Nouvelles de la Terre Sainte

Emmaüs Al Qubeibeh : un des lieux qui rapelle l'apparition du Seigneur ressuscité

L'une des apparitions du Christ après la Résurrection eut lieu à Emmaüs, à deux de ses disciples, Siméon et Cléophas, qui reconnurent le Maître après que Jésus eut rompu le pain avec eux. En Terre Sainte, cet épisode biblique est célébré le lundi de Pâques par les Franciscains d'Emmaüs Al Qubeibeh, où se trouve le sanctuaire de la manifestation de Jésus, lieu qui commémore la rencontre de Jésus avec les deux disciples. Fr. FRANCESCO PATTON, ofm Custode de Terre Sainte «  Nous sommes arrivés ici à Emmaüs Qubeibeh, qui est l'une des identifications possibles du lieu raconté par saint Luc au chapitre 24. Emmaüs Qubeibeh se trouve à 11 km de Jérusalem. Lorsque nos archéologues du Studium Biblicum Franciscanum étaient prisonniers ici pendant la Seconde Guerre mondiale, ils ont fait des fouilles et les ruines qu'ils ont trouvées ont mis en évidence un village de l'époque de Jésus. » Parfois dans le sanctuaire, F. Francesco Patton, Custode de Terre Sainte, a présidé la célébration à laquelle ont participé de nombreux franciscains, des religieux et les quelques chrétiens locaux d'Emmaüs Al Qubeibeh, dont la population est majoritairement musulmane. Fr. ARTURO VASATURO, ofm Administrateur du sanctuaire d'Emmaüs «  Notre relation avec les musulmans a toujours été tranquille parce que nous, les frères, sommes venus pour servir. La communauté musulmane qui vit ici est très attachée au couvent car dans le concept du couvent il y a le terme "der". "Der" signifie "là où vous vivez", donc les gens du coin voient d'un bon œil ceux qui se consacrent au Seigneur et tous nos employés sont des locaux. Au cours de ces 100 ans, les habitants de la région ont toujours travaillé ici, de sorte que nos relations avec eux ont toujours été bonnes. » Dans son homélie, le F. Francesco Patton a déclaré que " Jésus enseigne aux disciples, à travers l'Évangile, le mystère de Pâques ". Et pendant la célébration, il a béni deux nouvelles sculptures à l'intérieur du Sanctuaire. Fr. FRANCESCO PATTON, ofm Custode de Terre Sainte «  Au cours de la célébration, nous avons également béni ces deux bas-reliefs qui proviennent d'Ortisei, dans le Val Gardena, au nord de l'Italie. Ils sont l'œuvre du sculpteur Willy Messner et ont été offerts par une bienfaitrice pour rappeler deux passages fondamentaux de l'Évangile d'Emmaüs : Jésus marchant avec les disciples en expliquant les Écritures (dans le bas-relief, Jésus explique un passage d'Isaïe) et ensuite Jésus qui est invité à rester pour le dîner et se reconnaît dans le geste de bénir puis de rompre le pain. Ces deux sculptures, ces deux bas-reliefs, aideront les pèlerins, dès qu'ils pourront revenir, à méditer sur l'Évangile d'Emmaüs et sur le mystère qui nous fait nous souvenir et vivre dans ce lieu si beau et si spécial. » Selon le récit de l'Évangile de Luc, Jésus s'est assis à table, a pris le pain, l'a béni, l'a rompu et l'a servi aux deux disciples qui l'ont reconnu dans ce geste. Ce geste de Jésus a été répété par F. Francesco Patton, qui a distribué des pains en souvenir de la manifestation du Christ à Siméon et Cléophas.  » Source : © Terra Santa News - https://www.cmc-terrasanta.com/fr Photo : © Custodia Terrae Sanctae Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Chapelle de la Condamnation : dans les pas de l'agneau immolé

Ici, l'Evangile raconte : Pilate prit Jésus et le fit flageller. Les soldats, ayant tressé une couronne d'épines, la lui mirent sur la tête, et ils le revêtirent d'un manteau de pourpre ; puis, s'approchant de lui, ils lui dirent : « Salut, roi des Juifs ! » Et ils le frappèrent. À l'intérieur du couvent de la Flagellation se trouvent deux chapelles : la première commémore la Flagellation de Jésus et la seconde sa Condamnation à mort. Le sanctuaire est également appelé « Litostroto », un mot d'origine grecque signifiant «  sol en pierre », en raison du pavage millénaire qui y est conservé. Fr GIUSEPPE GAFFURINI, ofm Gardien du Couvent de la Flagellation – Jérusalem «  Cette chapelle de 1902, est l'œuvre d'un franciscain allemand -Wendelin Hinterkeuser. Elle suit les traces laissées par une chapelle antérieure. Elle a été décorée par l'école des « Nazaréens » avec l'image de Ponce Pilate se lavant les mains, et celle, très particulière de Jean l'Evangéliste qui, avec son manteau, couvre les yeux de la Vierge pour qu'elle ne voie pas le corps défiguré de la flagellation de son fils. On y trouve aussi 2 statues de la fin du 19ème siècle de l'école espagnole, qui représentent l'Ecce Homo, et Jésus chargé de la croix. Celle de l'Ecce Homo a malheureusement été vandalisée le 2 février 2023. » En amont de la Semaine Sainte, les pèlerinages de Carême de la Custodie se sont arrêtés à la chapelle de la Condamnation. La Sainte Messe a été présidée par le Frère Gregor Geiger, professeur du Studium Biblicum-Franciscanum, et concélébrée par les nombreux frères présents. Dans son homélie, le frère Alessandro Coniglio a poursuivi la réflexion sur les passages du prophète Isaïe, où Jésus, le Serviteur souffrant, " s'est offert en sacrifice de réparation ". Fr ALESSANDRO CONIGLIO, ofm Professeur Studium Biblicum Franciscanum – Jérusalem " Il est évident que contempler ici Jésus chargé de la croix ne signifie pas rester dans une contemplation purement statique de ce qu'est son mystère, mais cela signifie nous faire porter nous aussi le poids du péché du monde, c'est-à-dire imiter les pas de l'agneau immolé. " " Cela signifie imiter ce don que Jésus fait de lui-même, imiter l'offrande de sa vie, une offrande qu'il fait au Père, précisément parce qu'il veut, par ses douleurs, vaincre notre péché, notre culpabilité, notre iniquité. " " Nous aussi, nous sommes appelés à imiter l'agneau sacrificiel, à nous immoler en nous offrant à notre tour à Dieu pour le salut de l'humanité, de nos frères et sœurs. " Source: Site Web Christian Media Center Photo : © archives photographiques personnelles lds Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Écoles Terra Sancta : entre innovations pédagogiques et défis financiers

Les écoles Terra Sancta, qui ont des racines historiques profondes, sont l’un des piliers les plus importants du renouveau culturel arabe en Terre Sainte. Fr. IBRAHIM FALTAS, ofm Vicaire de la Custodie de Terre Sainte et director des écoles Terra Sancta «  La plus ancienne école du Moyen-Orient est l'école Terra Sancta de Bethléem, fondée en 1598.  » La Custodie de Terre Sainte, responsable de ces écoles, s'efforce de les gérer en tenant compte de l'évolution des sciences de l'éducation, en maintenant des normes de qualité très élevées, en répondant aux besoins éducatifs des élèves, et en restant à la pointe de la pédagogie, malgré les défis croissants de l'éducation. Fr. IBRAHIM FALTAS, ofm Vicaire de la Custodie de Terre Sainte et director des écoles Terra Sancta «  Nous avons 18 écoles en Terre Sainte, en Jordanie, à Chypre et en Argentine. Grâce à Dieu, elles sont parmi les meilleures de la région. » Des rénovations des écoles sont actuellement en cours, et comprennent la restauration complète des écoles de Nazareth et d'Acre et de leurs infrastructures, l'ouverture d'un centre culturel et sportif unique et d’un theatre à l'école de Jérusalem… Bref, la liste est longue. Fr. ABDEL MASIH FAHIM, ofm Secrétaire général des écoles chrétiennes en Israël «  Dans notre école, nous avons essayé d'agrandir la classe de primaire, et nous en ouvrirons bientôt une nouvelle. » Les rénovations concernent également l'école franciscaine réservée aux handicapés. Fr. IBRAHIM FALTAS, ofm Vicaire de la Custodie de Terre Sainte et director des écoles Terra Sancta «  Il y a deux écoles dans la région de Beit Hanina, dont l'une pour les malvoyants. Et nous avons récemment ouvert une nouvelle branche pour les étudiants malentendants.  » Les écoles Terra Sancta s'engagent à être inclusives, en accueillant dans leurs classes des élèves musulmans comme chrétiens, tandis que l'école de musique Magnificat accueille également des élèves et des enseignants juifs, afin de répandre le principe de respect et d'éliminer les germes du racisme au sein de cette société diversifiée. Ces écoles sont réputées pour leurs normes éthiques et éducatives élevées. Fr. ABDEL MASIH FAHIM, ofm Secrétaire général des écoles chrétiennes en Israël «  Même le ministère de l'éducation reconnaît le niveau de nos écoles et l'excellence de nos étudiants et de nos centres. » Ce vaste projet de la Custodie de Terre Sainte, qui gère, entretient, rénove et équipe 18 écoles, avec plus de 1 300 employés, apportant ainsi d'énormes bénéfices à la communauté locale, nécessite un investissement très important. Fr. IBRAHIM FALTAS, ofm Vicaire de la Custodie de Terre Sainte et director des écoles Terra Sancta «  Rien qu'à Bethléem, le coût de nos deux écoles s'élève à environ 150 000 dollars par mois. » Fr. ABDEL MASIH FAHIM, ofm Secrétaire général des écoles chrétiennes en Israël «  L'agrandissement d’une école coûte des millions de dollars, et plus elle s’agrandit, plus nous avons besoin d'installations et d'entretien. » Le P. Abdel Masih Fahim, secrétaire général des écoles chrétiennes en Israël et directeur de l'école de Ramla, estime que le Ministère de l'éducation devrait couvrir 75 % des coûts de l'éducation, tandis que les parents devraient payer les 25 % restants. Mais la réalité est différente. Fr. ABDEL MASIH FAHIM, ofm Secrétaire général des écoles chrétiennes en Israël «  En fait, nous constatons que le ministère a progressivement réduit ces allocations jusqu'à ce que, selon les statistiques officielles, elles ne couvrent plus que 34 % des coûts. Qui prend en charge le reste ? Et qui paie les coûts de construction des bâtiments ? Et qui paie les coûts des installations et des services scolaires ? Le ministère ne couvre pas ces coûts et nous avons donc besoin de soutien.  » Il ne s'agit là que d'une petite partie des coûts énormes que la Custodie de Terre Sainte doit prendre en charge pour faire fonctionner ses écoles, car les conditions de guerre actuelles épuisent les fonds. Fr. IBRAHIM FALTAS, ofm Vicaire de la Custodie de Terre Sainte et director des écoles Terra Sancta «  La Custodie de Terre Sainte est dans une situation difficile, car la suspension du tourisme et l'absence de pèlerins ont un impact énorme sur le réseau des écoles Terra Sancta. Or, la Custodie dépend de la présence des pèlerins ici dans les monastères et les sanctuaires. Et c’est elle permet aux écoles de continuer à fonctionner. Opérer dans les circonstances dans lesquelles nous vivons n'est pas du tout facile. C'est le message que nous voulons faire passer aux autorités. » Le P. Abdel Masih Fahim a déclaré que pour obtenir le soutien total du gouvernement, il fallait lui céder le contrôle total des écoles Terra Sancta, en déléguant la gestion de la propriété des écoles et le droit de nommer les directeurs et le personnel aux autorités locales. Ce qui est impossible, car les écoles proposent également des services religieux. Fr. ABDEL MASIH FAHIM, ofm Secrétaire général des écoles chrétiennes en Israël «  Nous n'abandonnerons jamais nos écoles, malgré la crise, car l'éducation est notre objectif principal et notre fondement. Nous avons besoin d'une aide extérieure pour nous développer et nous profitons de cette occasion pour remercier tous ceux qui nous soutiennent !  » Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Comme les premiers pèlerins du Saint-Sépulcre !

P. CARLO GIUSEPPE ADESSO Diocèse de San Marino-Montefeltro «  Cette hymne est très belle et se divise en trois parties. Dans la première, nous trouvons la salutation à la Croix et dans la dernière la doxologie, tandis que dans la partie centrale, de quatre strophes, Venantius raconte comment le sacrifice du Christ se réalise par son incarnation et par sa mort sur la Croix.  » Agnus in crucis levátur P. CARLO GIUSEPPE ADESSO Diocèse de San Marino-Montefeltro «  Venance Fortunat définissait Jésus comme l’Agnus in crucis levátur" - soit l’Agneau élevé, suspendu à la croix, lavant nos péchés". Cette image est très forte ; elle veut faire référence à l'agneau de la Pâque, dont le sang a sauvé le peuple de la persécution de Pharaon. Mais elle veut aussi signifier que cet agneau est devenu le Christ, l'agneau sacrificiel, à propos duquel Jean Baptiste disait : "Voici l'agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde" .   Cette référence à l'agneau élevé sur la croix est aussi une référence à l'Apocalypse, où l'agneau est décrit comme abattu et pourtant se tenant debout. Il est victorieux. Avec cette image, Venance Fortunat veut dire que le sacrifice du Christ sur la croix a apporté le salut, qu'il est un sacrifice de victoire pour toute l'humanité. » P. CARLO GIUSEPPE ADESSO Diocèse de San Marino-Montefeltro «  Selon un érudit espagnol, pas moins de 120 hymnes s'ouvrent sur le premier verset de l'hymne de Venance Fortunat : "’ ange lingua gloriosa ’. Le plus célèbre de tous est l'hymne de saint Thomas d'Aquin, qui lui rend hommage : ‘ Pange Lingua Gloriosi corporis mysterium ’. » P. CARLO GIUSEPPE ADESSO Diocèse de San Marino-Montefeltro «  Il s'agit donc d'une belle hymne, pleine d'idées, de réflexions, mais aussi facile à comprendre. Telle est la vertu des hymnes de Venance : elles sont raffinées, d'un très beau latin, d'une métrique très soignée, mais elles sont également faciles à comprendre, à retenir, et à apprendre par cœur.  » Le P. Carlo Giuseppe considère que la procession est belle parce qu'elle est vraie, et parce qu'on peut y constater la sagesse, l'amour et la dévotion avec lesquels les frères l'ont entretenue au cours des siècles. Lui aussi, en tant que pèlerin, a pu profiter de son parcours, en priant plusieurs fois avec les Franciscains. Il partage avec nous l'un des passages qui l'a le plus ému. P. CARLO GIUSEPPE ADESSO Diocèse de San Marino-Montefeltro «  Lorsque nous arrivons au Calvaire, nous nous agenouillons et nous chantons l'hymne de Venance Fortunat dans lequel il est dit "Terra Pontus Astra Mundus", ce qui signifie : la terre, le ciel, la mer, le monde entier sont sauvés par la Croix. Lorsque vous vous agenouillez, à ce moment-là, et que vous baissez la voix, l'univers entier s'agenouille avec vous pour remercier le Christ qui, par sa Croix, a racheté le monde. » P. CARLO GIUSEPPE ADESSO Diocèse de San Marino-Montefeltro «  L'autre détail significatif est certainement celui où le prêtre entre dans l'édicule de la Résurrection et en ressort en criant, en exultant : " Il n'est pas ici, il est ressuscité ". Celui pour lequel nous nous sommes agenouillés, Celui que nous avons adoré sur le Calvaire, nous Le retrouvons en bas, dans l'annonce du prêtre qui représente l'ange lorsqu'il dit : " Le Seigneur n'est pas ici. Il est ressuscité, il est vivant et victorieux ".  » Le Saint-Sépulcre est l'un des lieux saints les plus visités au monde. Actuellement, en raison de la guerre, le nombre de pèlerins a été considérablement réduit. Malgré cela, nous nous préparons à vivre ces moments uniques dans la basilique. Fr. STÉPHANE MILOVITCH, ofm Responsable du Saint-Sépulcre «  En ce moment, à cause des problèmes politiques, les pèlerins sont peu nombreux, mais cette situation n'est pas une première dans l'histoire. Les frères ont déjà fait l'expérience d'être seuls, car parfois les groupes qui arrivaient à Jérusalem s'avéraient très peu nombreux. Nous sommes donc habitués à célébrer même sans les fidèles. Nous sommes là pour les accueillir, mais s'ils ne sont pas là, nous prions toujours et nous portons avec nous toute l'Église catholique et toutes les souffrances de l'humanité. Nous invitons les pèlerins, lorsqu'ils sont présents, à suivre cette procession pour se mettre en route sur les traces de ceux qui les ont précédés. » P. CARLO GIUSEPPE ADESSO Diocèse de San Marino-Montefeltro « Ce que j'ai vu chez les anciens pèlerins lorsqu'ils ont participé à la procession ! Ils pleuraient, s'agenouillaient et touchaient. Les larmes étaient les bienvenues, car elles nous aident à comprendre la douleur du Christ et à participer à la joie de la Résurrection ! S'agenouiller, c'est manifester aussi, par l'attitude du corps, notre dévotion, notre amour pour le Christ crucifié et ressuscité. Quant à toucher... ici, on peut toucher. Les pierres de ces lieux respirent la spiritualité, respirent la vérité, respirent la beauté. Toucher, c'est donc faire l'expérience que notre foi authentique et concrète n'est pas abstraite. ‘ Touchez-moi ’, a dit Jésus aux apôtres le jour de la résurrection, et il le redit aux pèlerins. ‘ T’ouchez-moi, je suis vivant, je suis ressuscité’ . » Source: Site Web Christian Media Center Photo : © archives photographiques personnelles lds Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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L'économie de Bethléem bloquée par la guerre à Gaza

Malgré la dévastation, les ruines, les bombes et la peur, la communauté chrétienne de Terre Sainte reste inébranlable et persévérante. Elle s'efforce de ranimer l'espoir, de nourrir l'humanité et l'unité, et de maintenir le flambeau de la prière allumé face à l'obscurité. MARCEL JALDA Habitante de Bethléem originaire de Gaza «  J'ai perdu ma maison, j'ai perdu 12 membres de ma famille dans cette guerre. Il n'y a plus de vie, plus de dignité, plus d'humanité. Personne ne peut supporter ce qui se passe là-bas. Pour eux, l'Église était un endroit sûr, mais elle a été bombardée, comme le reste.  » L'Église, qui défend les valeurs de coexistence et de paix, s'est engagée à promouvoir ces valeurs en proposant des canaux de communication et de dialogue comme moyens alternatifs à la violence. Dans certains centres d'asile, elle a ainsi pu fournir une assistance, des services médicaux et des médicaments, et distribuer de la nourriture et de l'eau. Fr. IBRAHIM FALTAS, ofm Vicaire custodial «  Le pape Jean-Paul II disait : "Il n'y aura pas de paix dans le monde sans paix à Jérusalem”. Les conditions sont difficiles, la vie est devenue compliquée. Nous avons besoin du soutien du monde, de la communauté internationale, pour trouver une solution à ce problème et faire tout notre possible pour que les gens vivent ici dans la dignité et l'amour.  » Bethléem, la ville de la Nativité, est également touchée par la guerre à Gaza. La situation économique de nombreuses familles et de nombreux jeunes s'est aggravée en raison de l'absence des pèlerins, qui sont le moteur de la ville. La Custodie de Terre Sainte s’efforce donc de rester très active pour préserver ce qui reste de la présence chrétienne. Fr. GEORGE HADDAD, ofm Directeur de l'école Terra Santa à Bethléem «  Réjouissez-vous dans l'espérance et soyez patients dans la détresse. Persévérez dans la prière. Pourvoyez aux besoins des saints et exercez l'hospitalité avec empressement. ” C'est avec les mêmes mots de saint Paul que la Custodie de Terre Sainte mène sa mission et diffuse l'enseignement de saint François concernant la paix, la bonté, l'amour et la fraternité, en tendant la main à toute personne dans le besoin ou la souffrance et en l'embrassant chaleureusement. Notre pays est continuellement et quotidiennement confronté à des défis politiques, sociaux et économiques ; cependant, malgré toutes les difficultés que nous traversons et vivons, nos jeunes restent la chose la plus importante pour maintenir notre identité chrétienne, car ils sont les enfants de la Terre Sainte où Jésus-Christ est né, a grandi et a vécu.  » Fr. IBRAHIM FALTAS, ofm Vicaire custodial «  Pour nous, notre but sur cette terre est de soutenir les habitants de ce pays, de maintenir la présence chrétienne en Terre Sainte, de les servir, d'être avec eux et à leurs côtés, de les aider à résister.  » La Custodie de Terre Sainte n'aurait pas pu accomplir tous ces efforts sans le soutien généreux du monde entier. Faites partie intégrante de la Terre Sainte en aidant à planter les graines de l'amour et de l'espoir. Heureux les miséricordieux ! Source: Site Web Christian Media Center Photo : © archives photographiques personnelles lds Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Chemin de croix pour la paix avec les jeunes de Jérusalem

La dévotion pour le Chemin de Croix trouve son origine dans les récits évangéliques de la passion et de la mort de Jésus. Depuis 1233, date à laquelle les Franciscains se sont installés à Jérusalem, des millions de pèlerins du monde entier ont ainsi parcouru la Via Dolorosa. Ce vendredi de la deuxième semaine de Carême, le chemin de croix a revêtu une couleur particulière. Il a en effet vu la présence de plus d'un millier d'enfants, d'adolescents, de parents et d'enseignants issus de toutes les écoles chrétiennes de Jérusalem, soit les écoles de la Custodie, les écoles arméniennes, les écoles anglicanes, les écoles du Patriarcat latin et les écoles des Frères. Ce chemin de croix a d’abord débuté au sanctuaire de la Flagellation, où un foulard blanc marqué d’une prière pour la paix a été distribué aux participants, signe d'opposition à la violence et à la guerre actuelle. La procession a ensuite parcouru la vieille ville de Jérusalem, passant par les stations de la Passion de Jésus et se terminant à la paroisse de Saint Sauveur. «  Chers enfants et jeunes, ce matin, nous avons fait quelque chose de très important et de très significatif : nous avons parcouru la Via Dolorosa, le chemin de croix, » a déclaré le Custode de Terre Sainte. « Nous voulons être les disciples de Jésus et suivre Ses traces. C'est pourquoi nous Lui demandons la grâce de toujours garder nos cœurs libres de toute haine et de tout désir de vengeance envers ceux qui nous font du mal. Nous demandons la grâce de faire tomber tous les murs d’hostilité et de haine, et de les remplacer par des ponts de réconciliation entre les personnes, les peuples, et les croyants de toutes les religions.  » À la fin du chemin de croix, le délégué apostolique de Jérusalem a béni la foule avec la relique de la Croix du Christ. Fr. FRANCESCO PATTON, ofm Custode de Terre Sainte «  Nous avons voulu faire ce chemin de croix avec des élèves d'écoles chrétiennes justement pour invoquer le don de la paix. C'était un chemin de croix œcuménique, car pratiquement toutes les églises étaient présentes. Des chrétiens de toutes dénominations étaient unis dans la prière, unis dans le désir de parcourir le même chemin que Jésus a parcouru pour nous sauver. Notre désir est de le parcourir avec Lui, en tant que disciples de Jésus, en L’invoquant. Nous savons que Jésus est mort pour la réconciliation de l'humanité. Il n'y a donc pas de meilleure prière pour invoquer le don de la paix que celle qui se souvient de Sa passion et de Sa mort. » P. ARDEN École arménienne «  Une telle initiative est importante pour nos jeunes. Ils voient bien que nous avons besoin de paix dans le monde. C’est donc pour la paix que nous devons prier. Mais pour la paix dans le monde entier. Et nos élèves sont impliqués dans cette démarche. Ils prient pour Gaza, pour la Palestine, pour Israël…  » P. DAOUD KASABRI École De La Salle « Ce que nous avons accompli aujourd'hui est vraiment important. Nos enfants, nos élèves, tous les catholiques, toutes les écoles chrétiennes de Jérusalem, ont prié aujourd'hui avec Jésus. Nous sommes ici avec les enfants de Jérusalem, élevant nos voix vers Dieu, priant pour la paix. À Gaza, en Israël, en Palestine. Car partout dans le monde, des gens souffrent à cause de la guerre.  Fr. IBRAHIM FALTAS , ofm Vicaire custodial «  Tous ces enfants sont des enfants des écoles chrétiennes de Jérusalem qui, aujourd'hui, ont fait ce chemin de croix, le chemin de la paix pour prier le Seigneur Dieu. Pour que cette guerre prenne fin. Ils ont prié pour leurs frères et sœurs qui sont à Gaza, qui meurent de faim, de soif, de froid. Il y a tant de blessés qui n'ont aucune possibilité d'être soignés. Tous nos jeunes sont sortis pour prier le Seigneur. » Pourquoi sommes-nous venus ici aujourd'hui ? Pour la paix, mais surtout pour quoi ? Pour Gaza ! Nous espérons et croyons que le Seigneur nous entend. Amen. Nous prions de tout notre cœur en disant « Donne ta paix, Seigneur. Donne la paix à notre pays  » Source: Site Web Christian Media Center Photo : © archives photographiques personnelles lds Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Pèlerinage de Carême à Dominus Flevit : le silence de ceux qui souffrent

En cette deuxième semaine de Carême, les pèlerinages sur les lieux de la Passion de Jésus ont commencé à Jérusalem. Une tradition qui remonte aux premiers siècles de l'ère chrétienne, perpétuée par les frères de la Custodie de Terre Sainte qui animent ces liturgies dans l'attente de Pâques. Le premier sanctuaire de ces pèlerinages est la petite église de Dominus Flevit, construite sur les pentes du mont des Oliviers. Sa chapelle a la forme d'une goutte d'eau qui rappelle l'épisode de l'Évangile dans lequel Jésus pleure pour l'avenir de Jérusalem. Pour accompagner dans la prière ceux qui souffrent, les communautés religieuses présentes à Jérusalem ont activement participé à la célébration, remplissant le sanctuaire. Le Fr. Sebastiano Eclimes, responsable du lieu, avoue que les pèlerins lui manquent beaucoup, mais qu'aujourd'hui il est heureux de recevoir la communauté locale pour la célébration. SEBASTIANO ECLIMES, ofm Responsable du sanctuaire Dominus Flevit «  Même s'il n'y a pas de pèlerins, nous avons un autre travail. Nous sommes en train de remettre en état tout le jardin du couvent, et nous faisons aussi quelques rénovations. Ainsi, les pèlerins, lorsqu'ils reviendront, verront toute la beauté du lieu et de l'église, tout ce qui sert à servir Dieu et à servir les frères !  » La messe a été présidée par le Fr. Piermarco Luciano, vice-responsable de la formation, tandis que l'homélie a été prononcée par le frère capucin Paolo Messina, car c'est à lui qu'ont été confiées toutes les méditations du pèlerinage de Carême. Au cours de ce premier pèlerinage, il a ainsi amené l'assemblée à réfléchir sur le « silence de ceux qui souffrent », en rappelant quelques moments où Jésus s'est ému et a manifesté sa compassion d'une manière particulière : comme lors des rencontres avec la veuve de Naïn, avec la pécheresse dans la maison de Simon, et avec ceux qui pleuraient la fille de Jaïre. Fr. PAOLO MESSINA, ofm Cap Gardien de la Fraternité de Jérusalem « Ce sont des épisodes dans lesquels Jésus ne se détourne pas de ces cris, ne se détourne pas de cette souffrance, mais au contraire s'y approche, y entre avec tout Son être, avec Sa personne, avec Son corps. Et c'est cela, je pense, que nous devons faire aujourd'hui, notamment à Jérusalem, en ce temps où nous sommes entourés, précisément en ce lieu, par tant de souffrances, tant de souffrances que nous ne voyons peut-être pas, qui n'atteignent peut-être jamais notre cœur, qui n'atteignent jamais nos oreilles, que nous sommes incapables de percevoir. Il y a comme un silence qui enveloppe toute cette souffrance, mais nous ne devons pas nous laisser envahir par la peur d'être impliqués ; nous devons prendre sur nous cette souffrance précisément pour l'accompagner.  » Du sanctuaire de Dominus Flevit s'élève ainsi une invitation à nous rejoindre dans la prière, et à parcourir ce chemin de Jésus en demandant un cœur capable d'écoute et de compassion pour les nombreuses personnes qui souffrent, en silence, de leur douleur et de leur perte. Source: Site Web Christian Media Center Photo : © archives photographiques personnelles lds Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Fête de la Chaire de Pierre à Tibériade

Le samedi 24 février, la petite église de la Primauté de Pierre s’est remplie de croyants. Chrétiens hébréophones, arabophones et catholiques du monde entier se sont ainsi rassemblés sur le rivage du lac de Tibériade, tous embarqués dans la barque de ce pêcheur qui, un jour, a fait confiance au Christ et jeté ses filets sur Sa parole, au-delà de toute différence culturelle. Fr. Francesco Patton, ofm Custode de Terre Sainte «  Ces communautés, qui parlent des langues différentes, trouvent l'unité non pas dans la langue, mais dans le langage. Ce qui fait l'unité, c'est précisément le fait de professer la même foi. Que nous professions en arabe, en hébreu ou en latin, nous devons toujours, toujours professer ensemble. En tant qu'Église universelle et jamais en tant qu'Église ethnique. Tout simplement parce que, poussée trop loin, l’ethnicité conduit les chrétiens, au lieu de la communion, à la division. » Max Chrétien hébréophone «  Je vois là une profonde unité. En fin de compte, l'Ancien Testament est le fondement du Nouveau. Sans l'Ancien, il n'y a pas de Nouveau, sans le judaïsme, il n'y a pas de catholicisme, il n'y a pas d'Église. Je vois une grande unité dans cette fête aujourd'hui, une grande continuité entre l'arbre et les racines. » Fr. Francesco Patton, ofm Custode de Terre Sainte «  Ce que je veux souligner, c'est précisément le rôle que Pierre joue pour le monde et pour l'Église. Pour le monde, il est le premier à annoncer la grande nouvelle : Jésus est ressuscité. Nous sommes au milieu d'une guerre qui a déclenché une haine terrible. Qui a fait des dizaines de milliers de morts. Dont nous ne voyons pas l'issue. Dont nous nous ignorons l’avenir. Alors, dans un tel contexte, notre présence chrétienne est particulièrement importante. Une présence qui, précisément parce qu'elle se fonde sur l'expérience de Pâques et sur l'enseignement de Pierre, est une expérience et un témoignage de réconciliation et de paix.  » Le sanctuaire franciscain de Tibériade a été confié aux membres de la communauté Koinonia Saint-Jean-Baptiste : des laïcs et des personnes consacrées qui accomplissent leur mission dans un esprit d'amitié et de proximité. P. Andrej Keller Curé de Tibériade «  Notre communauté est née dans le nord de l'Italie en 1979, d'un prêtre d'origine argentine, le P. Riccardo... Et en 2009, la Custodie de Terre Sainte, avec le P. Pizzaballa, alors custode et aujourd'hui patriarche, nous a confié la gestion de cette paroisse de Saint-Pierre. Car cette église est un sanctuaire franciscain, c'est-à-dire un sanctuaire de la Custodie de Terre Sainte... » P. Giuseppe De Nardi Responsable de la communauté Koinonia Saint-Jean-Baptiste «  L'église est située au bord du lac de Tibériade, là où Jésus a commencé à former Sa communauté. Là où a eu lieu le premier séminaire lors duquel Il a formé Ses disciples, plus tard Ses apôtres, qu'Il a ensuite envoyés. Pour nous, il est important d'amener aussi, ici, les gens du pays à prendre conscience de l'importance d'être, malgré tout, sur la terre de Jésus. Là où Jésus a parlé, appelé, formé les Siens. » P. Andrej Keller Curé de Tibériade «  Notre paroisse est petite. Il y a ici une petite communauté de fidèles qui parle hébreu. » P. Giuseppe De Nardi Responsable de la communauté Koinonia Saint-Jean-Baptiste «  L'idée sous-jacente de notre communauté, et ce depuis sa fondation, est précisément d'amener, dans la mesure du possible, à travers la Bible, les retraites, l'évangélisation, etc., les baptisés qui ne vivent pas la foi à faire l'expérience de Jésus vivant. Nous essayons d'être en phase avec l'œuvre du Seigneur. » La célébration s'est terminée par une rencontre fraternelle, lors de laquelle les communautés se sont retrouvées dans la simplicité pour partager un après-midi au bord du lac. Comme Jésus l'a fait avec Ses disciples, et avec Pierre. Source: Site Web Christian Media Center Photo : © Custodia Terrae Sanctae Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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