur Catarina l'eut rejointe, elles s'installèrent dans une petite maison à côté de l'église de Saint-Damien, qui avait été restaurée par saint François. Bientôt, d'autres femmes les rejoignent et furent connues sous le nom de " Pauvres Dames de Saint-Damien " en raison de leur pauvreté et de leur simplicité. Leur vie, basée sur la théologie et la règle de saint François, n'était pas facilement acceptée par l'Église, mais Claire réussit à la convaincre. Elle devint bientôt l'abbesse de l'ordre et en rédigea la règle : après sa mort, l'ordre devint l'Ordre de Sainte-Claire (ou Clarisses). Aujourd'hui, les Clarisses sont un ordre de religieuses contemplatives réparties dans le monde entier. Source: © Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org Photo :  © Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org

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Plus de nouvelles

Nouvelles de la Lieutenance

Dans la joie du Saint-Esprit

Mgr. Lode Van Hecke, évêque de Gand, accueillit chaleureusement ce 19 septembre notre section diocésaine dans son palais épiscopal. Après la Sainte Messe, un moment convivial et très informel permit de beaux échanges. Dans son mot de remerciement, le Lieutenant fit un parallèle entre la devise de l’Evêque Lode et la mission de notre Ordre. L’action de l’Esprit-Saint nous amène à Jésus et nous aide à comprendre ses paroles. Cette compréhension nous amène à devenir féconds les uns pour les autres. Voilà pour la devise. La dynamique intérieure de notre Ordre (l’approfondissement de notre foi) conduit également à une dynamique extérieure tangible: être le soutien aux chrétiens de Terre Sainte. Ainsi les Chevaliers et Dames du Saint Sépulcre témoignent, par leur vie, de l’Eglise en mouvement sur lesquels nos évêques peuvent s’appuyer. Merci à l’Evêque Lode et aux organisateurs pour cette belle rencontre! Source: Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique Photo : © archives photographiques de la Lieutenance © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Troisième édition de la Journée des familles

Pour sa troisième édition, la ‘Journée des familles’ de notre Lieutenance s’est tenue à l’Abbaye de Grimbergen. De nombreux membres s’y sont retrouvés sur l’invitation de son Père Abbé Erik de Sutter et de notre confrère le Prieur Johan Goossens. La matinée commença par la Sainte Messe dans la superbe Basilique de style baroque puis se prolongea par un déjeuner très animé dans la brasserie qui jouxte l’abbaye. Trois ateliers étaient prévus l’après-midi. Le 1er a permis de présenter la deuxième édition des « Mardis de la Foi » ; ensuite s’ensuivit un remarquable exposé de nos différents projets en Terre Sainte avec projection, photos, vidéo et témoignage. Enfin une explication des fonctionnalités de la partie de notre site web réservée aux membres clôtura la partie officielle de la journée. Un grand merci aux Prémontrés de Grimbergen de nous avoir accueilli dans ce site prestigieux! Source: Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique Photo : © archives photographiques de la Lieutenance © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Missa pro defunctis, Michael Brenninkmeijer

« J'ai confiance en Dieu, je n'ai pas peur » Né le 10 décembre 1955 le Lieutenant honoraire des Pays-Bas, Michael Brenninkmeijer, est décédé le 10 septembre à Laren NH. Michael était depuis quelques années fortement handicapé à la suite d’un accident vasculaire cérébral, ce qui ne l’empêchait cependant pas de participer en chaise roulante à de nombreuses activités. Ces funérailles ont été célébrées le 15 septembre en la Basilique Saint Jean de Laren NH. Notre confrère était Chevalier-Grand-Croix de notre Ordre, décoré des palmes d’or de Jérusalem et de la médaille d’argent du Patriarcat latin. Michael était un amoureux de la Terre Sainte, particulièrement touché par la situation des plus pauvres et précarisés. Il était à la base de nombreuses initiatives de soutien. Sa Béatitude Pierbattista Pizzaballa s’est fait représenter en la personne de Mr Georges Akroush. Notre Lieutenant assistait également à la cérémonie d’hommage pour souligner les liens d’amitié issus de nombreuses années de collaboration fructueuses entre nos Lieutenances respectives. Source: Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique Photo : © archives photographiques de la Lieutenance © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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“Berger de son peuple”

« Il y a des rois qui sont plus que des rois : ils sont les bergers de leur peuple. Ils ne font pas que régner, ils aiment jusqu’à donner leur propre vie. Tel fut le roi Baudouin. » + Cardinal Godfried Danneels 1993 La commémoration du 30ème anniversaire de la mort du Roi Baudouin donna lieu à une messe d’action de grâce qui rassembla ce 09 septembre un nombreux public. Mgr Luc Terlinden présida la cérémonie en l’église de Notre-Dame-de-Laeken, en présence du Roi et de la Reine, et d’autres membres de la Famille royale. Notre Lieutenance était particulièrement bien représentée pour rendre hommage à ce grand Roi, membre de notre Lieutenance. Source: Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique Photo : © archives photographiques de la Lieutenance © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Grande Procession du Saint-Sang

A l’initiative du Baron Snoy et d’Oppuers notre Lieutenance participe chaque année, début septembre, à la grande procession du Saint-Sang à Ophain-Bois-Seigneur-Isaac. Précédée de la Sainte Messe présidée cette année par Mgr Jean-Luc Hudsyn, évêque auxiliaire pour le Brabant wallon, la procession parcourt avec une grande ferveur populaire les rues du village. Son origine remonte au 15ème siècle. Le curé d’Ittre trouva dans le corporal de la Chapelle dédiée à Notre-Dame de la Consolation un fragment d’hostie consacrée qui se mit à saigner lorsque le prêtre le prit en mains. Ce miracle fut reconnu en 1410 par l’évêque de Cambrai. C’est ainsi que la Chapelle devint un lieu de pèlerinage. Un prieuré fut établi, ensuite une abbaye. Depuis 2010, l’abbaye est devenue le Monastère Saint Charbel, de l’Ordre libanais maronite. Source: Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique Photo : © archives photographiques de la Lieutenance © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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«La parole de Dieu, un feu brûlant dans mon cœur» (JR 20, 9)

Ordination épiscopale de Mgr Luc Terlinden   Ce dimanche 03 septembre un grand nombre de croyants (dont beaucoup de jeunes) s’étaient rassemblés à la cathédrale Saint-Rombaut (Malines). Mgr Luc Terlinden y recevait l’ordination épiscopale et succédait ainsi au cardinal De Kesel comme nouvel archevêque de Malines-Bruxelles. Notre Lieutenance était particulièrement bien représentée grâce aux invitations reçues par plusieurs membres de son Conseil et autres responsables, actifs au niveau local. A celui pour qui «  la parole de Dieu est un feu brûlant dans mon cœur » (Jr 20, 9), ce fut l’occasion de renouveler les vœux de succès et un message de soutien de notre Lieutenance dans ses actions futures. Ainsi qu’il l’a demandé, prions pour que l’Esprit Saint le guide sur le chemin de l’humilité du cœur. Source: © Lieutenance de la Belgique Photo : © archives photographiques de la Lieutenance © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Fêtes du Couronnement à Tongres

La ville de Tongres a vécu avec ferveur, du 02 au 09 juillet 2023, la 19ième édition des fêtes septennales du Couronnement. C’est une très ancienne tradition. Plus ancien site marial de ce côté des Alpes, Tongres accueille des pèlerinages depuis le Moyen Age. Ceux-ci se transforment en 1890 en « f êtes du Couronnement » ayant lieu tous les 7 ans, 1890 étant la date du couronnement de la statue de Notre-Dame "Cause de notre Joie". Notre confrère Tongrois, Guy Derriks, organisa de main de maître la participation de notre Lieutenance aux 4 processions qui parcoururent la ville richement décorée. Ainsi le Lieutenant et le Grand Prieur, Mgr J. Bonny et Mgr J-P. Delville, le Chanoine J. Tercic et le Doyen A. Cornelissis, notre confrère E-C. Minet partagèrent la grande ferveur de la population. Fêtes du Couronnement à Tongres BIENVENUE Tongres est la plus ancienne ville de Belgique. En tant que plus ancien site marial de ce côté des Alpes, des pèlerinages y ont été organisés dès le Moyen Âge. Lorsque la statue de Notre-Dame "Cause de notre Joie" a été couronnée en 1890, les habitants de Tongres ont décidé de développer les pèlerinages en fêtes septennales du Couronnement. Cette tradition, reconnue comme un patrimoine culturel immatériel, est maintenue vivante jusqu'à ce jour. La 19ème édition en 2023 aura son apogée dans la semaine du 2 au 9 juillet, avec quatre processions et autant de jeux en soirée. La participation massive de la population de Tongres à la procession et aux jeux du soir, les nombreuses rues décorées, le Teseum - trésor de la basilique, le site archéologique sous la basilique, et la découverte de Tongres depuis la tour de la basilique, vous donneront sans doute envie de venir à Tongres en 2023. Nous vous souhaitons d'ores et déjà la bienvenue ! LES AMIS DU COURONNEMENT Sous la devise "plusieurs petits font un grand", nous vous invitons à rejoindre les "Amis du Couronnement 2023" en faisant un don mensuel minimum de 5 euros. 5 euros par mois, c'est à peine 16 centimes par jour ou 1,12 euro par semaine. Cependant, cela signifie 60 euros par an. Et ce pendant plusieurs années. DEVENIR MEMBRE Vous pouvez devenir membre en donnant un ordre permanent à votre institution bancaire pour effectuer un dépôt mensuel sur le numéro de compte des Amis du Couronnement IBAN : BE66 7453 3909 0043 -- BIC : KREDBEBB. Ensemble, nous pouvons économiser une belle somme d'argent pour les célébrations du couronnement de 2023.   Source: https://www.kroningsfeesten.be/fr/bienvenue-a/ © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique  

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Investiture 2023 -- Homélie Cardinal-Grand Maître F. Filoni

Chers Frères et Sœurs, Avec la cérémonie d'aujourd'hui, nous achevons le rite d'Investiture qui a débuté hier soir par la Veillée de prière solennelle. C’est ainsi qu’est sanctionnée l'appartenance à l'Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem des nouveaux Chevaliers et Dames de la Lieutenance pour la Belgique. Je tiens également à souligner qu'hier, Leurs Altesses, la Princesse Astrid de Belgique et le Prince Lorenz d'Autriche-Este, ont rejoint notre Ordre. Chers nouveaux Chevaliers et Dames, vous venez de vivre des cérémonies très importantes : l’Imposition de la Croix sur l’épaule du nouveau Chevalier et de la nouvelle Dame, la Bénédiction qui accompagne le geste de création, la Remise de la Croix de cou par le Grand Maître, et la Remise du Manteau par les Responsables de notre Institution. Le symbole de l'appartenance à notre Ordre est la Croix potencée de Jérusalem, qui représente notre livrée d'honneur et figure sur nos insignes. Si la Croix est notre emblème, devenir Chevalier ou Dame signifie mettre le Christ au centre de notre existence et de tout projet personnel, familial et social ; cela signifie professer courageusement sa foi dans le Christ par le témoignage, la générosité et l'amour de l'Évangile. Cela n’aurait pas de sens de devenir Chevalier ou Dame du Saint-Sépulcre si l'on ne plaçait pas au centre ce « Seigneur » pour qui nous avons été revêtus d'un manteau avec sa livrée rouge (couleur du sang et de la noblesse spirituelle). Dans les Actes des Apôtres, qui racontent les débuts de la vie de l'Église, il est dit que, pour la première fois à Antioche, les disciples, c'est-à-dire ceux qui ont professé leur foi en Jésus mort et ressuscité, « reçurent le nom de “chrétiens” » (Ac 11, 26), en tant que disciples du Seigneur Jésus ressuscité. Chers Chevaliers et Dames, dans le dialogue d'aujourd'hui qui a précédé l'Acte d'Investiture, vous vous êtes déclarés « prêts » à professer votre foi dans le Christ Seigneur, à vivre dignement votre vie chrétienne, et à porter haut la dignité sacramentelle du baptême et le nom de l'Ordre. Nous savons bien que l'on ne devient pas Chevalier ou Dame par héritage dynastique ou par la volonté d'un souverain terrestre. La nature de notre dignité vient du Christ ressuscité qui, rencontrant Marie de Magdala et les disciples, d'abord craintifs et incrédules, les a affermis dans la foi en faisant d'eux de généreux témoins de sa résurrection. Nous héritons de cette même force d'âme et de cette même mission, nous professons l'amour du Christ et nous l'annonçons par le témoignage de notre vie dans la société. C'est donc un moment solennel que vous vivez, un moment indélébile dans votre vie. Même dans les instants difficiles, souvenez-vous de la prédilection que le Christ vous a accordée par les mains de l'Église, car devenir Membre de l'Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem est une véritable prédilection. Ressentez-en l'honneur et la beauté, et soyez-en toujours dignes. L'Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem n'est pas une simple institution chevaleresque ; c'est une Institution pontificale d'origine ancienne qui n'a aucun but lucratif ou matériel, ni objectif politique. Sa beauté ne réside pas non plus dans sa structure institutionnelle, mais dans la participation à sa vie et à son objectif d'une manière généreuse, c'est-à-dire en aimant la Terre de Jésus, en soutenant l'Église mère de Jérusalem et en participant à la vie des Églises locales auxquelles vous appartenez. Nous pensons que la Terre de Jésus ne doit pas être le site archéologique de la foi ; c'est pourquoi les Souverains Pontifes, en réorganisant notre Institution, l'ont appelée à participer à leur sollicitude pour les Lieux Saints. En ce sens, on peut comprendre pourquoi le Siège Apostolique considère l'Ordre du Saint-Sépulcre comme une Institution Centrale de l'Église, ouverte à l'ensemble du catholicisme, sans limites géographiques, linguistiques ou culturelles. En d'autres termes, elle s'inscrit dans une ecclésiologie qui est sensible aux besoins de la Terre Sainte, en collaboration avec le Patriarcat latin de Jérusalem et dans un esprit de rencontre et de respect de toutes les réalités religieuses présentes sur place : juifs, musulmans et chrétiens. Cette responsabilité fondamentale est partagée par chaque Chevalier ou Dame, qui comprend et perçoit que son engagement s'inscrit dans le cadre d'une participation vigoureuse à la vie de l'Église universelle et de nos Églises locales. Je voudrais souligner ces aspects ecclésiologiques car l'Investiture ne se fait pas en dehors de l'Église, ce n'est pas un acte privé, elle se fait dans un rite solennel qui est comme le point culminant d'un chemin parcouru et qui se poursuit. J'aimerais donc que cette vision devienne un élément d'identification de la participation à l'Ordre Équestre du Saint-Sépulcre ; il vous sera souvent demandé de répondre à des questions telles que : Mais vous, qui êtes-vous ? Quel sens cela a-t-il aujourd'hui de parler d'un Ordre comme le vôtre ? N'êtes-vous pas anachroniques ? En effet, je dois me demander : Qui suis-je en tant que Dame ou Chevalier ? Pourquoi est-ce que j’adhère à un Ordre qui porte le nom du Saint-Sépulcre de Jérusalem ? Est-ce que je le fais par vanité, par nostalgie d'un passé ou parce que j'ai une identité et une mission ? Est-ce que je veux vraiment contribuer à la vie de la Terre Sainte, aujourd'hui plus que jamais en proie à des conflits politiques, sociaux et religieux, et alors que tant de chrétiens abandonnent le Moyen-Orient, y compris la Terre de Jésus ? Si nous comprenons correctement notre Ordre, alors nous pouvons justifier notre appartenance, comme tant d'hommes et de femmes qui, dans le passé aussi, ont contribué à ce que la Terre du Seigneur ne soit pas privée de la présence des chrétiens et des pèlerins, et à ce que la mémoire de notre foi y reste vivante, enracinée là où le Seigneur a vécu, révélant le Mystère de Dieu et accomplissant son œuvre rédemptrice. Notre participation à l'Ordre a une dimension que l'on pourrait qualifier de spirituelle et sociale, répondant à l'actualité, voulant contribuer à ce « rêve » du Seigneur qui voyait en Jérusalem un lieu de paix et de bien. C’est pourquoi, comme vous le savez, chaque Investiture a lieu après une préparation et une formation approfondies de ses membres et implique une adhésion totale à la spiritualité de l'Ordre, à l'engagement de soutenir l'Église mère de Jérusalem et vos Églises locales. Les mots que saint Paul a écrit aux Romains indiquent clairement que « si quelqu'un n'a pas l'esprit de Christ, il ne lui appartient pas », c'est-à-dire l'esprit du Christ ressuscité qui donne la vie et nous rend débiteurs de la grâce de Dieu ; c'est par la grâce de Dieu que nous devenons « enfants de Dieu et cohéritiers de Christ ». Ce concept de « cohéritiers de Christ » me plaît beaucoup, car les Chevaliers et les Dames héritent du Christ leur mission et en portent les insignes qui les distinguent. L'Évangile de saint Jean nous rappelle que l'amour de Dieu nous conduit à garder en nous la parole de Jésus, ce qui nous apporte la paix, don inestimable qui nous permet de vivre dans la vérité, dans le témoignage fidèle et avec force dans la vie. Ces vertus ne sont-elles pas caractéristiques des Chevaliers et des Dames du Saint-Sépulcre ? Je voudrais conclure ces réflexions en invitant chacune et chacun à raviver en soi les sentiments d'appartenance à l'Ordre : nous ressentons la responsabilité et nous voyons la beauté de continuer, par analogie, le geste des « amis » du Seigneur qui l'ont accompagné dans les rues de Palestine, l'ont accueilli dans leur maison, lui ont offert l'hospitalité et l'ont soutenu dans sa prédication ; des amis pour toujours, même sous la croix, et qui ont pris soin de lui dans l'attente de la résurrection. Nous aimons penser que nous aimerions nous aussi faire le même geste que Joseph d'Arimathie et Nicodème, qui ont chéri le corps sans vie du Seigneur, ou celui de Marie de Béthanie, qui a oint les pieds du Seigneur d'huiles parfumées pour soulager sa fatigue : ils ont tous fait un geste de profond amour et de vénération envers le Maître. Nous entendons donc aussi prendre soin aujourd'hui d'un autre « Corps », le corps « mystique » du Christ : d'abord en Terre Sainte - en pensant aux fidèles, aux pauvres, aux réfugiés, aux familles sans travail, aux enfants qui étudient dans les écoles du Patriarcat, aux enfants en difficulté et à la paix religieuse ; puis à nos Églises locales (diocèses et paroisses), dont les « pieds » sont parfois fatigués, poussiéreux, et souvent blessés. Oui, chacun de nous est appelé à poursuivre le geste de Marie de Béthanie, de Joseph d'Arimathie et de Nicodème, en chérissant la personne du Seigneur vivant dans l'Église ; une Église qui apparaît parfois fragile dans son humanité à cause de la misère de ses enfants, mais qui, pour cette raison même, est aimée et sanctifiée par Lui ; un amour si évident dans le signe de la dernière Cène, lorsqu'Il a ceint ses vêtements, lavé les pieds de ses disciples et nous a donné l'Eucharistie. Nous sommes donc prêts à aimer cette Église pour laquelle le Christ a donné sa vie : une Église qui est « Mère de toutes les Églises » à Jérusalem et qui est « Mère » de nous tous dans nos Églises locales. Amen Source : Service des communications- Lieutenance de la Belgique Photo : © archives photographiques de la Lieutenance © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Le Fils de Dieu a un cœur humain !

Le Sacré Cœur de Jésus et le Cœur Immaculé de Marie sont deux solennités liturgiques relativement récentes, mais qui trouvent leur fondement dans les Écritures et la Tradition de l'Église. Avec le frère Claudio Bottini, nous vous invitons à tourner le regard vers le Calvaire afin d'approfondir, à travers les Écritures et l'enseignement du Magistère, les grâces qui jaillissent de ces deux cœurs. Fr. CLAUDIO BOTTINI, ofm Studium Biblicum Franciscanum «  Dans la Bible, le cœur désigne la personne et le siège de son être intérieur, de ses sentiments, de ses désirs, de sa volonté, de ses décisions. Ici, sur le Calvaire, le cœur du Christ nous a été donné, a été manifesté lorsque le soldat l’a blessé. De ce cœur, d'où ont jailli le sang et l'eau - symboles des sacrements de l'Église - est née l'Église. » «  Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. » (Mt. 11:28-30) Fr. CLAUDIO BOTTINI, ofm Studium Biblicum Franciscanum «  Le cœur de Jésus est déjà évoqué dans l'Évangile. Il en parle lui-même lorsqu'Il dit à ses disciples, dans un moment de fatigue, "venez et reposez-vous. Recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur". Jésus nous offre Son cœur : la douceur et l'humilité ne sont pas synonymes de faiblesse, de soumission. Devenir humble, devenir doux signifie prendre force et courage pour vaincre l'égoïsme, pour vaincre la froideur, pour s'approcher de bon cœur de ceux qui souffrent. » L'humilité et la douceur sont deux adjectifs que l'on doit apprendre à l'école de l'Évangile, à travers un long parcours de disciple. Fr. CLAUDIO BOTTINI, ofm Studium Biblicum Franciscanum «  Contempler le cœur du Christ, c'est mettre Son cœur à l'unisson du nôtre. Et donc le rendre doux, humble, capable d'aimer d'un amour fécond, fidèle, sans partage, d'aimer par l'Esprit Saint. C’est apprendre à aimer nos frères comme le Christ les a aimés. Fils de Dieu avec un cœur d'homme, Il a aimé tous les hommes d'un amour infini.  » Chaque jour, des milliers de pèlerins et de touristes du monde entier montent au Calvaire. En ce lieu, les frères commémorent la passion du Seigneur en parcourant le chemin de croix. Chaque jour, la messe est célébrée en différentes langues à l'endroit même où l'on commémore la mémoire du Seigneur, qui a donné Sa vie pour le salut de l'humanité. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © shutterstock.com photo

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Le président israélien s'engage à défendre la liberté religieuse

Le président israélien Isaac Herzog a rencontré les représentants de Églises chrétiennes mercredi 9 août à Haïfa. Il a redit, au nom de l’État d’Israël, son engagement à défendre « pleinement la liberté de religion et de culte en Israël », alors que les violences contre les chrétiens se multiplient. De nombreux membres de la communauté chrétienne de Haïfa sont descendus dans la rue ces dernières semaines pour protester contre les récentes incursions de groupes juifs radicaux dans les lieux saints chrétiens. À la suite de ces épisodes de violence, le président d'Israël, Isaac Herzog, a effectué une importante visite au monastère carmélitain de Stella Maris à Haïfa, lui-même concerné par ces tensions. La visite, mercredi 9 août, était de nature privée, le président Herzog étant accompagné de son épouse et d'une petite délégation de fonctionnaires. « Nous devons respecter les membres de toutes les religions, nous y sommes attachés depuis le début de notre existence. Aime ton prochain comme toi-même », a déclaré le président israélien. Isaac Herzog a souligné que « ces derniers mois, nous avons assisté à de graves phénomènes contre les confessions chrétiennes en Terre Sainte. Nos frères et sœurs, citoyens chrétiens, qui se sentent agressés dans leurs lieux de prière, dans leurs cimetières, dans les rues. Je considère ce phénomène extrémiste comme inacceptable à tous points de vue. Ce phénomène doit être éradiqué et je suis reconnaissant à la police et aux autres forces de l'ordre de prendre cette affaire au sérieux ». Personne ne devrait se sentir menacé, a-t-il estimé. « Mon message aux chrétiens résidant en Israël et aux fidèles du monde entier est que les communautés chrétiennes sont sûres, sécurisées et prospères en Terre Sainte », a conclu le président. La réunion a également été suivie par le chef de la police, Yaakov Shabtai. Une visite qui donne de l’espoir Le patriarche de Jérusalem, le cardinal désigné Pierbattista Pizzaballa, s'est exprimé au nom de toutes les communautés chrétiennes de Terre Sainte. Il a remercié le président israélien et les membres de sa délégation pour leur soutien. « Nous devons travailler ensemble pour renforcer le dialogue de solidarité et d'amour entre nous ,» a-t-il déclaré. « Nous vivons dans les mêmes lieux, côte à côte, et nous devons vivre en paix, construire notre avenir ensemble et nous soutenir les uns les autres », a-t-il ajouté, car « nous sommes tous enfants du même Dieu ». Don Piotr Żelazko, vicaire patriarcal des catholiques de langue hébraïque en Israël a commenté cette rencontre sur Radio Vatican-Vatican News. « La visite du président signifie un engagement à relever les défis et les préoccupations concernant la violence contre les chrétiens. En s'engageant avec des chefs spirituels et des représentants de diverses confessions, cette étape importante souligne le dévouement commun à cultiver une atmosphère de tolérance, de dialogue et d'unité ». À ses yeux, « la présence du commissaire Yaakov Shabtai, chef de la police d'Israël, porte un sentiment d'espoir, indiquant un pas positif vers la promotion d'un cadre plus étroit de paix, de compréhension mutuelle et de coexistence harmonieuse ». La visite présidentielle au monastère de Stella Maris représente « un symbole de la détermination collective à surmonter l'adversité et à ouvrir la voie vers un avenir plus compatissant et compréhensif », a insisté don Żelazko. Rencontre entre le président palestinien et le patriarche de Jérusalem Par ailleurs, informe le Patriarcat latin de Jérusalem, mercredi 9 août également, le président Mahmoud Abbas, président de l'État de Palestine, a accueilli dans le district de Ramallah le cardinal Pierbattista Pizzaballa et sa délégation. En présence du Dr. Ramzi Khoury, président du Haut Comité Présidentiel des Affaires des Églises en Palestine, et de quelques membres, Mahmoud Abbas a félicité Mgr Pizzaballa pour sa nomination en tant que cardinal de la Ville Sainte, déclarant qu’il s’agissait une source de fierté pour «tous, chrétiens et musulmans». «Il nous incombe de travailler à la justice et à la paix dans la région», a-t-il ajouté. Mahmoud Abbas a affirmé qu'il poursuivait ses efforts pour parvenir à la paix pour le peuple palestinien. Il a terminé en envoyant un message de paix au Pape François, lui souhaitant une bonne santé et des bénédictions. Père Paweł Rytel-Andrianik – Cité du Vatican Source: Site Web Vatican News Photo : © archives photographiques personnelles lds

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Mgr Pizzaballa demande le respect des droits contre les violences anti-chrétiennes

Le patriarche latin de Jérusalem prend acte de l'augmentation des menaces et des intimidations à l'encontre de la communauté chrétienne en Terre Sainte. Dans un entretien à Radio Vatican-Vatican News, le futur cardinal Pizzaballa appelle à ne pas répondre par la violence: « Nous ne voulons pas de protection mais le respect des droits ». Depuis quelques mois, les actes d'intimidation, de menace et de violences à l'encontre des chrétiens de Terre Sainte se multiplient, en particulier sur le territoire israélien. Des églises ont été vandalisées, une statue du Christ détruite, un cimetière protestant profané et, plus récemment, des extrémistes juifs ont tenté d'occuper des églises dans la ville de Haïfa. Bien qu'il s'agisse d'une petite minorité, qui ne représente, ni ne bénéficie du soutien de la majorité des Israéliens, ces extrémistes juifs risquent de provoquer une explosion de violence, contre laquelle s'élèvent déjà des voix de responsables religieux de Terre Sainte, chrétiens et non-chrétiens. Dans un entretien accordé aux médias du Vatican, le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Pierbattista Pizzaballa, qui recevra la barrette cardinalice des mains du Pape François le 30 septembre prochain, exprime son inquiétude face à la multiplication des actions violentes, mais souhaite conserver un brin d'espérance, dans un contexte socio-politique très complexe. Le patriarche appelle à l'application de la loi et au respect des garanties pour les communautés religieuses. Votre Béatitude, depuis quelques mois, on assiste à une recrudescence des intimidations et des violences à l'encontre des chrétiens en Terre Sainte, notamment sur le territoire d'Israël. Quelle est la situation? Malheureusement, c'est vrai, nous avons assisté à une augmentation des attaques au cours de cette dernière période. Disons que ces affrontements, ces crachats, ces accusations, ces insultes, ne sont pas nouveaux. Mais l'augmentation exponentielle de ces phénomènes, surtout dans la région de Jérusalem, dans la Vieille ville, est devenue un sujet de préoccupation et une question à l'ordre du jour qui inquiète à la fois la communauté chrétienne et les autorités israéliennes. Ces dernières disent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher cela, sans grand succès jusqu'à présent. Quel contexte rend possible cette augmentation des actions violentes? C’est très difficile à savoir... Il y a plusieurs aspects à prendre en compte. Tout d'abord, il y a une formation et une éducation dans certains milieux juifs, mais il ne faut pas généraliser. La grande majorité de la population juive israélienne, même religieuse, n'a rien à voir avec cela. Ces derniers mois, nous avons également vu de nombreux rabbins écrire et s'exprimer publiquement contre ces phénomènes, mais il est également vrai qu'il y en a qui incitent à tout cela. Il y a aussi une nouvelle génération de colons, mais ils ne sont pas seuls, qui sont moins habitués à rencontrer des réalités différentes des leurs. Il y a un climat général de violence dans le pays, que nous avons constaté à la fois dans la société israélienne et dans la société palestinienne. Cette culture générale de polarisation affecte tout cela. Quels sont les risques? Car nous pouvons supposer que la situation génère de la tension au sein de la communauté chrétienne... D'une part, le problème est que ces phénomènes augmentent, peut-être aussi soutenus, comme je l'ai dit, par un certain contexte culturel religieux; d'autre part, cependant, il y a aussi une communauté chrétienne qui se sent l'objet d'attaques aveugles basées sur la violence religieuse, la haine religieuse, le mépris religieux. Cela crée à son tour, même au sein de la communauté chrétienne, des tensions, du mécontentement et parfois, souvent même, de la colère. Vous parlez de la Vieille ville de Jérusalem, mais à Haïfa des événements inquiétants, différents, ont lieu… À Haïfa, il y a un phénomène différent lié à une personne spécifique, le rabbin Berland, qui est un peu hors de contrôle et qui, avec ses disciples, est convaincu qu'à Stella Maris, dans l'église des Carmélites, se trouve la tombe du prophète Élisée, qui n'existe pas en réalité. Il s'agit plutôt d'un phénomène sectaire. Ce rabbin a également été emprisonné pour différents types d'accusations. Il s'agit d'un phénomène légèrement différent, qui crée toutefois beaucoup de nervosité au sein de la communauté chrétienne, qui nous accuse même parfois, nous les chefs religieux, en disant: Que faites-vous? Pourquoi n'intervenez-vous pas? Pourquoi ne vous exprimez-vous pas contre ce phénomène? Selon vous, les lieux chrétiens ne sont-ils pas suffisamment protégés? Nous ne voulons pas de protection, nous voulons des garanties, nous voulons des droits: nous voulons vivre en citoyens libres dans un état démocratique. Qui peut intervenir aujourd'hui et apporter ces garanties? C'est aux autorités du pays -Israël, les Israéliens, la Palestine et les Palestiniens- de faire en sorte que toutes les réalités de la terre, quelle que soit leur appartenance religieuse, culturelle, ethnique ou autre, soient garanties. Avez-vous des réponses de la part des autorités ? Nous sommes en contact avec la police. Nous avons parlé au chef de la police, nous l'avons rencontré. Il est sous pression parce que les médias ont créé beaucoup de pression, ce qui est positif en ce sens. Les premiers résultats sont là, en ce sens que certaines personnes ont été arrêtées, mais il reste encore beaucoup à faire. Je dois dire que le gouvernement accorde moins d'attention à la question, peut-être parce qu'il a d'autres priorités. Le président de l'État d'Israël est très actif et s'est exprimé très clairement, publiquement, contre cela. Y a-t-il un lien, selon vous, entre l'augmentation de cette violence et la gouvernance politique du pays? On m'a déjà posé cette question à plusieurs reprises. Je vois ce qui nous arrive comme une sorte de dommage collatéral. Je ne pense pas que le gouvernement s'en prenne aux chrétiens. Mais il est vrai que ce gouvernement a créé un climat très tendu dans le pays: on parle de "suprématie juive". Cela peut évidemment avoir une influence, même indirecte. Parleriez-vous aujourd'hui de persécution des chrétiens? Non. Quand on parle de persécution, je pense à ce que les islamistes radicaux ont fait en Syrie et en Irak. Nous ne sommes pas dans cette situation. Il y a des problèmes, c'est sûr, mais nous ne sommes pas persécutés. Quelles sont vos raisons d'espérer? Les raisons d'espérer sont toujours là parce que ces situations ont aussi créé des réactions fortes, souvent beaucoup plus fortes au sein de la société israélienne, même religieuse, plus souvent que chez les chrétiens. Je crois que cette prise de conscience d'un problème au sein de la société israélienne portera ses fruits avec le temps. Jean-Charles Putzolu - Cité du Vatican Source: Site Web Vatican News Photo :  © Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org

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St. Ignace de Loyola en Terre Sainte

  P. DAVID NEUHAUS, sj Compagnie de Jésus " C’est dans son lit, alors qu’il se remettait d'une terrible blessure reçue au combat, qu’à travers la lecture de livres sur le Christ et les saints, saint Ignace se mit à réfléchir à ce qu'il pourrait faire pour s’engager sur cette voie... Il associa immédiatement cette quête à Jérusalem. " Un pèlerin exceptionnel. C'est le 4 septembre 1523 que Jérusalem est apparue pour la première fois à saint Ignace de Loyola, le fondateur de la Compagnie de Jésus. Aujourd’hui, 500 ans se sont écoulés depuis ce "voyage sacré", qui a commencé et s'est achevé dans la ville sainte. P. DAVID NEUHAUS, sj Compagnie de Jésus "C’était un pèlerin régulier. Il avait des guides Franciscains, il vivait avec eux, mais il y avait en lui ce désir ardent de rester en Terre Sainte, de s’y ancrer. La visite des lieux saints lui apportait toutefois une grande consolation. Il vit le Cénacle, le Mont Sion – où il vécut probalement avec les Franciscains – le Saint Sépulcre, où il assista à la messe et participa aux processions, le Mont des Oliviers, Ein karem, Bethléem, Jéricho et le Jourdain. Lorsqu'il finit par demander au Custode de l’époque, le responsable des Franciscains, la permission de rester, ce dernier lui répondit que c’était impossible. Et bien que son désir de vivre à Jérusalem pour travailler pour les bonnes âmes l'ait animé pendant de nombreuses années, il accepta cette réponse. Son obéissance caractérise celle que les jésuites doivent montrer envers l'autorité de l'Église." Une fois saint Ignace de Loyola de retour de pèlerinage, c’est en 1540 à Rome que la Compagnie de Jésus est approuvée. À Jérusalem, cet ancien ordre est présent depuis 1913 au sein de l'Institut biblique pontifical de la ville. Une présence qui se veut un signe concret du désir du saint d'être en contact avec les lieux où le Seigneur a vécu. P. MIGUEL ANGEL GARCIA, sj Vice-Supérieur de la Compagnie de Jésus en Terre Sainte " Depuis lors, nous sommes impliqués dans diverses activités, toutes liées au monde biblique. D'abord par le biais de l'archéologie puis, depuis 30/40 ans, en tant que campus de l'institut à Rome, afin d’offrir à nos étudiants un moyen de passer un certain temps ici pour étudier. Mais la présence de la Compagnie de Jésus va bien au-delà. Depuis 40 ans, des jésuites travaillent à l'université de Bethléem ; dirigent l'institut Tantur ; et sont présents aux côtés des migrants, notamment en leur apprenant l'anglais. Certains de nos confrères organisent aussi des retraites, enseignent au séminaire local ou sont des leaders spirituels. " Source: Site Web Christian Media Center Photo: © shutterstock.com photo

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Les Jeunes de Terre Sainte se préparent aux JMJ 2023

En préparation des prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse 2023 à Lisbonne, où ils rencontreront S.S. le pape François du 1er au 6 août, les Jeunes de Terre Sainte ont organisé une messe de célébration en Palestine et en Galilée. Samedi 22 juillet 2023, Sa Béatitude Pierbattista Pizzaballa, Patriarche latin de Jérusalem, a célébré la messe en l'église de l'Annonciation à Beit Jala. Elle a été concélébrée par Mgr Américo Manuel ALVES AGUIAR, évêque auxiliaire de Lisbonne, également en charge de l'organisation des JMJ de cette année. Mgr Manuel a également été élu, avec Sa Béatitude, nouveau cardinal de l'Église catholique. Dans son homélie, le Patriarche a évoqué le grand nombre de jeunes participants de notre diocèse. Il a déclaré : "C'est un signe de la vitalité de notre vie paroissiale". Commentant la lecture de l'Évangile - Mt. 13, 24-43, Mgr Pizzaballa a encouragé les jeunes à ne pas se concentrer sur les mauvais fruits (l'ivraie), mais plutôt sur les bons fruits (le blé). "Vous devez être le bon grain, qui porte beaucoup de fruits, en passant votre temps à faire de bonnes actions. C'est ainsi que le Royaume de Dieu se manifestera sur la terre, et en particulier ici en Terre Sainte", a-t-il conclu. Dimanche 23 juillet 2023, Mgr Rafiq Nahra, vicaire patriarcal latin en Israël, a célébré une messe pour les jeunes de Galilée, en l'église Saint-Joseph de Shafa'amer. La messe a également été concélébrée par Mgr Manuel. Au cours de son homélie, Mgr Manuel a exprimé sa grande joie de se rendre en Terre Sainte avant les JMJ et de rencontrer les jeunes. "Cela répond à la demande et au désir de S.S. le pape François d'être proche des jeunes de l'Eglise, en particulier de ceux qui ne seront pas en mesure de participer cette année, notemment en Ukraine". Il a également souligné l'importance de la participation des Jeunes de Terre Sainte, "la terre de Jésus et le lieu où notre foi a commencé". Il a terminé en demandant à l'assemblée de prier pour ces JMJ, afin qu'elles portent beaucoup de fruits dans la vie des participants. Miral Atik & Natalie Matar    Source: Site Web Patriarcat Latin de Jérusalem Photo : © Patriarcat Latin de Jérusalem

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Semer des graines d’espoir : les mots du Pape François à la fin de la ROACO

Le 22 juin, la 96e assemblée plénière de la Réunion des Œuvres d’Aide aux Églises Orientales (ROACO) s’est achevée à Rome par une rencontre avec le pape François.  L'Assemblée, présidée par Mgr Claudio Gugerotti, préfet du Dicastère pour les Églises orientales et président de la ROACO, a couvert divers sujets, notamment la situation en Terre Sainte, en Turquie et en Iran. Les participants ont également entendu un groupe de jeunes venus à Rome pour l’occasion, issus de 13 pays. FR. FRANCESCO PATTON, ofm Custode de Terre Sainte «  Cette année, la ROACO, la Réunion des Oeuvres d’Aide aux Églises Orientales, a été particulièrement importante, parce que nous avons également reçu des nouvelles concernant les actualités brûlantes des Églises orientales. Non seulement des informations sur la réalité du Moyen-Orient, mais aussi sur la réalité de la Turquie, de l’Éthiopie et de l’Iran. Pour nous, il s’agit d’informations très précieuses. » La situation en Terre Sainte a été présentée par le Nonce Apostolique de Terre Sainte, Mgr Adolfo Tito Yllana, le Frère Francesco Patton, Custode de Terre Sainte, et le Vice-Chancelier de l'Université de Bethléem, Peter Bray. Ont également été communiquées des informations sur la collecte 2022 Pro Terra Sancta. Une journée entière a également été consacrée à l'écoute des jeunes. FR. FRANCESCO PATTON, ofm Custode de Terre Sainte « La présence de ces jeunes a été très positive, car ils ont pu développer des réflexions qui nous ont ensuite permis à tous de travailler ensemble, dans l’unité. Ce qui m'a le plus frappé chez eux, c'est leur flagrant désir d'être actifs au sein de l'église locale, ainsi que leur désir de voir leurs églises d’origine et les rites auxquels ils appartiennent en tant que réalités vivantes et actuelles, et pas simplement en tant que sorte de musée, de liturgies mortes. Non, ils vivent pour des églises vivantes, qui malheureusement souffrent terriblement, surtout à cause des guerres et de l'émigration. J’ai vraiment été très frappé par le désir très fort de ces jeunes de ne pas être passifs, d'être actifs au sein de l'Église.  » Le mot " compassion " a été au centre du discours donné par le Pape, en hommage aux efforts récents de la ROACO " pour aider à soigner les blessures causées par le tremblement de terre en Turquie et en Syrie, au milieu de la souffrance quotidienne de peuples durement éprouvés ". " Je vous remercie pour le grand engagement avec lequel vous aidez l'Ukraine à soutenir les personnes déplacées et les réfugiés ", a également déclaré le Saint-Père. Le pape François a également rappelé l'exhortation apostolique Ecclesia in Medio Oriente, au sujet de laquelle, dix ans après sa publication, la ROACO a récemment organisé une grande réunion à Chypre. Dans ce document, Benoît XVI encourageait les jeunes à " cultiver continuellement la véritable amitié avec Jésus par la force de la prière ". Le Custode de Terre Sainte a également rappelé l’importance de l'appel à la solidarité des chrétiens du monde entier. FR. FRANCESCO PATTON, ofm Custode de Terre Sainte « Les gens doivent connaître la souffrance des chrétiens vivant dans les territoires des Églises orientales. Il est tout aussi important pour chacun de trouver des moyens d'exprimer sa proximité par la prière, véritable moment de communion avec ces frères et sœurs qui souffrent dans les pays où l'Église est persécutée. Là où elle est réduite au minimum, la solidarité concrète est d’autant plus importante.  » Source:  Site Web Christian Media Center Photo : © archives photographiques personnelles lds

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Bienvenue à Monseigneur Luc Terlinden

C’est avec joie que nous avons appris la nomination du Chanoine Luc Terlinden, vicaire général de l’archidiocèse de Malines-Bruxelles pour succéder au Cardinal Jozef De Kesel en tant qu’Archevêque. Nous nous réjouissons beaucoup d’accueillir un jeune archevêque, riche d’un solide bagage tant intellectuel que pastoral ou linguistique. Issu d’une famille nombreuse, très proche de la jeunesse catholique, maitrisant parfaitement ses dossiers, le Chanoine Luc Terlinden est apprécié de tous et possède tous les atouts pour mener à bien une tâche particulièrement difficile. Nous lui souhaitons la bienvenue et un apostolat fécond à la tête de l’église de Belgique. Toute notre reconnaissance va aussi à Monseigneur De Kesel pour le remarquable travail accompli. Philippe Petit Source :  Service des communications- Lieutenance de la Belgique Photo :  © Archidiocèse de Malines-Bruxelles © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Veillée œcuménique de la Pentecôte 2023

Chers frères et sœurs, Que le Seigneur vous donne la paix ! Le passage des Actes des Apôtres que nous avons entendu lors de la deuxième lecture n'exprime pas seulement le moment de la naissance de l'Église, une et indivisible ; il contient aussi une précieuse indication concernant non seulement l'identité de l'Église universelle, mais également notre identité en tant qu'Église de Jérusalem, notre vocation spécifique. Dans la ville de Jérusalem, il y avait déjà à l'époque des habitants issus de différentes nations, avec des langues et des cultures différentes. Il s'agit d'un signe de la pluralité des expressions existant dans le monde, voulue par Dieu, et première conséquence de la liberté humaine. Nous le constatons dès le début de la création : les premiers chapitres du livre de la Genèse nous montrent bien que l'humanité, issue d'Adam et d'Ève, a toujours été plurielle. C'est précisément pour cette raison que ces chapitres contiennent de nombreuses descriptions de peuples, de nations et de langues qui, bien que différents, sont néanmoins en harmonie les uns avec les autres, car unis par une même descendance. C'est dans le célèbre chapitre 11 de la Genèse, avec la "Tour de Babel", que les choses changent. Nous lisons que "Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots" (Gn 11:1). Babel symbolise peut-être la première idéologie de l'histoire, la première tentation de ce que nous appellerions aujourd'hui la "pensée unique". N'avoir qu'une seule langue, être uniforme et sans différences, n'est pas conforme au désir de Dieu pour l'homme, créé à Son image et à Sa ressemblance, et libre. À Babel, l'homme a voulu se faire comme Dieu - une tentation qui a toujours existé et qui revient sans cesse - et imposer un ordre unique à tous. C'est pourquoi Dieu a dit : "Allons! descendons, et là confondons leur langage, afin qu'ils n'entendent plus la langue, les uns des autres" (Gn 11:7). Et il en fut ainsi. Toutefois, lors de la Pentecôte, selon les Actes des Apôtres, nous constatons un phénomène différent, qui reflète la blessure ouverte à Babel : "la multitude s'assembla, et fut confondue de ce que chacun les entendait parler dans son propre langage." (Actes 2:6). Il y avait des "Parthes, Mèdes, Elamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée, de la Cappadoce, du Pont, de l'Asie, de la Phrygie, de la Pamphylie" (Ac 2:9, 11)... En d'autres termes, il y avait une longue liste de noms et de nations, de cultures différentes, comme dans les premiers chapitres de la Genèse, mais tous unis dans une compréhension mutuelle ("chacun les entendait parler dans son propre langage"). L'amour de Dieu qui a été versé dans nos cœurs, le feu de l'Esprit Saint qui nous a été donné, n'a pas seulement effacé les peurs qui nous enfermaient et nous paralysaient dans nos cénacles, ne nous a pas seulement purifiés de nos péchés, mais a aussi ouvert nos cœurs à une nouvelle unité, nous a rendus à nouveau capables de nous comprendre les uns les autres, sans pour autant effacer nos différentes origines, cultures et langues. Exactement comme avant Babel. C'est ainsi qu'est née l'Église, à Jérusalem, à la Pentecôte, lorsque chacun, tout en restant lui-même, est devenu partie intégrante de l'autre, l'a compris, s'est uni à lui pour célébrer "les merveilles de Dieu" (Ac 2:11). L'Église doit continuellement se référer à cet événement pour rester fidèle au mandat reçu et être le lieu de la rencontre entre le ciel et la terre, pour être l'expression visible du désir de Dieu pour toute l'humanité. Comme je l'ai dit au début, l'événement de la Pentecôte décrit aussi très bien la vocation spécifique de notre Église de Jérusalem, l'Église mère. Quand je dis "Église de Jérusalem", je n'entends pas ici une dénomination spécifique, mais toutes nos différentes appartenances qui, ensemble et seulement ensemble, constituent l'unique Église du Christ. Ici à Jérusalem, aujourd'hui, nous appartenons nous aussi à des cultures, des traditions, des rites et des identités très différentes. D'une certaine manière, nous sommes comme la Jérusalem des Actes des Apôtres. Les noms de nos nations, nos langues et nos différentes appartenances ont changé, mais nous avons conservé les mêmes expressions de diversité. Notre vocation spécifique, notre mission, ce à quoi nous, les habitants chrétiens de Jérusalem, sommes appelés, est de rendre visible non seulement notre diversité, mais aussi cette compréhension mutuelle, premier fruit du don de l'Esprit. Une compréhension qui est devenue difficile à cause de nos péchés, commis au cours des siècles et qui, dans le passé, nous ont même rendus hostiles les uns aux autres. La présence à Jérusalem d'églises, de rites et de charismes différents est donc constitutive de l'identité chrétienne de la ville sainte. Si nous étions tous pareils, nous serions Babel, et non Jérusalem. Néanmoins, il nous faut nous purifier, demander pardon pour nos divisions et travailler tous ensemble pour que, comme il y a deux mille ans, de l'Église mère de Jérusalem jaillisse à nouveau ce feu qui brûle toute incompréhension et toute peur, et nous fait sortir de nos cénacles pour annoncer les merveilles de Dieu. Si nous sommes réunis ici aujourd'hui, dans toute l'expression de nos différentes confessions, c'est précisément pour cette raison, pour exprimer notre désir et notre engagement à faire partie de l'Église Mère qui, depuis la Ville Sainte, continue d'annoncer au monde que le Christ est le Kyrios, et ce de différentes manières, langues et expressions, mais toujours unie par le même amour, par le même feu qui brûle dans les cœurs de toutes nos communautés. Le passage de l'Évangile, qui nous présente le don de l'Esprit Saint selon la version de l'apôtre Jean, nous offre d'autres éléments de réflexion. Après la résurrection et avec le don de l'Esprit, le cœur des disciples s'ouvre à une nouvelle compréhension des "merveilles de Dieu" : Jésus est présent au milieu d'eux d'une façon nouvelle et stable ("il était là au milieu d’eux", 20:19) ; et la présence du Seigneur crucifié et ressuscité donne une joie nouvelle ("les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur", 20:20). Le don de l'Esprit est aussi le début d'une nouvelle création ("il souffla sur eux et il leur dit : 'Recevez l’Esprit Saint'", 20:22) : il confère la paix ("La paix soit avec vous", 20:19, 20) et le pardon des péchés ("À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis", 20:23). Si les Actes des Apôtres nous appellent à la compréhension mutuelle et à l'unité dans la diversité, le passage de l'Évangile nous indique comment exprimer concrètement cette unité. Tout d'abord, en étant conscients d'être habités par la présence du Ressuscité. Cette présence se manifeste par la joie qui caractérise nos communautés : nous appartenons au Ressuscité, nous sommes donc une nouvelle création, nous nous sommes dépouillés du vieil homme et de ses œuvres, et nous ne pouvons donc plus nous laisser être tristes et découragés. Nous sommes également engagés dans la construction de la paix, qui est le premier don de l'Esprit. Dans cette ville qui est la nôtre, marquée par tant de douleur et de division, nous sommes l'Église du Christ, fidèle à notre vocation, lorsque nous sommes capables de construire des opportunités de paix et de rencontre, lorsque nous ne permettons pas au Diviseur de mettre fin à notre travail pour résoudre les conflits, même au prix d'un éternel recommencement. Notre but n'est pas d'atteindre un résultat, de réussir dans nos entreprises, mais simplement d'exprimer sans cesse dans nos œuvres l'amour de Dieu qui nous soutient et nous pousse à sortir de nous-mêmes, et que l'Esprit nous a inculqué. Il ne peut y avoir d'unité si nous ne sommes pas capables de pardonner, sans quoi il ne peut y avoir de justice. Telle est, en effet, notre expérience de personnes sauvées, de ceux qui, en rencontrant le Ressuscité, sont vraiment devenues une nouvelle création. Je ne sais pas si nous, l'Église de Jérusalem, sommes vraiment là où le Seigneur nous appelle à être ; si nous sommes vraiment fidèles à cette vocation particulière qui est la nôtre, si nous sommes capables de nous aimer les uns les autres de cette manière, si nous sommes vraiment disposés à travailler pour la paix et à construire une justice jamais séparée du pardon, si nous sommes une communauté joyeuse. Mais je sais avec certitude que ce feu qui brûlait dans le cœur des disciples il y a deux mille ans continue de brûler au sein de l'Église, et que, malgré nos péchés et nos infidélités, il ne cessera pas d'être, ici et dans le monde, une source de joie, de paix et de pardon. Bonne fête à vous tous, et merci d'avoir accepté d'être présents, ici, aujourd'hui, pour renforcer notre "unité différente". Bonne Pentecôte à tous ! †Pierbattista Pizzaballa Patriarche latin de Jérusalem Source: Site Web Patriarcat Latin de Jérusalem Photo : © Patriarcat Latin de Jérusalem

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