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Pape François: dix ans de zèle missionnaire, sur les chemins de la miséricorde et de la paix

Dix ans se sont écoulés depuis le 13 mars 2013, date à laquelle Jorge Mario Bergoglio a été élu sur le trône de Pierre. Un pontificat marqué par la passion de l'évangélisation et la volonté constante de réformer l'Église dans un sens missionnaire. Une décennie au cours de laquelle le temps a pris deux dimensions différentes: l'une progressive, pour lancer des processus, et l'autre circulaire, pour aller à la rencontre des autres et en revenir enrichi dans la pensée et dans le cœur. «Le temps est supérieur à l'espace» : cette affirmation du Pape François, contenue dans sa première exhortation apostolique, Evangelii gaudium , résume les dix années qui se sont écoulées depuis le début de son pontificat. En effet, pour Jorge Mario Bergoglio - premier pape jésuite, premier originaire d'Amérique latine, premier à choisir le nom de François et, dans les temps modernes, à être élu après la démission de son prédécesseur – «l'espace cristallise les processus, le temps projette plutôt vers l'avenir et nous pousse à marcher avec espérance» . Cette compréhension du temps devient donc une clé pour interpréter l’actuel pontificat, qui se déroule selon deux voies: l'une progressive et l'autre circulaire. La première est celle qui permet d' «initier des processus» ; la seconde, en revanche, est la dimension de la rencontre et de la fraternité. Dans la dimension progressive, il y a tout d'abord la Constitution apostolique Praedicate evangelium: promulguée en 2022, elle donne une structure plus missionnaire à la Curie romaine. Parmi les nouveautés introduites, citons la création du Dicastère pour le service de la charité et du nouveau Dicastère pour l'évangélisation, présidé directement par le Souverain pontife. Le document met également l'accent sur l'implication des laïcs dans la Curie romaine et finalise les nombreuses réformes mises en œuvre, depuis une décennie, par le Pape François dans les domaines de l’économie et de la finance, dont la création du Secrétariat pour l'économie en 2015. La conversion écologique Les processus initiés par Jorge Maria Bergoglio concernent également l'œcuménisme, le dialogue interreligieux et la synodalité. En 2015 Il institue une Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création, célébrée chaque année le 1er septembre avec l'Église orthodoxe, afin d'exhorter les chrétiens à une «conversion écologique». Une exhortation également reprise dans la deuxième encyclique du Souverain pontife (la première, Lumen fidei, est rédigée en partie avec son prédécesseur, Benoît XVI), Laudato si' sur la sauvegarde de la maison commune, également publiée en 2015. L'idée maîtresse du document est l'exhortation à un «changement de cap» afin que l'homme prenne la responsabilité de s'engager à  «prendre soin de la maison commune» . Un engagement qui comprend également l'éradication de la misère, la prise en charge des pauvres et l'accès équitable, pour tous, aux ressources de la planète. Le 12 février 2016, à Cuba, François a rencontré le patriarche de Moscou et de toutes les Russies, Kirill, et a signé avec lui une déclaration commune pour mettre en pratique « l'œcuménisme de la charité », c'est-à-dire l'engagement commun des chrétiens à construire une humanité plus fraternelle. Un engagement tragiquement actuel alors que, le 16 mars 2022, au plus fort de la guerre en Ukraine, François et Kirill ont eu un entretien virtuel dans lequel ils ont réaffirmé leur effort commun pour «éteindre l'incendie» en se concentrant sur le « processus de négociation ». Paix et réconciliation Le pèlerinage œcuménique pour la paix au Sud-Soudan, effectué le mois dernier par le Souverain pontife en compagnie de l'archevêque de Canterbury, Justin Welby, et du modérateur de l'assemblée générale de l'Église d'Écosse, Iain Greenshields, est également inoubliable. En ce qui concerne le dialogue interreligieux, le document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune, signé le 4 février 2019 par le pape et le grand imam d'Al-Azhar Ahamad al-Tayyib, à Abou Dhabi, représente une étape importante dans les relations entre le christianisme et l'islam, car il encourage le dialogue interreligieux et condamne sans équivoque le terrorisme et la violence. Sur le front de la synodalité, François met en œuvre un changement important: la prochaine assemblée générale ordinaire, la 16e, prévue au Vatican en deux étapes, en 2023 et 2024, sur le thème «Pour une Église synodale : communion, participation et mission», sera l'étape finale d'un parcours de trois ans, fait d'écoute, de discernement et de consultation, divisé en trois phases: diocésaine, continentale et universelle. Dans le calendrier progressif de François, il y a aussi la lutte contre les abus, au premier rang de laquelle le sommet sur la protection des mineurs, qui s’est tenu au Vatican en février 2019. Expression claire de la volonté de l'Église d'agir avec vérité et transparence, cette rencontre a débouché sur le Motu proprio Vos estis lux mundi, qui établit de nouvelles procédures pour signaler les cas de harcèlement et de violence et garantir que les évêques et les supérieurs religieux rendent des comptes. L'attention aux périphéries La deuxième dimension, la dimension «circulaire» du pontificat du Pape Bergoglio, tourne autour de son attention aux périphéries, tant géographiques qu'existentielles: d'ici, dit François, on voit mieux la réalité que du centre, et c'est d'ici que l'on revient enrichi dans la pensée et dans le cœur. Les 40 voyages apostoliques internationaux, quasiment tous avec des destinations périphériques, sont emblématiques de cela, tout comme ses 36 visites pastorales en Italie, réparties entre des moments privés et des rendez-vous publiques: le premier voyage, effectué le 8 juillet 2013, avait pour destination l'île de Lampedusa, cœur dramatique du phénomène migratoire en Méditerranée. La visite, en avril 2016, au camp de réfugiés de Lesbos en Grèce, à l'issue de laquelle François a accueilli 12 réfugiés syriens, ramenés dans le vol papal afin qu'ils puissent être assistés à Rome, est également d'une grande importance. Le thème de la migration, (à développer selon quatre verbes : accueillir, protéger, promouvoir et intégrer) est une autre déclinaison du « temps circulaire » de l'actuel pontificat, « puisqu'il englobe la lutte constante contre la «culture du déchet» et la «mondialisation de l'indifférence». Le «temps circulaire» de Jorge Maria Bergoglio s'inscrit également dans son engagement incessant en faveur de la paix. L'encyclique Fratelli tutti en est une expression admirable: publiée le 4 octobre 2020, elle appelle à la fraternité et à l'amitié sociale et dit fermement non à la guerre. Deux ans plus tard, lorsque le conflit en Ukraine explosera, l'exhortation contenue dans ce document pour une «paix réelle et durable» qui part d'une «éthique globale de la solidarité» semblera prophétique, dans un monde qui vit de plus en plus «une troisième guerre mondiale par morceaux». La «diplomatie de la paix» D'autres exemples de cette «diplomatie de la paix» promue par le Pape sont l'«Invocation pour la paix en Terre sainte» , organisée le 8 juin 2014 dans les jardins du Vatican avec les présidents israélien Shimon Peres et palestinien Mahmoud Abbas, et l'établissement de relations diplomatiques entre les États-Unis et Cuba, le 17 décembre de la même année. Un événement historique pour lequel François lui-même a passé des mois à envoyer des missives aux chefs d'État des deux pays, Barack Obama et Raúl Castro, les exhortant à  «entamer une nouvelle phase» . Dans le même ordre d'idées, on peut ajouter l'accord provisoire entre le Saint-Siège et la République populaire de Chine sur la nomination des évêques, stipulé en 2018, renouvelé en 2020 et prolongé de deux ans en 2022. Par ailleurs, en cette dernière année marquée par le conflit en Ukraine, le Pape s'engage personnellement pour la paix: le 25 février 2022, il rend visite à l'ambassadeur de la Fédération de Russie près le Saint-Siège, Alexandre Avdeev, et s'entretient à plusieurs reprises au téléphone avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Ses appels à faire taire les armes sont également nombreux et répétés. Même l'évangélisation - ou plutôt la passion de l'évangélisation, comme l'indique le thème du cycle de catéchèse actuellement développé lors des audiences générale - s'inscrit dans la dimension temporelle «circulaire» de François: explicitée en 2013 depuis Evangelii gaudium, l’évangélisation doit être caractérisée par la joie, par la «beauté de l'amour salvifique de Dieu», par une Église «en sortie», proche des fidèles, prête à la  «révolution de la tendresse» . L’Espérance ne déçoit pas François entretien avec ses prédécesseurs un lien fort, marqué, le 27 avril 2014, par la canonisation de Jean XXIII et Jean-Paul II, rejoints par Paul VI, canonisé le 14 octobre 2018, et Jean-Paul Ier, béatifié le 4 septembre 2022, et dont le Pape actuel rappelle le sourire comme symbole d'une «Église au visage joyeux». Mais une place particulière revient au Pape émérite Benoît XVI, décédé le 31 décembre 2022. En dix ans, le Pape n'a jamais caché l'immense respect qu'il éprouve pour Joseph Ratzinger: à plusieurs reprises, il loue sa finesse théologique, sa gentillesse et son dévouement. Le 5 janvier dernier, il a présidé ses funérailles sur la place Saint-Pierre, premier souverain pontife de l'époque contemporaine à célébrer les obsèques d'un de ses prédécesseurs. François entame donc la onzième année de son pontificat, et il le fait avec espérance: celui qui espère ne sera jamais déçu, dit le Pape, parce que l'espérance a le visage du Seigneur ressuscité. Source: Site Web Patriarcat Latin de Jérusalem Photo : © Patriarcat Latin de Jérusalem

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Syrie, l'avenir après l'urgence

Une visite pour exprimer la proximité du Pape, mais aussi pour connaître les besoins des victimes du séisme et intervenir avec des aides ciblées. Du 17 au 21 février, une petite délégation du Dicastère pour les Eglises orientales, conduite par le préfet, Mgr Claudio Gugerotti, et accompagnée par le nonce, le Card. Mario Zenari, a visité les zones touchées par le tremblement de terre en Syrie et en Turquie.  Mgr CLAUDIO GUGEROTTI Préfet des Eglises orientales « Je trouve encore une société de solidarité, une société de personnes qui croient toujours aux valeurs, des gens, d'une manière ou d'une autre, continue d’espérer ». A Alep, Mgr Gugerotti a visité quelques structures dédiés aux premiers secours, rencontré des représentants de diverses agences caritatives ainsi que des chefs religieux. Il a célébré la messe dans la paroisse latine, et la cathédrale grecque-catholique. La délégation du Vatican a évoqué les inquiétudes des familles à l’égard de leurs maisons, rendues inhabitables, les difficultés de la vie quotidienne, le manque de nourriture et de travail décent et les espoirs des jeunes, qui n'ont connu qu'un pays en guerre. Fr HANNA JALLOUF, ofm Knayeh « 80% de nos maisons à Knayeh ont été complètement détruites. À Yakoubieh, nous avons 600 chrétiens, soit 210 familles. Si nous sommes toujours restés là, c’est grâce à notre foi et à notre histoire : St Paul est passé par là, et là St Paul a fortifié les chrétiens dans leur foi ». Alors que les gens commencent à retourner chez eux ou sont accueillis dans les centres gouvernementaux, certains veulent tourner leur regard vers le futur. FILIPPO AGOSTINO Fondation AVSI - Syrie « Nous avons aidé jusqu'à 132 familles, soit 500 personnes. La moitié des familles sont de retour chez elles aujourd'hui, soixante autres sont encore là, mais à partir de la semaine prochaine, elles seront déplacées dans de nouvelles maisons ». La Fondation Avsi a mis en place un centre médical pour les victimes du tremblement de terre, grâce à une collaboration avec l'hôpital Saint-Louis d'Alep. Un soutien psychologique sera aussi nécessaire. SHAFIKA ABDOU Assistante sociale – AVSI « Nous avons des personnes blessées physiquement, mais nous avons aussi des personnes blessées psychologiquement, traumatisées par ce qui s'est passé. Notre douleur est immense. Nous identifions leurs besoins afin de penser à l'avenir, la manière de les aider, comment être à leurs côtés, les soutenir et les accompagner ». Frère Khokaz, vicaire de la paroisse latine d’Alep, raconte, dans un message audio : Br KHOKAZ MESROB, ofm Alep « Ceux dont les maisons se sont complètement effondrées... ceux qui ont besoin d'un abri. Les gens qui ont peur de retourner dormir dans leurs maisons, parce que c'est vraiment effrayant. Comment et pourquoi nous sommes en vie, comment nous sommes debout .... Je n'en sais rien. Mais je sais qu'Il était là, soutenant les murs. Il était là et avec son amour, sa providence et sa miséricorde, il nous a protégés ». Monseigneur CLAUDIO GUGEROTTI Préfet des Eglises Orientales « Je vois le grand service que l'Église catholique rend, et les pères franciscains en particulier, avec une mentalité qui dépasse les frontières du "ceci est à moi, ceci est à toi", avec : "ceci est à nous". C'est une croissance culturelle qui devient aussi une croissance civile et qui pourrait être le véritable avenir de ce pays » Source:  Site Web Christian Media Center Photo: shutterstock.com photo

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Des frères franciscains volontaires en Syrie

FR JOHNNY JALLOUF, ofm Custodie de Terre Sainte « Nous avons entendu avec douleur la nouvelle du tremblement de terre en Turquie et en Syrie, d'où nous venons, déjà touché par 12 ans de guerre. Le séisme est venu ajouter de la douleur là où la plaie est encore ouverte ». Les jumeaux George et Johnny, tous deux franciscains de la Custodie de Terre Sainte, sont partis le 15 février avec un autre frère, direction Alep. Cette " équipe " est la première de plusieurs groupes de franciscains de la Custodie qui se relaieront au cours des prochaines semaines pour apporter de l'aide, tant à la population qu'à leurs confrères qui assistent sans relâche les personnes refugiées depuis la catastrophe. FR GEORGE JALLOUF, OFM Custodie de Terre Sainte « Nous y allons pour aider nos frères et pour être proches des gens. On aidera là où il y a des besoins, en fonction de ce qu'on nous demande. » FR FRANCESCO PATTON, OFM Custode de Terre Sainte « Il y aura certains de nos jeunes frères qui se relaieront pour servir là-bas. Dès que cela sera possible, j'essaierai moi-même d'aller rendre visite aux frères, pour les encourager et aussi pour être prêt des gens ». Les bagages sont légers : quelques effets personnels, un peu d'aide pour ceux qui ont tout perdu. Mais surtout de l'espoir : FR JOHNNY JALLOUF, ofm Custodie de Terre Sainte « L'espérance en ce Dieu qui nous a appris qu'après la crucifixion, il y a une résurrection.Notre espérance, c'est celle-là, Nous l'apporterons, et nous essaierons par notre présence de la transmettre au peuple ». À ceux qui suivent de plus loin, les frères demandent de les accompagner par la prière et les dons à travers les canaux mis à disposition par la Custodie et Pro Terra Sancta, pour couvrir les besoins dans cette phase qui est encore celle de l'urgence. FR FRANCESCO PATTON, OFM Custode de Terre Sainte « J'ai été frappé par la générosité avec laquelle ils se sont mis à la disposition de la population. Ils n'ont jamais fait passer leur propre bien et leur sécurité personnelle avant le bien et l'aide qu'ils pouvaient donner aux autres ». Source:  Site Web Christian Media Center Photo: © Custodia Terrae Sanctae

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Tremblement de terre en Syrie, solidarité, espoir

Un repas chaud, un abri contre le froid, une communauté pour entretenir l'espoir. Dès la première heure qui a suivi le tremblement de terre dévastateur qui a frappé le sud de la Turquie et le nord de la Syrie dans la nuit du 5 au 6 février, l'Église a ouvert ses portes à ceux qui ont tout perdu en un instant.  Frère BAHJAT KARAKACH, ofm Curé latin d'Aleppo "Nous nous sommes faits réveillés vers 4 heures par une forte secousse sismique. Nous sommes descendus. De nombreuses personnes ont fui leurs maisons. Il faisait nuit noire car il n'y avait plus d'électricité. Ici, nous avons accueilli les gens dans l'église jusqu'au matin ; nous avons célébré la messe et ouvert la salle paroissiale pour accueillir les gens et leur donner de la nourriture". En Syrie, les frères de la Custodie de Terre Sainte sont présents avec plusieurs couvent : à Damas, à Alep, mais aussi à Lattakiah, et à Yakoubieh et Knayeh. C'est dans ces villages que les dégâts les plus importants ont été enregistrés. Fr FRANCESCO PATTON, OFM Custode de Terre Sainte « La rôle de nos frères n'est pas seulement matériel mais aussi humain et spirituel. Ils essaient de faire ce qu'ils peuvent pour remonter le moral de la population. Eux-mêmes se sentent parfois impuissants, mais ce sont la force de la foi et le désir de donner de soi, qui font partie de notre vie, qui les soutiennent, eux, et tout le monde. » A Alep, la paroisse latine a subi des dégâts mineurs : le clocher de l'église a perdu quelques pierres. Les franciscains se sont immédiatement mobilisés pour offrir leur solidarité à ceux qui fuyaient sous la pluie et dans le froid, certains encore en pyjama. La cantine paroissiale, qui servait déjà environ 1 200 repas par jour aux plus démunis, en sert désormais environ 4 000. Une aide rendue possible grâce au soutien de l'Associazione Pro Terra Sancta, qui soutient de nombreux projets de la Custodie, et qui a lancé une collecte de fonds d'urgence. GIACOMO PIZZI Association Pro Terra Sancta "Ce soir, nous avons accueilli 500 personnes. Nous poursuivons l'aide d'urgence, et la distribution des repas. Les chiffres ont déjà doublé par rapport à hier, nous sommes à 3 ou 4 mille repas distribués". La communauté d'Alep a reçu la visite du cardinal Mario Zenari, nonce apostolique en Syrie, qui a voulu apporter un message de solidarité et aussi exprimer la proximité du Pape. "Ce sera un test d'humanité et nous serons jugés devant l'histoire" , a déclaré le cardinal, appelant la communauté internationale à  "dépasser les intérêts politiques" . Fr. FRANCESCO PATTON, OFM Custode de Terre Sainte "Je crois qu'au niveau international, le sens de l'humanité devrait prévaloir et la communauté internationale elle-même devrait avoir non pas le courage, mais l'intelligence de lever ou au moins de suspendre les sanctions et de favoriser toute forme d'aide à la Syrie". Dehors, les gens continuent de fouiller, jour et nuit, les tas de décombres dans l'espoir de trouver des survivants. Chaque personne extraite vivante est une explosion de joie. À Alep, l'hôpital catholique Saint-Louis, l'un des établissements participant au projet "Hôpitaux ouverts" de l'ONG AVSI, accueille de nombreux blessés. Sœur Arcangela est en Syrie depuis plus de 50 ans. Et elle décrit une situation de plus en plus désastreuse : Sœur ARCANGELA ORSETTI Chef de l'hôpital de St. Louis "On a eu très peur, on a sauté de nos lits pour courir dans la cour de l'hôpital. On a accueilli les premiers blessés arrivés en urgence et appris ce qui s'était passé dans la ville. Il y a tant de morts, de blessés et tant de réfugiés…. C'est terrible. C'est la vie. Le sens de notre présence est de pouvoir soulager la souffrance, apporter un soutien, redonner de l'espoir à ceux qui le perdent à cause de la situation que nous vivons". Source:  Site Web Christian Media Center Photo:  © Custodia Terrae Sanctae

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Tremblement de terre en Syrie, dégâts et solidarité

Au milieu de la nuit du 6 février, une secousse de 7,8 sur l'échelle de Richter a provoqué plus de 1000 morts et l’effondrement de centaines de bâtiments en Turquie et en Syrie. C'est au milieu de ce chaos que se sont réveillés les franciscains de la Custodie de Terre Sainte en Syrie.  La paroisse latine d'Alep a subi des dégâts mineurs : le clocher de l'église a perdu quelques pierres. Les franciscains se sont immédiatement mobilisés pour offrir leur aide à ceux qui tentaient d’échapper aux effondrements, sous la pluie et dans le froid, certains encore en pyjama. Frère BAHJAT KARAKACH, ofm Curé latin d'Aleppo "Nous sommes descendus. De nombreuses personnes fuyaient leurs maisons. Il faisait nuit noire, il n'y a pas d’électricité. Nous avons accueilli les gens dans l'église jusqu'au matin où nous avons célébré la messe. Nous avons ouvert la salle paroissiale et offert de la nourriture à tout le monde". La cuisine paroissiale, qui sert déjà environ 1 200 repas par jour aux plus démunis, fera tout son possible pour aider tous ceux qui se retrouvent sans abri. GIACOMO PIZZI Association Pro Terra Sancta « La municipalité nous a demandé de préparer 500 repas supplémentaires dans la cantine que nous gérons déjà à Alep ". L'association Pro Terra Sancta, qui soutient de nombreux projets de la Custodie, lancera bientôt une campagne de collecte de fonds : GIACOMO PIZZI Association Pro Terra Sancta "Nous aurons besoin de toute l'aide possible... nous aurons besoin de couvertures, car comme vous pouvez le voir il pleut et il fait très froid, il n'y a pas de chauffage ni de lumière. Nous avons besoin de couvertures, de nourriture, d'eau. Frère BAHJAT KARAKACH, OFM Curé latin d'Alep "Nous demandons votre soutien, votre aide et surtout nous appelons à lever les sanctions sur la Syrie afin qu'elle puisse être reconstruite, afin que ceux qui en ont besoin puissent être aidés." Source:  Site Web Christian Media Center Photo: shutterstock.com photo

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Homélie du Patriarche Pierbattista Pizzaballa à la messe de minuit, Noël 2022

Chers frères et sœurs, Cher Monsieur le President Mahmoud Abbas, et représentants de l’Etat de Palestine, Cher Représentant de sa Majesté le Roi Abdallah II de Jordanie, Excellences les Consuls généraux et membres du corps diplomatique, Que le Seigneur vous donne la paix ! “Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays des ténèbres, une lumière a brillé. Tu as multiplié la joie, tu as augmenté l’allégresse” (Is. 9, 1-2). Une fois encore, nous sommes réunis ici à Bethléem, dans ce Lieu Saint, pour rendre grâce, louer et célébrer le merveilleux événement de la naissance du Sauveur. Une fois de plus, avec le prophète Isaïe, nous proclamons au monde entier qu’une grande lumière est apparue devant nos yeux et qu’une grande joie a rempli nos cœurs, “car la grâce de Dieu est apparue, qui apporte le salut à tous les hommes” (Tite 2, 11) : Jésus-Christ le Rédempteur. Aujourd’hui, nous sommes invités, comme chaque année, à nous incliner devant ce grand miracle, qui est aussi une annonce de salut et de miséricorde. Noël, en effet, n’est pas seulement un moment, peut-être un peu puéril, de joie, de festins et de lumières, ou d’enfants heureux et de dons partagés avec ceux qui ont besoin. C’est avant tout la célébration de révélation de Dieu dans l’histoire, c’est la manifestation de l’intention divine envers l’humanité, qui atteint son apogée à Noël. Noël est le regard et le jugement de Dieu sur le monde. Et c’est un jugement de salut et de miséricorde, de compassion et non de condamnation. “Le peuple qui marchait dans les ténèbres …”  (Is 9,1). La vie du monde a été bouleversée par le péché. Le monde de cette époque était déchiré, divisé et violent, pas moins qu’aujourd’hui, nous le savons. Mais avec le Noël du Christ, quelque chose commence à changer. Avec la naissance de l’Enfant de Bethléem, en effet, une nouvelle opportunité de relation entre les hommes est née. Il n’y a pas eu de changements soudains dans la vie de ce monde violent, il est vrai. Cependant, cette intention divine, ce désir de compassion de Dieu, qui s’est incarné et rendu visible dans un Enfant à Noël, a commencé à se répandre progressivement à partir de ce lieu dans le monde entier. Et elle a apporté un nouveau style de vie, fondé sur la dignité de chaque homme et de chaque femme, sur une justice qui n’est jamais séparée de la miséricorde, sur le désir que tous soient sauvés. Depuis lors, cette intention divine continue de rayonner, apportant sa lumière à ceux qui habitent la terre des ténèbres. Mais ce jugement et ce regard de miséricorde et de salut attendent aussi une réponse : ils sont aussi une invitation adressée à tout homme à entrer dans ce nouveau mode de vie, calqué sur ce même désir de Dieu. C’est un appel puissant et solennel à vivre dans cette nouvelle lumière. “ En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes “ (Jn 1, 4-5). Célébrer Noël, c’est donc aussi prendre une décision. On peut choisir, en effet, de ne pas répondre à cette invitation : “Il est venu parmi les siens, et les siens ne l’ont pas reçu” (Jn 1,10-11). Depuis lors jusqu’à aujourd’hui, ce regard et ce jugement de Dieu se rendent présents dans le monde à travers l’Église. Parce que le christianisme est avant tout le style de vie de ceux qui ont décidé d’accepter l’invitation à être des témoins crédibles du plan de salut de Dieu pour tous. Être Église, c’est faire droit à ce désir divin de miséricorde, que le Noël du Christ a rendu possible et tangible. La communauté chrétienne est appelée, en somme, à rendre le Cœur compatissant de Dieu vivant et présent dans ce monde qui est le nôtre et à regarder l’humanité avec des yeux illuminés par sa lumière rayonnante. On obtient une vision plus juste des événements mondiaux si l’on regarde aussi avec le cœur et pas seulement avec les yeux. Et que voyons-nous aujourd’hui, ici, dans ce monde qui est le nôtre ? Qu’est-ce que notre Église de Jérusalem contemple ? Qu’est-ce que la lumière de Dieu apporte aux yeux de nos esprits et de nos cœurs, ici en Terre Sainte ? Avec nos yeux, nous voyons que la violence semble être devenue notre principal langage, notre façon de communiquer. Il y a une violence croissante, tout d’abord dans le langage de la politique. Nous avons déjà exprimé nos préoccupations quant à la direction que prend la politique en Israel, qui risque de rompre l’équilibre déjà fragile entre les différentes communautés religieuses et ethniques qui composent notre société. C’est la tâche de la politique de servir la nation et ses habitants, d’œuvrer à l’harmonie entre les différentes communautés sociales et religieuses du pays et de les traduire en actions concrètes et positives sur le terrain, et non d'attiser, au contraire, les divisions ou, pire, la haine et la discrimination. Cette année, en outre, nous avons assisté à une augmentation de la violence dans les rues et sur les places palestiniennes, avec un nombre de morts qui nous ramène des décennies en arrière. C’est un signe de l’augmentation inquiétante de la tension politique et du malaise croissant, notamment chez nos jeunes, face à une solution toujours plus lointaine au conflit en cours. La question palestinienne, malheureusement, ne semble plus être au centre de l’attention du monde. Il s’agit là aussi d’une forme de violence, qui blesse la conscience de millions de Palestiniens, laissés de plus en plus seuls et qui, depuis trop de générations, attendent une réponse à leur désir légitime de dignité et de liberté. Mais la violence n’existe pas seulement en politique. Nous le voyons dans les relations sociales, dans les médias, dans les jeux, dans les écoles, dans les familles, et parfois même dans notre communauté. Tout cela découle de l’aggravation du manque de confiance qui caractérise notre époque. Nous n’avons pas confiance dans un éventuel changement, nous n’avons plus confiance les uns dans les autres. Et donc la violence devient le seul moyen de se parler. Le manque de confiance est à l’origine de chaque conflit, ici en Terre Sainte, ou en Ukraine et dans tant d’autres parties du monde. Dans ces contextes déchirés et blessés, la vocation première et la plus importante de notre Église est donc d’aider à regarder le monde aussi avec le cœur, et de rappeler que la vie n’a de sens que si elle est ouverte à l’amour. Célébrer Noël pour nous, en tant que communauté de croyants dans le Christ, signifie créer, promouvoir et être une occasion de miséricorde, de compassion, de pardon. Cela signifie apporter dans la vie de notre contexte blessé ce désir de compassion que Dieu nous a manifesté avec la naissance de Jésus. Cela signifie qu’il faut avoir le courage de faire des gestes qui instaurent la confiance. La foi en Dieu doit soutenir notre confiance en l’homme, fonder notre espérance et se traduire par des gestes d’amour gratuites et sincère. La paix, que nous souhaitons tous, ne vient pas d’elle-même. Elle attend des hommes et des femmes qui savent traduire le style de Dieu en actions concrètes et tangibles, dans les petites et grandes choses de chaque jour. Des personnes, c’est-à-dire qui n’ont pas peur de s’incarner dans la vie du monde et qui, par des gestes d’amour gratuit, savent réveiller le désir de bonté qui habite le cœur de chaque homme, qui ne demande qu’à être libéré des chaînes de l’égoïsme. Jésus, le Sauveur né ici à Bethlehem, a dit « Heureux les artisans de paix. »  Lui-même il a donné sa vie sur la croix et par l’amour il a vaincu la mort. Il nous a appris que l’amour est plus fort que la mort. Ce n’est pas impossible. Le témoignage de tant d’hommes et de femmes ici, en Terre Sainte et dans tant d’autres parties du monde, nous dit que ce style, cette façon de célébrer Noël, est encore possible aujourd’hui, malgré tout. Je souhaite donc que l’Enfant Jésus réveille aussi en nous, une fois de plus, le désir du bien pour tous, qu’il renforce notre confiance en tout homme et qu’il soutienne notre action pour la paix, la miséricorde et la justice en Terre Sainte et dans le monde. Joyeux Noël ! Bethléem, 24 décembre 2022 † Pierbattista Pizzaballa Patriarche latin de Jérusalem Source: Site Web Patriarcat Latin de Jérusalem Photo : © Patriarcat Latin de Jérusalem

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Message de Noël des Patriarches et des Chefs des Eglises à Jérusalem 2022

"Et le Verbe s'est fait chair et a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité." (Jean 1:14) Nous, Patriarches et Chefs des Eglises de Jérusalem, adressons nos salutations aux Chrétiens du monde entier, dans le même esprit de crainte et d'émerveillement que ceux qui étaient présents à Bethléem lors de la Nativité de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Comme le proclamera plus tard l'évangéliste saint Jean, la naissance du Christ a été la manifestation glorieuse de Dieu incarné, du Verbe qui s'est fait chair, plein de grâce et de vérité. Elle a révélé à l'humanité l'amour profond et constant de Dieu pour tout son peuple : le Tout-Puissant a daigné naître parmi eux, à la fois pleinement humain et pleinement divin. Dans cet acte de compassion, le Christ s'est associé à la souffrance du monde, endurant avec la Sainte Famille les nombreux combats quotidiens sous l'occupation. Parmi ces derniers figuraient les menaces de violence, l'enregistrement forcé, le déplacement des familles et l'existence en tant que réfugiés sur une terre étrangère. Des douleurs et des épreuves similaires continuent d'affliger le monde à notre époque, telles qu'en Ukraine, en Arménie, en Syrie ou encore en Terre Sainte. À cet égard, nous exprimons notre préoccupation particulière pour les fidèles qui restent sur la terre de naissance de notre Seigneur en tant que vestiges chrétiens. Ils sont sous notre responsabilité pastorale. Ces dernières années, ces chrétiens ont été de plus en plus confrontés à des attaques contre le libre exercice de leur religion, y compris des attaques personnelles, la profanation de leurs églises et de leurs cimetières, des restrictions injustifiées contre la pratique de leur rite, et des menaces légales pesant sur leurs biens et leur gestion des propriétés de l'Eglise. Cette atmosphère décourageante a conduit à un manque d'espoir, en particulier chez nos jeunes chrétiens, qui se sentent de moins en moins bienvenus sur la terre où leurs ancêtres vivaient avant même la naissance de l'Eglise à la Pentecôte (Actes 2:11). En conséquence, beaucoup d'entre eux quittent la région pour des lieux offrant de meilleures opportunités, ce qui réduit encore la présence chrétienne en dessous de son infime minorité de deux pour cent de la population générale. A ces jeunes, nous offrons le message d'incarnation de la naissance du Christ comme une balise d'espoir, nous rappelant à tous que notre Seigneur continue de souffrir avec nous et pour nous, nous conduisant à une vie nouvelle dans la lumière de sa gloire ressuscitée. En outre, comme le Corps du Christ qui dans son ensemble représente la présence de notre Sauveur dans le monde, nos églises continuent d'offrir des lieux de réconfort, de force et de soutien par le biais de leurs services pastoraux, leurs ministères de l'éducation et de la santé, leurs centres de pèlerinage et leurs possibilités d'emploi intéressantes. Dans cet esprit, nous sommes reconnaissants que les chrétiens du monde entier soient de plus en plus nombreux à retourner en pèlerinage en Terre Sainte. Nous les encourageons non seulement à visiter avec révérence les pierres bénies des lieux saints, mais aussi à s'engager et à soutenir les "pierres vivantes", c'est-à-dire la présence chrétienne locale, dont les familles ont aidé à construire et à entretenir ces sites vénérables à travers les siècles, jusqu'à aujourd'hui. De même, nous invitons les chrétiens du monde entier à soutenir l'adhésion au statu quo religieux et à continuer de travailler et de prier pour une paix juste et durable sur la terre où est né notre Seigneur - ainsi que dans les nombreuses régions du monde déchirées par la guerre - afin que le message béni d'espoir proclamé pour la première fois par l'ange aux bergers autour de Bethléem puisse se réaliser de plus en plus sur toute la terre : "N’ayez pas peur, car je vous annonce une bonne nouvelle qui sera une source de grande joie pour tout le peuple : aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur qui est le Messie, le Seigneur." (Luc 2, 10-11). Les Patriarches et les Chefs des Eglises de Jérusalem Source: Site Web Patriarcat Latin de Jérusalem Photo : © Patriarcat Latin de Jérusalem

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Le patriarche de Jérusalem invite à maintenir la foi en la paix en Terre Sainte

Dans une interview accordée à Radio Vatican-Vatican News, le patriarche latin de Jérusalem, l'archevêque Pierbattista Pizzaballa exhorte à l’approche de Noël à «maintenir la foi en la paix malgré tous les conflits et les tensions en Terre Sainte» . «Surtout ici, en Terre sainte, où la paix n'est devenue qu'un slogan et non une réalité de la vie, le message de Noël signifie: croire que la paix est possible, qu'elle est faisable et atteignable», a déclaré à Radio Vatican-Vatican News, l'archevêque Pierbattista Pizzaballa, le patriarche latin de Jérusalem. Les tensions politiques entre Israël et la Palestine se sont récemment ravivées, sur fond d'attentats à l'explosif et d'affrontements à Jérusalem et Naplouse. Fin novembre, le Pape François avait appelé à une solution de dialogue et avait souligné que la violence détruisait l'avenir, notamment de la jeune génération en Terre sainte. Inquiétude quant aux divisions En ce qui concerne le nouveau gouvernement, plus à droite que jamais en Israël, l'archevêque de Jérusalem se montre très inquiet. «Nous n'avons pas peur, mais nous sommes inquiets. Inquiets parce que certains membres de la coalition s'opposent très ouvertement à tout ce qui n'est pas juif et tiennent des propos très racistes. Cela porte de plus en plus atteinte à la structure de notre société, qui est une société multireligieuse et multiethnique», a affirmé Pierbattista Pizzaballa. Cela ne concerne pas uniquement les chrétiens, a-t-il ajouté. De telles tendances ne sont pas bénéfiques pour la société dans son ensemble. Le patriarche réitère ainsi les inquiétudes exprimées récemment par des représentants de l'Église catholique à propos des déclarations de certains futurs ministres. Leurs déclarations vont à l'encontre de l'esprit de cohabitation pacifique et constructive entre les différentes communautés qui composent la société en Terre Sainte, selon un communiqué de l'Assemblée des Ordinaires Catholiques de Terre Sainte (AOTS) du 12 décembre. Les chrétiens ne peuvent pas se taire Outre le parti conservateur de droite Likoud du premier ministre Beyamin Netanyahou, l'Alliance religieuse sioniste d'extrême droite ainsi que deux partis juifs strictement religieux devraient participer au futur gouvernement d'Israël. En tant que minorité chrétienne, il est « très difficile » d'améliorer cette atmosphère tendue, selon le Patriarche. Néanmoins, il estime qu'il est du devoir des chrétiens de faire entendre leur voix: «Nous devons nous exprimer. Et nous devons faire savoir au nouveau gouvernement que nous sommes là, que nous existons et que nous n'abandonnerons jamais» . En attendant, le patriarche ne voit pas de rejet ciblé des chrétiens. Les chrétiens sont plutôt une sorte de « dommage collatéral » au sein des tensions, a-t-il fait remarquer. Vivre dans la pauvreté et l'insécurité La petite minorité chrétienne dans la bande de Gaza fermée souffre régulièrement des tensions entre les parties israélienne et palestinienne. Il y a quelques jours seulement, le patriarche a rendu visite à ces fidèles. Il a fait part à Radio Vatican-Vatican News d'une grande pauvreté, mais d'un fort esprit de foi et de communauté chez les chrétiens: «Lorsque je visite les centres d'aide de Caritas dans le nord, je vois la situation terrible dans laquelle vivent les familles. Des maisons qui ne sont faites que de carton, rien d'autre. Des ordures et tout sans système d'évacuation des eaux usées, ils vivent sans rien. Mais malgré leur situation, elles sont mentalement fortes et ont un fort esprit communautaire, peut-être aussi en raison de leur situation de minorité. Cela me touche à chaque fois». Anne Preckel / Claudia Kaminski Source: Site Web Vatican News Photo : © Patriarcat Latin de Jérusalem

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Ordre Équestre du
Saint-Sépulcre de Jérusalem
Parvis de la Basilique 1
1083 Bruxelles
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