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Le Fils de Dieu a un cœur humain !

Le Sacré Cœur de Jésus et le Cœur Immaculé de Marie sont deux solennités liturgiques relativement récentes, mais qui trouvent leur fondement dans les Écritures et la Tradition de l'Église. Avec le frère Claudio Bottini, nous vous invitons à tourner le regard vers le Calvaire afin d'approfondir, à travers les Écritures et l'enseignement du Magistère, les grâces qui jaillissent de ces deux cœurs. Fr. CLAUDIO BOTTINI, ofm Studium Biblicum Franciscanum «  Dans la Bible, le cœur désigne la personne et le siège de son être intérieur, de ses sentiments, de ses désirs, de sa volonté, de ses décisions. Ici, sur le Calvaire, le cœur du Christ nous a été donné, a été manifesté lorsque le soldat l’a blessé. De ce cœur, d'où ont jailli le sang et l'eau - symboles des sacrements de l'Église - est née l'Église. » «  Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. » (Mt. 11:28-30) Fr. CLAUDIO BOTTINI, ofm Studium Biblicum Franciscanum «  Le cœur de Jésus est déjà évoqué dans l'Évangile. Il en parle lui-même lorsqu'Il dit à ses disciples, dans un moment de fatigue, "venez et reposez-vous. Recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur". Jésus nous offre Son cœur : la douceur et l'humilité ne sont pas synonymes de faiblesse, de soumission. Devenir humble, devenir doux signifie prendre force et courage pour vaincre l'égoïsme, pour vaincre la froideur, pour s'approcher de bon cœur de ceux qui souffrent. » L'humilité et la douceur sont deux adjectifs que l'on doit apprendre à l'école de l'Évangile, à travers un long parcours de disciple. Fr. CLAUDIO BOTTINI, ofm Studium Biblicum Franciscanum «  Contempler le cœur du Christ, c'est mettre Son cœur à l'unisson du nôtre. Et donc le rendre doux, humble, capable d'aimer d'un amour fécond, fidèle, sans partage, d'aimer par l'Esprit Saint. C’est apprendre à aimer nos frères comme le Christ les a aimés. Fils de Dieu avec un cœur d'homme, Il a aimé tous les hommes d'un amour infini.  » Chaque jour, des milliers de pèlerins et de touristes du monde entier montent au Calvaire. En ce lieu, les frères commémorent la passion du Seigneur en parcourant le chemin de croix. Chaque jour, la messe est célébrée en différentes langues à l'endroit même où l'on commémore la mémoire du Seigneur, qui a donné Sa vie pour le salut de l'humanité. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © shutterstock.com photo

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Le président israélien s'engage à défendre la liberté religieuse

Le président israélien Isaac Herzog a rencontré les représentants de Églises chrétiennes mercredi 9 août à Haïfa. Il a redit, au nom de l’État d’Israël, son engagement à défendre « pleinement la liberté de religion et de culte en Israël », alors que les violences contre les chrétiens se multiplient. De nombreux membres de la communauté chrétienne de Haïfa sont descendus dans la rue ces dernières semaines pour protester contre les récentes incursions de groupes juifs radicaux dans les lieux saints chrétiens. À la suite de ces épisodes de violence, le président d'Israël, Isaac Herzog, a effectué une importante visite au monastère carmélitain de Stella Maris à Haïfa, lui-même concerné par ces tensions. La visite, mercredi 9 août, était de nature privée, le président Herzog étant accompagné de son épouse et d'une petite délégation de fonctionnaires. « Nous devons respecter les membres de toutes les religions, nous y sommes attachés depuis le début de notre existence. Aime ton prochain comme toi-même », a déclaré le président israélien. Isaac Herzog a souligné que « ces derniers mois, nous avons assisté à de graves phénomènes contre les confessions chrétiennes en Terre Sainte. Nos frères et sœurs, citoyens chrétiens, qui se sentent agressés dans leurs lieux de prière, dans leurs cimetières, dans les rues. Je considère ce phénomène extrémiste comme inacceptable à tous points de vue. Ce phénomène doit être éradiqué et je suis reconnaissant à la police et aux autres forces de l'ordre de prendre cette affaire au sérieux ». Personne ne devrait se sentir menacé, a-t-il estimé. « Mon message aux chrétiens résidant en Israël et aux fidèles du monde entier est que les communautés chrétiennes sont sûres, sécurisées et prospères en Terre Sainte », a conclu le président. La réunion a également été suivie par le chef de la police, Yaakov Shabtai. Une visite qui donne de l’espoir Le patriarche de Jérusalem, le cardinal désigné Pierbattista Pizzaballa, s'est exprimé au nom de toutes les communautés chrétiennes de Terre Sainte. Il a remercié le président israélien et les membres de sa délégation pour leur soutien. « Nous devons travailler ensemble pour renforcer le dialogue de solidarité et d'amour entre nous ,» a-t-il déclaré. « Nous vivons dans les mêmes lieux, côte à côte, et nous devons vivre en paix, construire notre avenir ensemble et nous soutenir les uns les autres », a-t-il ajouté, car « nous sommes tous enfants du même Dieu ». Don Piotr Żelazko, vicaire patriarcal des catholiques de langue hébraïque en Israël a commenté cette rencontre sur Radio Vatican-Vatican News. « La visite du président signifie un engagement à relever les défis et les préoccupations concernant la violence contre les chrétiens. En s'engageant avec des chefs spirituels et des représentants de diverses confessions, cette étape importante souligne le dévouement commun à cultiver une atmosphère de tolérance, de dialogue et d'unité ». À ses yeux, « la présence du commissaire Yaakov Shabtai, chef de la police d'Israël, porte un sentiment d'espoir, indiquant un pas positif vers la promotion d'un cadre plus étroit de paix, de compréhension mutuelle et de coexistence harmonieuse ». La visite présidentielle au monastère de Stella Maris représente « un symbole de la détermination collective à surmonter l'adversité et à ouvrir la voie vers un avenir plus compatissant et compréhensif », a insisté don Żelazko. Rencontre entre le président palestinien et le patriarche de Jérusalem Par ailleurs, informe le Patriarcat latin de Jérusalem, mercredi 9 août également, le président Mahmoud Abbas, président de l'État de Palestine, a accueilli dans le district de Ramallah le cardinal Pierbattista Pizzaballa et sa délégation. En présence du Dr. Ramzi Khoury, président du Haut Comité Présidentiel des Affaires des Églises en Palestine, et de quelques membres, Mahmoud Abbas a félicité Mgr Pizzaballa pour sa nomination en tant que cardinal de la Ville Sainte, déclarant qu’il s’agissait une source de fierté pour «tous, chrétiens et musulmans». «Il nous incombe de travailler à la justice et à la paix dans la région», a-t-il ajouté. Mahmoud Abbas a affirmé qu'il poursuivait ses efforts pour parvenir à la paix pour le peuple palestinien. Il a terminé en envoyant un message de paix au Pape François, lui souhaitant une bonne santé et des bénédictions. Père Paweł Rytel-Andrianik – Cité du Vatican Source: Site Web Vatican News Photo : © archives photographiques personnelles lds

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Mgr Pizzaballa demande le respect des droits contre les violences anti-chrétiennes

Le patriarche latin de Jérusalem prend acte de l'augmentation des menaces et des intimidations à l'encontre de la communauté chrétienne en Terre Sainte. Dans un entretien à Radio Vatican-Vatican News, le futur cardinal Pizzaballa appelle à ne pas répondre par la violence: « Nous ne voulons pas de protection mais le respect des droits ». Depuis quelques mois, les actes d'intimidation, de menace et de violences à l'encontre des chrétiens de Terre Sainte se multiplient, en particulier sur le territoire israélien. Des églises ont été vandalisées, une statue du Christ détruite, un cimetière protestant profané et, plus récemment, des extrémistes juifs ont tenté d'occuper des églises dans la ville de Haïfa. Bien qu'il s'agisse d'une petite minorité, qui ne représente, ni ne bénéficie du soutien de la majorité des Israéliens, ces extrémistes juifs risquent de provoquer une explosion de violence, contre laquelle s'élèvent déjà des voix de responsables religieux de Terre Sainte, chrétiens et non-chrétiens. Dans un entretien accordé aux médias du Vatican, le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Pierbattista Pizzaballa, qui recevra la barrette cardinalice des mains du Pape François le 30 septembre prochain, exprime son inquiétude face à la multiplication des actions violentes, mais souhaite conserver un brin d'espérance, dans un contexte socio-politique très complexe. Le patriarche appelle à l'application de la loi et au respect des garanties pour les communautés religieuses. Votre Béatitude, depuis quelques mois, on assiste à une recrudescence des intimidations et des violences à l'encontre des chrétiens en Terre Sainte, notamment sur le territoire d'Israël. Quelle est la situation? Malheureusement, c'est vrai, nous avons assisté à une augmentation des attaques au cours de cette dernière période. Disons que ces affrontements, ces crachats, ces accusations, ces insultes, ne sont pas nouveaux. Mais l'augmentation exponentielle de ces phénomènes, surtout dans la région de Jérusalem, dans la Vieille ville, est devenue un sujet de préoccupation et une question à l'ordre du jour qui inquiète à la fois la communauté chrétienne et les autorités israéliennes. Ces dernières disent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher cela, sans grand succès jusqu'à présent. Quel contexte rend possible cette augmentation des actions violentes? C’est très difficile à savoir... Il y a plusieurs aspects à prendre en compte. Tout d'abord, il y a une formation et une éducation dans certains milieux juifs, mais il ne faut pas généraliser. La grande majorité de la population juive israélienne, même religieuse, n'a rien à voir avec cela. Ces derniers mois, nous avons également vu de nombreux rabbins écrire et s'exprimer publiquement contre ces phénomènes, mais il est également vrai qu'il y en a qui incitent à tout cela. Il y a aussi une nouvelle génération de colons, mais ils ne sont pas seuls, qui sont moins habitués à rencontrer des réalités différentes des leurs. Il y a un climat général de violence dans le pays, que nous avons constaté à la fois dans la société israélienne et dans la société palestinienne. Cette culture générale de polarisation affecte tout cela. Quels sont les risques? Car nous pouvons supposer que la situation génère de la tension au sein de la communauté chrétienne... D'une part, le problème est que ces phénomènes augmentent, peut-être aussi soutenus, comme je l'ai dit, par un certain contexte culturel religieux; d'autre part, cependant, il y a aussi une communauté chrétienne qui se sent l'objet d'attaques aveugles basées sur la violence religieuse, la haine religieuse, le mépris religieux. Cela crée à son tour, même au sein de la communauté chrétienne, des tensions, du mécontentement et parfois, souvent même, de la colère. Vous parlez de la Vieille ville de Jérusalem, mais à Haïfa des événements inquiétants, différents, ont lieu… À Haïfa, il y a un phénomène différent lié à une personne spécifique, le rabbin Berland, qui est un peu hors de contrôle et qui, avec ses disciples, est convaincu qu'à Stella Maris, dans l'église des Carmélites, se trouve la tombe du prophète Élisée, qui n'existe pas en réalité. Il s'agit plutôt d'un phénomène sectaire. Ce rabbin a également été emprisonné pour différents types d'accusations. Il s'agit d'un phénomène légèrement différent, qui crée toutefois beaucoup de nervosité au sein de la communauté chrétienne, qui nous accuse même parfois, nous les chefs religieux, en disant: Que faites-vous? Pourquoi n'intervenez-vous pas? Pourquoi ne vous exprimez-vous pas contre ce phénomène? Selon vous, les lieux chrétiens ne sont-ils pas suffisamment protégés? Nous ne voulons pas de protection, nous voulons des garanties, nous voulons des droits: nous voulons vivre en citoyens libres dans un état démocratique. Qui peut intervenir aujourd'hui et apporter ces garanties? C'est aux autorités du pays -Israël, les Israéliens, la Palestine et les Palestiniens- de faire en sorte que toutes les réalités de la terre, quelle que soit leur appartenance religieuse, culturelle, ethnique ou autre, soient garanties. Avez-vous des réponses de la part des autorités ? Nous sommes en contact avec la police. Nous avons parlé au chef de la police, nous l'avons rencontré. Il est sous pression parce que les médias ont créé beaucoup de pression, ce qui est positif en ce sens. Les premiers résultats sont là, en ce sens que certaines personnes ont été arrêtées, mais il reste encore beaucoup à faire. Je dois dire que le gouvernement accorde moins d'attention à la question, peut-être parce qu'il a d'autres priorités. Le président de l'État d'Israël est très actif et s'est exprimé très clairement, publiquement, contre cela. Y a-t-il un lien, selon vous, entre l'augmentation de cette violence et la gouvernance politique du pays? On m'a déjà posé cette question à plusieurs reprises. Je vois ce qui nous arrive comme une sorte de dommage collatéral. Je ne pense pas que le gouvernement s'en prenne aux chrétiens. Mais il est vrai que ce gouvernement a créé un climat très tendu dans le pays: on parle de "suprématie juive". Cela peut évidemment avoir une influence, même indirecte. Parleriez-vous aujourd'hui de persécution des chrétiens? Non. Quand on parle de persécution, je pense à ce que les islamistes radicaux ont fait en Syrie et en Irak. Nous ne sommes pas dans cette situation. Il y a des problèmes, c'est sûr, mais nous ne sommes pas persécutés. Quelles sont vos raisons d'espérer? Les raisons d'espérer sont toujours là parce que ces situations ont aussi créé des réactions fortes, souvent beaucoup plus fortes au sein de la société israélienne, même religieuse, plus souvent que chez les chrétiens. Je crois que cette prise de conscience d'un problème au sein de la société israélienne portera ses fruits avec le temps. Jean-Charles Putzolu - Cité du Vatican Source: Site Web Vatican News Photo :  © Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org

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St. Ignace de Loyola en Terre Sainte

  P. DAVID NEUHAUS, sj Compagnie de Jésus " C’est dans son lit, alors qu’il se remettait d'une terrible blessure reçue au combat, qu’à travers la lecture de livres sur le Christ et les saints, saint Ignace se mit à réfléchir à ce qu'il pourrait faire pour s’engager sur cette voie... Il associa immédiatement cette quête à Jérusalem. " Un pèlerin exceptionnel. C'est le 4 septembre 1523 que Jérusalem est apparue pour la première fois à saint Ignace de Loyola, le fondateur de la Compagnie de Jésus. Aujourd’hui, 500 ans se sont écoulés depuis ce "voyage sacré", qui a commencé et s'est achevé dans la ville sainte. P. DAVID NEUHAUS, sj Compagnie de Jésus "C’était un pèlerin régulier. Il avait des guides Franciscains, il vivait avec eux, mais il y avait en lui ce désir ardent de rester en Terre Sainte, de s’y ancrer. La visite des lieux saints lui apportait toutefois une grande consolation. Il vit le Cénacle, le Mont Sion – où il vécut probalement avec les Franciscains – le Saint Sépulcre, où il assista à la messe et participa aux processions, le Mont des Oliviers, Ein karem, Bethléem, Jéricho et le Jourdain. Lorsqu'il finit par demander au Custode de l’époque, le responsable des Franciscains, la permission de rester, ce dernier lui répondit que c’était impossible. Et bien que son désir de vivre à Jérusalem pour travailler pour les bonnes âmes l'ait animé pendant de nombreuses années, il accepta cette réponse. Son obéissance caractérise celle que les jésuites doivent montrer envers l'autorité de l'Église." Une fois saint Ignace de Loyola de retour de pèlerinage, c’est en 1540 à Rome que la Compagnie de Jésus est approuvée. À Jérusalem, cet ancien ordre est présent depuis 1913 au sein de l'Institut biblique pontifical de la ville. Une présence qui se veut un signe concret du désir du saint d'être en contact avec les lieux où le Seigneur a vécu. P. MIGUEL ANGEL GARCIA, sj Vice-Supérieur de la Compagnie de Jésus en Terre Sainte " Depuis lors, nous sommes impliqués dans diverses activités, toutes liées au monde biblique. D'abord par le biais de l'archéologie puis, depuis 30/40 ans, en tant que campus de l'institut à Rome, afin d’offrir à nos étudiants un moyen de passer un certain temps ici pour étudier. Mais la présence de la Compagnie de Jésus va bien au-delà. Depuis 40 ans, des jésuites travaillent à l'université de Bethléem ; dirigent l'institut Tantur ; et sont présents aux côtés des migrants, notamment en leur apprenant l'anglais. Certains de nos confrères organisent aussi des retraites, enseignent au séminaire local ou sont des leaders spirituels. " Source: Site Web Christian Media Center Photo: © shutterstock.com photo

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Les Jeunes de Terre Sainte se préparent aux JMJ 2023

En préparation des prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse 2023 à Lisbonne, où ils rencontreront S.S. le pape François du 1er au 6 août, les Jeunes de Terre Sainte ont organisé une messe de célébration en Palestine et en Galilée. Samedi 22 juillet 2023, Sa Béatitude Pierbattista Pizzaballa, Patriarche latin de Jérusalem, a célébré la messe en l'église de l'Annonciation à Beit Jala. Elle a été concélébrée par Mgr Américo Manuel ALVES AGUIAR, évêque auxiliaire de Lisbonne, également en charge de l'organisation des JMJ de cette année. Mgr Manuel a également été élu, avec Sa Béatitude, nouveau cardinal de l'Église catholique. Dans son homélie, le Patriarche a évoqué le grand nombre de jeunes participants de notre diocèse. Il a déclaré : "C'est un signe de la vitalité de notre vie paroissiale". Commentant la lecture de l'Évangile - Mt. 13, 24-43, Mgr Pizzaballa a encouragé les jeunes à ne pas se concentrer sur les mauvais fruits (l'ivraie), mais plutôt sur les bons fruits (le blé). "Vous devez être le bon grain, qui porte beaucoup de fruits, en passant votre temps à faire de bonnes actions. C'est ainsi que le Royaume de Dieu se manifestera sur la terre, et en particulier ici en Terre Sainte", a-t-il conclu. Dimanche 23 juillet 2023, Mgr Rafiq Nahra, vicaire patriarcal latin en Israël, a célébré une messe pour les jeunes de Galilée, en l'église Saint-Joseph de Shafa'amer. La messe a également été concélébrée par Mgr Manuel. Au cours de son homélie, Mgr Manuel a exprimé sa grande joie de se rendre en Terre Sainte avant les JMJ et de rencontrer les jeunes. "Cela répond à la demande et au désir de S.S. le pape François d'être proche des jeunes de l'Eglise, en particulier de ceux qui ne seront pas en mesure de participer cette année, notemment en Ukraine". Il a également souligné l'importance de la participation des Jeunes de Terre Sainte, "la terre de Jésus et le lieu où notre foi a commencé". Il a terminé en demandant à l'assemblée de prier pour ces JMJ, afin qu'elles portent beaucoup de fruits dans la vie des participants. Miral Atik & Natalie Matar    Source: Site Web Patriarcat Latin de Jérusalem Photo : © Patriarcat Latin de Jérusalem

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Semer des graines d’espoir : les mots du Pape François à la fin de la ROACO

Le 22 juin, la 96e assemblée plénière de la Réunion des Œuvres d’Aide aux Églises Orientales (ROACO) s’est achevée à Rome par une rencontre avec le pape François.  L'Assemblée, présidée par Mgr Claudio Gugerotti, préfet du Dicastère pour les Églises orientales et président de la ROACO, a couvert divers sujets, notamment la situation en Terre Sainte, en Turquie et en Iran. Les participants ont également entendu un groupe de jeunes venus à Rome pour l’occasion, issus de 13 pays. FR. FRANCESCO PATTON, ofm Custode de Terre Sainte «  Cette année, la ROACO, la Réunion des Oeuvres d’Aide aux Églises Orientales, a été particulièrement importante, parce que nous avons également reçu des nouvelles concernant les actualités brûlantes des Églises orientales. Non seulement des informations sur la réalité du Moyen-Orient, mais aussi sur la réalité de la Turquie, de l’Éthiopie et de l’Iran. Pour nous, il s’agit d’informations très précieuses. » La situation en Terre Sainte a été présentée par le Nonce Apostolique de Terre Sainte, Mgr Adolfo Tito Yllana, le Frère Francesco Patton, Custode de Terre Sainte, et le Vice-Chancelier de l'Université de Bethléem, Peter Bray. Ont également été communiquées des informations sur la collecte 2022 Pro Terra Sancta. Une journée entière a également été consacrée à l'écoute des jeunes. FR. FRANCESCO PATTON, ofm Custode de Terre Sainte « La présence de ces jeunes a été très positive, car ils ont pu développer des réflexions qui nous ont ensuite permis à tous de travailler ensemble, dans l’unité. Ce qui m'a le plus frappé chez eux, c'est leur flagrant désir d'être actifs au sein de l'église locale, ainsi que leur désir de voir leurs églises d’origine et les rites auxquels ils appartiennent en tant que réalités vivantes et actuelles, et pas simplement en tant que sorte de musée, de liturgies mortes. Non, ils vivent pour des églises vivantes, qui malheureusement souffrent terriblement, surtout à cause des guerres et de l'émigration. J’ai vraiment été très frappé par le désir très fort de ces jeunes de ne pas être passifs, d'être actifs au sein de l'Église.  » Le mot " compassion " a été au centre du discours donné par le Pape, en hommage aux efforts récents de la ROACO " pour aider à soigner les blessures causées par le tremblement de terre en Turquie et en Syrie, au milieu de la souffrance quotidienne de peuples durement éprouvés ". " Je vous remercie pour le grand engagement avec lequel vous aidez l'Ukraine à soutenir les personnes déplacées et les réfugiés ", a également déclaré le Saint-Père. Le pape François a également rappelé l'exhortation apostolique Ecclesia in Medio Oriente, au sujet de laquelle, dix ans après sa publication, la ROACO a récemment organisé une grande réunion à Chypre. Dans ce document, Benoît XVI encourageait les jeunes à " cultiver continuellement la véritable amitié avec Jésus par la force de la prière ". Le Custode de Terre Sainte a également rappelé l’importance de l'appel à la solidarité des chrétiens du monde entier. FR. FRANCESCO PATTON, ofm Custode de Terre Sainte « Les gens doivent connaître la souffrance des chrétiens vivant dans les territoires des Églises orientales. Il est tout aussi important pour chacun de trouver des moyens d'exprimer sa proximité par la prière, véritable moment de communion avec ces frères et sœurs qui souffrent dans les pays où l'Église est persécutée. Là où elle est réduite au minimum, la solidarité concrète est d’autant plus importante.  » Source:  Site Web Christian Media Center Photo : © archives photographiques personnelles lds

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Bienvenue à Monseigneur Luc Terlinden

C’est avec joie que nous avons appris la nomination du Chanoine Luc Terlinden, vicaire général de l’archidiocèse de Malines-Bruxelles pour succéder au Cardinal Jozef De Kesel en tant qu’Archevêque. Nous nous réjouissons beaucoup d’accueillir un jeune archevêque, riche d’un solide bagage tant intellectuel que pastoral ou linguistique. Issu d’une famille nombreuse, très proche de la jeunesse catholique, maitrisant parfaitement ses dossiers, le Chanoine Luc Terlinden est apprécié de tous et possède tous les atouts pour mener à bien une tâche particulièrement difficile. Nous lui souhaitons la bienvenue et un apostolat fécond à la tête de l’église de Belgique. Toute notre reconnaissance va aussi à Monseigneur De Kesel pour le remarquable travail accompli. Philippe Petit Source :  Service des communications- Lieutenance de la Belgique Photo :  © Archidiocèse de Malines-Bruxelles © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Veillée œcuménique de la Pentecôte 2023

Chers frères et sœurs, Que le Seigneur vous donne la paix ! Le passage des Actes des Apôtres que nous avons entendu lors de la deuxième lecture n'exprime pas seulement le moment de la naissance de l'Église, une et indivisible ; il contient aussi une précieuse indication concernant non seulement l'identité de l'Église universelle, mais également notre identité en tant qu'Église de Jérusalem, notre vocation spécifique. Dans la ville de Jérusalem, il y avait déjà à l'époque des habitants issus de différentes nations, avec des langues et des cultures différentes. Il s'agit d'un signe de la pluralité des expressions existant dans le monde, voulue par Dieu, et première conséquence de la liberté humaine. Nous le constatons dès le début de la création : les premiers chapitres du livre de la Genèse nous montrent bien que l'humanité, issue d'Adam et d'Ève, a toujours été plurielle. C'est précisément pour cette raison que ces chapitres contiennent de nombreuses descriptions de peuples, de nations et de langues qui, bien que différents, sont néanmoins en harmonie les uns avec les autres, car unis par une même descendance. C'est dans le célèbre chapitre 11 de la Genèse, avec la "Tour de Babel", que les choses changent. Nous lisons que "Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots" (Gn 11:1). Babel symbolise peut-être la première idéologie de l'histoire, la première tentation de ce que nous appellerions aujourd'hui la "pensée unique". N'avoir qu'une seule langue, être uniforme et sans différences, n'est pas conforme au désir de Dieu pour l'homme, créé à Son image et à Sa ressemblance, et libre. À Babel, l'homme a voulu se faire comme Dieu - une tentation qui a toujours existé et qui revient sans cesse - et imposer un ordre unique à tous. C'est pourquoi Dieu a dit : "Allons! descendons, et là confondons leur langage, afin qu'ils n'entendent plus la langue, les uns des autres" (Gn 11:7). Et il en fut ainsi. Toutefois, lors de la Pentecôte, selon les Actes des Apôtres, nous constatons un phénomène différent, qui reflète la blessure ouverte à Babel : "la multitude s'assembla, et fut confondue de ce que chacun les entendait parler dans son propre langage." (Actes 2:6). Il y avait des "Parthes, Mèdes, Elamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée, de la Cappadoce, du Pont, de l'Asie, de la Phrygie, de la Pamphylie" (Ac 2:9, 11)... En d'autres termes, il y avait une longue liste de noms et de nations, de cultures différentes, comme dans les premiers chapitres de la Genèse, mais tous unis dans une compréhension mutuelle ("chacun les entendait parler dans son propre langage"). L'amour de Dieu qui a été versé dans nos cœurs, le feu de l'Esprit Saint qui nous a été donné, n'a pas seulement effacé les peurs qui nous enfermaient et nous paralysaient dans nos cénacles, ne nous a pas seulement purifiés de nos péchés, mais a aussi ouvert nos cœurs à une nouvelle unité, nous a rendus à nouveau capables de nous comprendre les uns les autres, sans pour autant effacer nos différentes origines, cultures et langues. Exactement comme avant Babel. C'est ainsi qu'est née l'Église, à Jérusalem, à la Pentecôte, lorsque chacun, tout en restant lui-même, est devenu partie intégrante de l'autre, l'a compris, s'est uni à lui pour célébrer "les merveilles de Dieu" (Ac 2:11). L'Église doit continuellement se référer à cet événement pour rester fidèle au mandat reçu et être le lieu de la rencontre entre le ciel et la terre, pour être l'expression visible du désir de Dieu pour toute l'humanité. Comme je l'ai dit au début, l'événement de la Pentecôte décrit aussi très bien la vocation spécifique de notre Église de Jérusalem, l'Église mère. Quand je dis "Église de Jérusalem", je n'entends pas ici une dénomination spécifique, mais toutes nos différentes appartenances qui, ensemble et seulement ensemble, constituent l'unique Église du Christ. Ici à Jérusalem, aujourd'hui, nous appartenons nous aussi à des cultures, des traditions, des rites et des identités très différentes. D'une certaine manière, nous sommes comme la Jérusalem des Actes des Apôtres. Les noms de nos nations, nos langues et nos différentes appartenances ont changé, mais nous avons conservé les mêmes expressions de diversité. Notre vocation spécifique, notre mission, ce à quoi nous, les habitants chrétiens de Jérusalem, sommes appelés, est de rendre visible non seulement notre diversité, mais aussi cette compréhension mutuelle, premier fruit du don de l'Esprit. Une compréhension qui est devenue difficile à cause de nos péchés, commis au cours des siècles et qui, dans le passé, nous ont même rendus hostiles les uns aux autres. La présence à Jérusalem d'églises, de rites et de charismes différents est donc constitutive de l'identité chrétienne de la ville sainte. Si nous étions tous pareils, nous serions Babel, et non Jérusalem. Néanmoins, il nous faut nous purifier, demander pardon pour nos divisions et travailler tous ensemble pour que, comme il y a deux mille ans, de l'Église mère de Jérusalem jaillisse à nouveau ce feu qui brûle toute incompréhension et toute peur, et nous fait sortir de nos cénacles pour annoncer les merveilles de Dieu. Si nous sommes réunis ici aujourd'hui, dans toute l'expression de nos différentes confessions, c'est précisément pour cette raison, pour exprimer notre désir et notre engagement à faire partie de l'Église Mère qui, depuis la Ville Sainte, continue d'annoncer au monde que le Christ est le Kyrios, et ce de différentes manières, langues et expressions, mais toujours unie par le même amour, par le même feu qui brûle dans les cœurs de toutes nos communautés. Le passage de l'Évangile, qui nous présente le don de l'Esprit Saint selon la version de l'apôtre Jean, nous offre d'autres éléments de réflexion. Après la résurrection et avec le don de l'Esprit, le cœur des disciples s'ouvre à une nouvelle compréhension des "merveilles de Dieu" : Jésus est présent au milieu d'eux d'une façon nouvelle et stable ("il était là au milieu d’eux", 20:19) ; et la présence du Seigneur crucifié et ressuscité donne une joie nouvelle ("les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur", 20:20). Le don de l'Esprit est aussi le début d'une nouvelle création ("il souffla sur eux et il leur dit : 'Recevez l’Esprit Saint'", 20:22) : il confère la paix ("La paix soit avec vous", 20:19, 20) et le pardon des péchés ("À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis", 20:23). Si les Actes des Apôtres nous appellent à la compréhension mutuelle et à l'unité dans la diversité, le passage de l'Évangile nous indique comment exprimer concrètement cette unité. Tout d'abord, en étant conscients d'être habités par la présence du Ressuscité. Cette présence se manifeste par la joie qui caractérise nos communautés : nous appartenons au Ressuscité, nous sommes donc une nouvelle création, nous nous sommes dépouillés du vieil homme et de ses œuvres, et nous ne pouvons donc plus nous laisser être tristes et découragés. Nous sommes également engagés dans la construction de la paix, qui est le premier don de l'Esprit. Dans cette ville qui est la nôtre, marquée par tant de douleur et de division, nous sommes l'Église du Christ, fidèle à notre vocation, lorsque nous sommes capables de construire des opportunités de paix et de rencontre, lorsque nous ne permettons pas au Diviseur de mettre fin à notre travail pour résoudre les conflits, même au prix d'un éternel recommencement. Notre but n'est pas d'atteindre un résultat, de réussir dans nos entreprises, mais simplement d'exprimer sans cesse dans nos œuvres l'amour de Dieu qui nous soutient et nous pousse à sortir de nous-mêmes, et que l'Esprit nous a inculqué. Il ne peut y avoir d'unité si nous ne sommes pas capables de pardonner, sans quoi il ne peut y avoir de justice. Telle est, en effet, notre expérience de personnes sauvées, de ceux qui, en rencontrant le Ressuscité, sont vraiment devenues une nouvelle création. Je ne sais pas si nous, l'Église de Jérusalem, sommes vraiment là où le Seigneur nous appelle à être ; si nous sommes vraiment fidèles à cette vocation particulière qui est la nôtre, si nous sommes capables de nous aimer les uns les autres de cette manière, si nous sommes vraiment disposés à travailler pour la paix et à construire une justice jamais séparée du pardon, si nous sommes une communauté joyeuse. Mais je sais avec certitude que ce feu qui brûlait dans le cœur des disciples il y a deux mille ans continue de brûler au sein de l'Église, et que, malgré nos péchés et nos infidélités, il ne cessera pas d'être, ici et dans le monde, une source de joie, de paix et de pardon. Bonne fête à vous tous, et merci d'avoir accepté d'être présents, ici, aujourd'hui, pour renforcer notre "unité différente". Bonne Pentecôte à tous ! †Pierbattista Pizzaballa Patriarche latin de Jérusalem Source: Site Web Patriarcat Latin de Jérusalem Photo : © Patriarcat Latin de Jérusalem

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Ordre Équestre du
Saint-Sépulcre de Jérusalem
Parvis de la Basilique 1
1083 Bruxelles
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