Nouvelles de l'Ordre

L’Année Sainte a commencé

La nuit de Noël, le Pape François a ouvert la Porte Sainte de Saint- Pierre, initiant ainsi le Jubilé ordinaire, un don que l'Église nous invite à vivre sur le chemin de nos vies pour faire une pause, fortifier nos « genoux qui fléchissent » (Is 35,3) et repartir de zéro. Repartir de zéro et avec espérance. C'est précisément la vertu qui doit le plus nous accompagner, Chevaliers et Dames de l'Ordre du Saint-Sépulcre, et tous les chrétiens, au cours de cette Année Sainte. «  Il y a de l’espérance pour chacun d'entre nous. Mais n'oubliez pas, soeurs et frères, que Dieu pardonne tout, Dieu pardonne toujours. N'oubliez pas cela, c'est une manière de comprendre l'espérance dans le Seigneur. » a dit le Pape François pendant l’homélie de la nuit de Noël. Acceptons donc l'invitation à ouvrir nos coeurs au pardon de Dieu qui donne de l’espérance à nos yeux avec lesquels nous regardons nos petitesses, parfois même nos chutes, ainsi que les pauvretés et les souffrances du monde. Dans l'attente de vous retrouver à Rome dans le courant de l'année, en particulier pour le pèlerinage jubilaire que nous vivrons ensemble en tant que Membres de l'Ordre du Saint- Sépulcre en octobre, je vous souhaite de tout coeur un temps de grâce avec les mots que le Pape Benoît XVI nous a laissés dans son Encyclique Spe Salvi de 2007 : «  l'Évangile n'est pas uniquement une communication d'éléments que l'on peut connaître, mais une communication qui produit des faits et qui change la vie. La porte obscure du temps, de l'avenir, a été ouverte toute grande. Celui qui a l'espérance vit différemment ; une vie nouvelle lui a déjà été donnée  ». Fernando Cardinal Filoni Source: Site Web Grand Magistère – l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem Photo : © Grand Magistère © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Épiphanie : l'espérance s'ouvre aux peuples

Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem  (Mt 2, 1). Avec un regard lapidaire et une connaissance impressionnante, ou peut-être une familiarité avec les faits historico-géographiques des débuts de la vie du Seigneur, l'auteur du premier des quatre Évangiles canoniques, Matthieu, s'attarde sur l'un des événements les plus intrigants liés à la naissance de Jésus. En réalité, ce faisant, l'évangéliste semble ouvrir une nouvelle ligne narrative théologique d'une importance essentielle : si la première avait traité de l'« Attendu » dans le sillon généalogique du patriarche Abraham et du roi David (cf. Mt 1,1), selon la vision tracée par le prophète Isaïe ( Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils  - 7, 14), la seconde se concrétise par l'attribution de la signification du nom : on lui donnera le nom d’ Emmanue l, qui se traduit : « Dieu-avec-nous » (cf. Is 7, 14 et Mt 1, 23).  Un Dieu avec nous qui concerne donc toutes les peuples. Cette deuxième ligne narrative théologique est résumée dans le chapitre 2 de Matthieu et traite de la visite des Mages et des événements qui y sont liés : Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : «  Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? » (cf. Mt 2, 1-2). Ainsi, en Jésus nouveau-né, ce n'est pas seulement l'attente d'Israël qui s'est réalisée, mais l'attente des peuples eux-mêmes. Toute l'histoire et toute la vie humaine sont, en elles-mêmes, attente et cheminement . Et, plus encore, cela apparaît dans l'Histoire qui devient sacrée en raison de l'insertion du Très-Haut en elle ; une grande Histoire d'« attentes » et de « cheminements », à partir d'Abraham qui, depuis Ur des Chaldéens, se dirige vers la Terre que Dieu lui indique, jusqu'à ce Peuple qui, guidé par la colonne de feu, parcourt le désert en direction de la Terre des Pères ; et au-delà. Dans tout cheminement biblique, la bénédiction n'est jamais absente en tant que compagne :  Que le Seigneur te bénisse et te garde ! (cf. Nb 6, 23). Une bénédiction qui, comme l'a enseigné saint Paul, s'étend en Jésus-Christ à toutes les peuples et implique en même temps rédemption, pardon des fautes, et richesse de la grâce (cf. Ep 1, 1-7). Pour l'Écriture Sainte, tous les peuples sont donc en attente et en chemin, car le pèlerinage (réel, intellectuel, existentiel) appartient à la condition humaine : ni aux anges, ni aux démons. Le Christ lui-même, dans son incarnation, devient pèlerin. Les mystérieux personnages venus d'Orient dont parle l'Évangile de Matthieu représentent ces peuples qui, dans leur attente, suivent une étoile (cf. Matthieu 2, 2), cherchent un guide : elles cherchent cette espérance qui renferme le sens de l'existence et le mode d'existence de chaque être humain. Dans une mise en scène évocatrice, l'auteur du Psaume 72(71) prévoit un extraordinaire mouvement centripète des peuples vers le « grand Roi » : les tribus s’inclineront devant lui. Les rois de Tarsis et des Îles apporteront des présents, les rois de Saba et de Seba feront leur offrande. Tous les rois se prosterneront devant lui, tous les pays le serviront. (cf. 9-11) ; une vision fascinante, certes, qui serait suivie d'un nouveau scénario, celui de la mission de l'Église partant du Seigneur ressuscité et allant vers les peuples : le Christ, la Bénédiction à répandre sur toutes les peuples. Le missionnaire est celui qui transforme l'espérance, l'attente des peuples en «  Bénédiction » en allant vers tous ceux qui sont à la recherche de Dieu dans le Christ. L’Épiphanie : c'est la manifestation aux Mages de l'humanité de Jésus. Mais nous connaîtrons aussi d'autres épiphanies au cours de la vie publique du Christ : du Baptême dans le Jourdain (Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie. - Mt 3, 17), à la Transfiguration sur le mont Thabor (Celui-ci est mon Fils bien-aimé - Mt 17, 5) ; de la Crucifixion du Juste (Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu ! - Mt 27, 54), à sa Résurrection, qui conclut la dernière ligne historico-théologique des épiphanies du Seigneur. Benoît XVI a écrit que « nous avons été sauvés, mais c’est en espérance » (Rm 8, 24), et il a ajouté : «  La rédemption nous est offerte en ce sens que nous a été donnée l'espérance, une espérance fiable, en vertu de laquelle nous pouvons affronter notre présent: le présent, même un présent pénible, peut être vécu et accepté s'il conduit vers un terme et si nous pouvons être sûrs de ce terme, si ce terme est si grand qu'il peut justifier les efforts du chemin. » (Lettre encyclique Spe Salvi, 1.) Et le Pape François a réaffirmé : « Spes non confundit, l’espérance ne déçoit pas  » (Rm 5,5), car «  L’espérance est contenue dans le cœur de chaque personne comme un désir et une attente du bien, bien qu’en ne sachant pas de quoi demain sera fait. L’imprévisibilité de l’avenir suscite des sentiments parfois contradictoires : de la confiance à la peur, de la sérénité au découragement, de la certitude au doute. Nous rencontrons souvent des personnes découragées qui regardent l’avenir avec scepticisme et pessimisme, comme si rien ne pouvait leur apporter le bonheur. Puisse le Jubilé être pour chacun l’occasion de ranimer l’espérance. La Parole de Dieu nous aide à en trouver les raisons. » (Bulle d'indiction de l'Année Sainte 2025, 1.) Fernando Cardinal Filoni Grand Maître Source: Site Web Grand Magistère – l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem Photo : © Grand Magistère © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Rester pleinement humain. Noël.

L'écrivaine iranienne Azar Nafisi, dont le livre a été adapté au cinéma, avec un film réalisé par l'Israélien Eran Riklis et primé au Festival international du film de Rome (2024), a déclaré dans une interview récente, malgré la triste histoire qu'elle raconte sur les années où j'étais moi aussi à Téhéran (1983-85), que la « volonté de l'histoire est d'aimer son prochain », c'est-à-dire que l'on doit toujours « rester humain ». C'est là tout le problème : rester humain. Mais comment, face à la violence, à la guerre et à la haine ? Comment rester humain à Boutcha (Ukraine), à Reineh et ses environs (lieu du massacre de civils par le Hamas et ses acolytes), à Gaza (où des dizaines de milliers de personnes sont mortes dans les attaques aveugles de l'armée israélienne), en Haute Galilée, au Liban, en Syrie, en Somalie ou dans les zones de migration, et même dans les prisons ? Et - pourquoi pas ? - même dans nos relations les plus profondes et les plus intimes avec nous-mêmes, face à la dépression ou aux terribles abus de toutes sortes, sans parler de la violence au sein de la famille et même à l'égard des enfants et des personnes qui nous sont chères. Rester humain ? Et sans repères ? Est-ce possible ? Qui plus est, à l'heure d'une société sécularisée et désorientée comme la nôtre en Occident, de familles sans noyau éthique et spirituel, de l'émancipation des principes religieux et même culturels, et aux prises avec des intelligences artificielles qui se substituent à la nôtre ? Pour un chrétien, « rester humain » ne peut être dissocié de son point de référence, qui est le Christ, puisqu'avec l'Incarnation, c'est Dieu lui-même qui s'est fait humain, jusqu'au plus profond de lui-même. Voici le sens de Noël et de la fête que, malgré tout, nous continuons de célébrer dans le faste des illuminations et des cadeaux obséquieux. Le Noël que nous célébrons est celui de Dieu qui vient et reste humain contre toute violence, tout sécularisme et toute dépression intérieure. Il est donc difficile, lorsqu’on est déconnecté de la révélation chrétienne, de rester humain en faisant simplement appel aux efforts de bonne volonté. Charles Péguy, l'écrivain-poète que j'ai aimé dans ma jeunesse, disait qu'il avait peur de l'historicité de Dieu, de ce Jésus qui était la clé de voûte de l'histoire, que tant de gens aujourd'hui voudraient expurger, mais pour Péguy, la centralité historique du Christ est dans l'événement, c'est-à-dire dans la vie divine qui devient une histoire inexorable. Il n'est pas rare, en effet, que Jésus soit confronté à ceux qui veulent l'écarter (comme les « frères » de Joseph, fils de Jacob, qui l’ont vendu dans l'indifférence aux marchands nomades) ou l'éliminer (comme l'a tenté Hérode). Dans Le Mystère des Saints Innocents, Péguy écrira que l'Incarnation soutient et illumine tout, parce que la Grâce que le Christ introduit dans l'histoire par son Incarnation transforme le Jugement en espérance de la miséricorde. François d'Assise a voulu faire l'expérience d'aller en Terre Sainte dans la simplicité et l'humilité pour toucher de ses mains le mystère du Dieu humain ; et, à son retour à Greccio, il a voulu donner vie à la crèche, c'est-à-dire à cette représentation de l'être humain le plus pur qu'est l'enfant nouveau-né, qui a besoin de tout. Lorsqu'un enfant naît, dans la famille, dans la société, c'est vraiment Noël. « Un enfant nous est né, un fils nous a été donné », prophétisait Isaïe (Is 9,5) en annonçant - face à la stérilité païenne et à la terreur insufflées à son époque par les guerriers araméens - la Bénédiction que nous recevrions en Christ. C'est là, devant un nouveau-né, que nous pouvons découvrir la préciosité de l'humain ; devant un nouveau-né, au sens le plus pur, nous prenons conscience et comprenons combien la vie est précieuse. C'est le Noël du Christ qui nous réconcilie et nous garde pleinement humains, et qui nous offre de regarder, avec des yeux désenchantés et sans émerveillement, les événements qui nous attristent et nous conditionnent. Théologiquement, « Dieu avec nous » nous rappelle non seulement la simplicité et la pauvreté de Bethléem (aujourd'hui si vide de pèlerins), mais nous fait surtout comprendre le Christ qui nous accompagne sur un chemin sans idées préconçues, sans préjugés ni barrières. Au milieu de la nuit, Dieu a voulu, en Jésus, devenir et rester pleinement humain. Je voudrais dire ici que le point critique, entre l'historicité existentielle de Jésus, vrai homme, et son être « Autre », vrai Dieu, n'est pas facile à dépasser. Toute la vie terrestre de Jésus répond à ce doute que beaucoup ont soulevé quant à l'origine du prédicateur de Galilée (« Celui-là, nous ne savons pas d’où il est », Jn 9,29), jusqu’à la dernière question de Pilate : « D’où es-tu ? » (Jn 19,9). Au milieu de ces questions de recherche de sens, le fleuve des « mots » que personne n'avait jamais prononcés coule à flots (« Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! », Mc 1,27), mais il y a aussi les signes extraordinaires à l'égard des personnes souffrantes (« Allez annoncer à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles retrouvent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent », Lc 7,22), jusqu’au pardon sacramentel des péchés. Ce n'est qu'en Christ, mort dans la nature humaine puis ressuscité, que tout se résout dans la foi qui n'appartient qu'à l'homme. La foi n'est accordée qu'à l'être humain, pas aux anges ni aux démons. Il faut donc rester humain par la foi, car dans la foi l'humain et le divin se confondent. On ne peut échapper à l'Incarnation, commentait Péguy, et c'est ainsi que Noël revient. Fernando Cardinal Filoni Grand Maître Source: Site Web Grand Magistère – l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem Photo : © Grand Magistère © Ordre Équestre du  Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Quelles sont les activités de l’Ordre du Saint-Sépulcre?

L’Ordre du Saint-Sépulcre, présent sur tous les continents à travers les Sections et les Délégations dont sont formées les Lieutenances ou les Délégations Magistrales, promeut des initiatives et des rencontres en faveur du soutien de la présence chrétienne en Terre Sainte. Chaque Lieutenance (ou Délégation Magistrale quand l’Ordre est encore en phase de fondation) gère les donations de ses membres dans les plus strictes règles comptables, afin de présenter un bilan annuel au Grand Magistère. C’est en effet l’organisme central du gouvernement de l’Ordre qui coordonne l’aide globale envoyée au Patriarcat Latin qui compte près de 60 paroisses, environ 40 écoles et plus de 150 000 fidèles, en Jordanie, Palestine, Israël et Chypre. Les institutions du Patriarcat, telles que les paroisses et les écoles notamment, sont l’objet essentiel de cette solidarité matérielle concernant également, dans une moindre mesure, des projets précis de restauration ou de construction toujours validés à Rome par le Grand Magistère. Le budget d’ensemble de l'aide procurée à la Terre Sainte avoisine les 10 millions d’euros chaque année. Dans le cadre de la Réunion des Œuvres d’aide aux Eglises Orientales l’Ordre du Saint-Sépulcre assume aussi d’autres projets dans les territoires bibliques, comme en Egypte ou au Liban. D’autre part les membres de l’Ordre, tenus à se rendre régulièrement en pèlerinage en Terre Sainte, apportent un soutien moral important aux chrétiens de cette région du monde qui, dans un climat de crise à la fois économique et politique, cherchent à être les acteurs de la « culture de la rencontre » pour le service de la paix. Chevaliers et Dames ont aussi à cœur de s’insérer dans la vie de leurs diocèses, répondant en cela aux directives du Grand Maître, notamment pour répondre aux nécessités des plus pauvres, par exemple s’agissant de l’accueil des personnes réfugiées et migrantes. Source: Site Web Grand Magistère – l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem Photo : © Grand Magistère © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Regards sur les projets en Terre Sainte

Dès fin 2023 et dans la première partie de l’année 2024, les Lieutenances du monde entier, à travers le Grand Magistère, ont envoyé une contribution de solidarité volontaire d’environ 1,5 million de dollars pour les besoins des populations touchées par le conflit qui se déroule depuis le 7 octobre dernier. Durant l’année 2024, à l’exception des projets portés en lien avec la ROACO et bien sûr des versements réguliers au Patriarcat latin pour ses dépenses institutionnelles (éducatives, pastorales et sociales), le soutien de l’Ordre est principalement consacré à l’aide humanitaire dans les territoires touchés par le conflit israélo-palestinien. L’Ordre continue donc à contribuer à la survie des réfugiés dans la paroisse de Gaza et à de nombreuses situations humanitaires en Cisjordanie où l’aide consiste en des bons alimentaires, des soutiens financiers pour les services publics ou les frais scolaires, l’achat de médicaments et la couverture des frais médicaux. Suite à l'annulation de nombreux permis de travail en Cisjordanie et à l'augmentation du chômage qui en découle, l’objectif est de mettre en œuvre des solutions en soutenant le développement de petites entreprises ou initiatives et, en général, d’aider la population locale à trouver des moyens de générer des revenus pour sa subsistance. Dans ce numéro annuel de La Croix de Jérusalem, nous revenons sur les projets accomplis en 2023, avant le déclenchement de la guerre en Terre Sainte, et de ses effets collatéraux désastreux. BUREAUX DU PATRIARCAT LATIN DE JÉRUSALEM : UN NOUVEAU SYSTÈME DE TÉLÉCOMMUNICATIONS Au fil des ans, l’infrastructure téléphonique installée il y a plusieurs dizaines d’années est devenue obsolète et il a été nécessaire de remplacer les appareils. Le projet a été subventionné par la Lieutenance pour la Suisse et le Liechtenstein et a vu l’achat d’un nouveau serveur téléphonique et de téléphones, dont ont profité les employés et les prêtres du Patriarcat latin en Palestine, Israël et Jordanie, soit un total d’environ 106 personnes qui peuvent désormais effectuer leur service de manière plus fonctionnelle. ACHAT D’UN LOGICIEL D’ARCHIVAGE NUMÉRIQUE Un logiciel numérique a été mis en place afin de rationaliser les processus d’archivage, de réduire l’espace de stockage physique des données et de garantir leur intégrité. Le projet avait été présenté en avril 2021 et adopté par la Lieutenance US Middle Atlantic, mais la pandémie et les restrictions avaient ralenti sa mise en œuvre. En 2023, le nouveau logiciel a été acheté et installé. Les 120 employés du Patriarcat latin en Jordanie, Palestine et Israël, ainsi que les 52 paroisses (dont 12 en Palestine, 6 en Israël, 33 en Jordanie et 1 à Chypre), peuvent bénéficier de ce nouveau système. RÉNOVATION DU SYSTÈME DE COLLECTE DES EAUX DE PLUIE Le Patriarcat latin de Jérusalem étant un bâtiment historique, il doit parfois faire l’objet de travaux de rénovation et d’adaptation afin d’assurer sa préservation sur le long terme. Un projet d’amélioration du système de collecte des eaux de pluie sur les toits a ainsi été proposé aux Lieutenances par l’intermédiaire du Grand Magistère, et a été soutenu par la Lieutenance pour l’Italie du Nord. Le fait de détourner les eaux de pluie des fondations des bâtiments permet de prévenir l’érosion, de prolonger la durée de vie de la structure, de contribuer à l’efficacité globale et à la responsabilité environnementale. LES ÉCOLES DU PATRIARCAT: SOUTIEN SCOLAIRE À GAZA La contribution de la Lieutenance pour l’Autriche a permis d’assurer la continuité de l’enseignement pour 26 élèves de l’école de la Sainte Famille de Gaza au cours de l’année scolaire 2022- 2023. Une aide a été apportée sous la forme de bourses destinées à couvrir les frais de scolarité d’élèves nécessiteux dont les parents ont perdu leur source de revenus en raison de la pandémie de Covid-19 et n’ont pas été réintégrés après la levée des restrictions, dont les parents ont un contrat temporaire qui ne garantit pas un revenu régulier, dont au moins un parent souffre d’un handicap chronique et ne peut pas travailler, ou encore qui grandissent avec un seul de leurs parents. BOURSES D’ÉTUDES POUR DES ÉTUDIANTS EN PALESTINE Ce projet a été proposé pour soutenir les étudiants chrétiens de l’Université de Bir Zeit dont les parents ont perdu leur emploi en raison de la pandémie de Covid-19 et n’ont pas pu le récupérer, mais ont dû se déclarer en faillite ou vendre leurs biens pour faire face à l’augmentation du coût de la vie. Ainsi, grâce à une contribution de la Lieutenance pour l’Allemagne, les étudiants dans le besoin ont reçu une bourse qui a couvert leurs frais d’études pendant les semestres d’été et d’automne 2021 et les semestres de printemps et d’automne 2022. SUPPORTS VISUELS POUR LE CATÉCHISME Le Bureau catéchétique du Patriarcat s’est efforcé de mettre en place un bon programme d’éducation chrétienne pour les élèves des écoles chrétiennes de Palestine, de Jordanie et d’Israël. De nouvelles méthodes d’explication et de narration de la Bible ont été introduites. Elles sont basées sur l’utilisation d’aides visuelles et permettent aux étudiants d’assimiler le sens des histoires à travers l’interaction et la participation. Grâce à ces outils, financés par la Lieutenance pour la Belgique, les enseignants ont constaté que les enfants restaient concentrés et que le sens des histoires bibliques était plus facile à comprendre et à retenir. PROJECTEURS INTERACTIFS ET NOUVEAUX BUREAUX La plupart des écoles du Patriarcat latin en Palestine ont été créées au XIXe siècle dans le prolongement de l’engagement spirituel de l’Église à éduquer les générations futures et à leur dispenser un enseignement chrétien approprié. Une récente évaluation des besoins des différentes installations a révélé que certaines d’entre elles manquaient d’équipements modernes et essentiels. L’évaluation a pris en compte les nouvelles tendances en matière d’enseignement et d’apprentissage ainsi que les progrès technologiques. À la lumière de ces changements et grâce au soutien du Grand Magistère, le Patriarcat latin a acheté 28 projecteurs interactifs pour 8 écoles en Palestine ( Taybeh , Bir Zeit , Aboud , Ain Arik , Jifna , Ramallah , Beit Jala , Beit Sahour ). De plus, grâce à une contribution des Lieutenances, qui est passée par le Grand Magistère, les anciens pupitres ont été remplacés par de nouveaux, afin d’offrir aux élèves le confort dont ils ont besoin pour suivre les cours. Les écoles les plus nécessiteuses et donc prioritaires étaient celles de Bir Zeit , Zababdeg , Beit Sahour , Ramallah et Naplouse . AMÉLIORATION DE LA SÉCURITÉ ET DE L’HYGIÈNE L’école d’ al-Fuheis , en Jordanie, souffrait d’une infrastructure dégradée en termes d’assainissement, en raison d’une maintenance irrégulière et d’une utilisation excessive. Il était donc essentiel de prendre des mesures pour s’assurer que les installations sanitaires soient adaptées aux besoins des enfants, notamment en termes d’espace, de propreté, d’intimité et d’accès à l’eau potable. Grâce notamment aux contributions de l’Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, des travaux de rénovation ont été effectués afin de doter les unités d’une ventilation adéquate, d’un nouveau revêtement de sol, d’un accès et d’une utilisation totalement privés pour chaque toilette, de nouveaux lavabos, de robinets d’eau potable sûrs et propres, et d’un éclairage adéquat. MODERNISATION DES LABORATOIRES INFORMATIQUES La modernisation des laboratoires informatiques des écoles est essentielle pour répondre à l’évolution des besoins éducatifs. Ils sont conçus pour faciliter les activités d’apprentissage et le travail en groupe. Certaines écoles de Palestine disposaient de systèmes obsolètes qui ralentissaient le processus d’enseignement et d’apprentissage. Avec le soutien des Chevaliers et Dames de l’Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, l’objectif principal de cette initiative était donc de créer des espaces et des outils technologiquement avancés qui pourraient accueillir un plus grand nombre d’étudiants, et leur fournir des instruments plus modernes, pourvus de fonctionnalités étendues. Les écoles concernées étaient notamment celles de Zababdeh , Naplouse , Bir Zeit , Ain Arik , Beit Jala , Beit Sahour , Taybeh et les deux écoles du Patriarcat latin à Gaza . Malheureusement, en raison du conflit en cours, l’achèvement du projet à Gaza n’a pu être mené à bien. Toutefois, les améliorations apportées aux écoles de Cisjordanie, à savoir Zababdeh , où étudient 1 034 jeunes, Naplouse (607 étudiants), Bir Zeit (470 étudiants), Ain Arik (256 étudiants), Beit Jala (840 étudiants), Beit Sahour (393 étudiants) et Taybeh (373 étudiants), ont été réalisées et achevées. Ces établissements disposent désormais de laboratoires informatiques conformes aux tendances technologiques contemporaines. LES BÂTIMENTS DU PATRIARCAT LATIN PALESTINE RÉNOVATIONS À LA SAINTE FAMILLE ET À L’ÉCOLE DE GAZA La salle paroissiale de la  Sainte Famille à Gaza était dans un état dangereux, principalement en raison de l’humidité qui s’était accumulée, d’une détérioration naturelle, sans parler des années de bombardements dans le quartier. Il était donc nécessaire de prendre des mesures correctives pour réparer et restaurer sa stabilité et sa sécurité, ce qui a été rendu possible grâce à une subvention de la Lieutenance Middle Altantic. Le projet de réhabilitation comprenait des travaux d’isolation, le renforcement du plancher du sous-sol et de l’ensemble du balcon, et a permis aux 120 membres de la paroisse latine de Gaza, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté chrétienne locale, qui compte environ 900 personnes, de disposer d’un lieu de rassemblement sûr et rénové. Hélas, ce travail a été endommagé par la guerre en cours depuis le 7 octobre 2023. L’une des écoles du Patriarcat latin de Gaza est située à  Al-Zaytoon . Elle accueille 208 élèves avec l’aide de 26 enseignants. Cette école avait besoin de travaux de rénovation, ce qui a été rendu possible grâce à la contribution de la Lieutenance pour l’Autriche. La rénovation a eu un impact significatif car elle a permis d’améliorer les résultats scolaires des élèves, d’augmenter le nombre d’inscriptions et d’apporter d’autres avantages à la communauté grâce à l’accès à une éducation de qualité et à un environnement plus sûr. Là encore ces efforts ont été défaits par la guerre. SOUTIEN OPÉRATIONNEL AU CENTRE THOMAS D’AQUIN Le  Centre Thomas d’Aquin est le seul centre catholique chrétien pour la jeunesse à Gaza, parmi plus de 130 centres non chrétiens opérant dans cette région troublée du monde. Le projet, qui a démarré en 2021 grâce au soutien de la Lieutenance pour l’Allemagne, a couvert un certain nombre d’activités, notamment : le soutien financier aux enseignants qui donnent des cours d’anglais, de gestion de projet, de compétences informatiques et la prise en charge des salaires des directeurs de centre, soit un total de 17 personnes. Il convient de mentionner que 72 jeunes chrétiens ont pu trouver du travail à Gaza grâce aux programmes de formation proposés par le Centre, dont l’activité a cessé depuis la guerre de 2023 qui a détruit totalement Gaza. TRAVAUX AU SÉMINAIRE DE BEIT JALA Plusieurs travaux de rénovation et de sécurité ont été réalisés au séminaire de  Beit Jala , créé à Jérusalem en 1852 par le patriarche Giuseppe Valerga, afin de former les prêtres diocésains destinés à servir dans toutes les paroisses du diocèse de Terre Sainte, et transféré à Beit Jala en 1936. Grâce à la contribution de la Lieutenance pour l’Angleterre et le Pays de Galles, qui a adopté ce projet en 2021, il a été possible de lancer l’appel d’offres et de commencer les travaux, au bénéfice des quelque 100 personnes qui vivent et travaillent dans le Grand et le Petit Séminaire, ainsi que de tous les visiteurs et invités. Outre les économies financières annuelles, ce changement permet également de réduire la consommation d’électricité et de gaz, protégeant ainsi l’environnement. D’autres travaux ont été effectués et achevés dans les chambres des séminaristes, qui présentaient des couches de plâtre écaillées, mais aussi des taches d’humidité sur les plafonds et les murs, en raison de fuites d’eau de pluie provenant du toit, ainsi que dans les salles de bains, qui étaient en mauvais état et devaient être rénovées. Avec le soutien de la Lieutenance pour l’Autriche, un projet de rénovation a été lancé en 2022, qui comprenait des travaux de démontage et d’installation, des travaux d’électricité, de plomberie et de ventilation, et bien d’autres choses encore, et qui a conduit à une transformation significative des installations. Grâce au soutien du Grand Magistère et d’autres organisations, il a également été possible de restaurer le toit. Une autre intervention au séminaire de Beit Jala, achevée en 2023, a été le remplacement de l’un des ascenseurs, grâce à la contribution de la Lieutenance pour la Suisse et le Liechtenstein. Tout cela bénéficie aux 15 prêtres et séminaristes résidant actuellement au séminaire, ainsi qu’à tous les futurs prêtres et séminaristes qui succéderont aux résidents actuels dans les années à venir. RESTAURATION DE LA SALLE POLYVALENTE DE LA PAROISSE D’ABOUD En entrant dans les territoires de Cisjordanie, nous arrivons dans le village d’ Aboud , qui abrite plusieurs sites historiques et qui, comme de nombreuses zones de la région, a connu des tensions et des conflits liés à la situation géopolitique générale au Moyen-Orient. En effet, le village, avec son patrimoine archéologique et religieux, reflète l’histoire de la région et la population mixte chrétienne et musulmane qui l’habite, ce qui contribue à sa richesse culturelle. Aboud compte 2 000 habitants, dont 1 000 chrétiens (500 chrétiens latins). La rénovation de la salle polyvalente de cette paroisse, utilisée pour accueillir les activités spirituelles et récréatives : expositions, conférences, activités scolaires, retraites, événements, festivals, etc. a été rendue possible grâce aux contributions reçues, notamment par le Grand Magistère. 248 élèves, prêtres et les 500 membres de la paroisse Notre-Dame des Sept Douleurs peuvent désormais bénéficier de cet espace et participer aux initiatives qui y sont menées. REMPLACEMENT DU SYSTÈME DE SONORISATION DE L’ÉGLISE NOTRE-DAME DE LA VISITATION À ZABABDEH En restant en Cisjordanie, nous nous dirigeons vers le nord, à  Zababdeh , un village relativement petit qui joue néanmoins un rôle important dans la préservation de la présence chrétienne dans cette région. Ici, depuis des décennies, l’église Notre-Dame de la Visitation est au service de sa paroisse et de sa jeunesse. Au fil du temps, certains des instruments utilisés, en particulier le système de sonorisation, étaient devenus défectueux. Grâce au soutien du Grand Magistère, un système de sonorisation ultramoderne a été acheté et installé, avec des microphones, des amplificateurs, des haut-parleurs et un équipement moderne de traitement du son. Le projet comprenait également la formation du personnel de l’église et des bénévoles à son fonctionnement. Signora della Visitazione serve la sua parrocchia e i suoi giovani e, con il passare del tempo, alcuni degli strumenti utilizzati, in particolare il sistema audio, erano mal funzionanti. JORDANIE TRAVAUX D’ISOLATION DANS LA PAROISSE DE SAINT ELIJAH À WAHADNEH Al Wahadneh est un village du gouvernorat d’Ajloun, situé sur une petite colline et surplombant la vallée du Jourdain. La paroisse a été fondée en 1926, l’église a été construite en 1963 et consacrée en 1964. Wahadneh compte 8 000 habitants, dont 500 chrétiens pour lesquels la paroisse est un pôle très important. L’église Saint Elijah, qui sert la communauté depuis des décennies, commençait à montrer des signes de problèmes d’isolation thermique, ce qui a causé des dommages au plâtre à l’intérieur du bâtiment. Grâce notamment aux contributions envoyées par l’intermédiaire du Grand Magistère, les travaux réalisés ont permis de résoudre le problème de drainage du toit du bâtiment, et la paroisse et la communauté de Wahadneh peuvent bénéficier d’un lieu sûr et accueillant. RÉNOVATION DE LA RÉSIDENCE DES SŒURS DE L’ASSOMPTION DE NOTRE-DAME À SALT Salt  est la première paroisse (1866) établie par le Patriarcat latin en Jordanie orientale et abrite 2 000 chrétiens, dont 450 chrétiens latins. Les sœurs de la paroisse de l’ Assomption de Notre Dame sont au service de cette communauté chrétienne depuis des décennies. Elles vivent dans la même résidence depuis sa fondation (1910-1912) et, malgré de nombreuses rénovations pour réparer et préserver le bâtiment, celui-ci souffre toujours de l’insécurité et du dysfonctionnement des installations sanitaires, ainsi que de l’absence d’une entrée appropriée. Le soutien aux sœurs découle du désir de soutenir leur mission au service de la communauté chrétienne locale. C’est ainsi que certaines parties de la maison ont été réaménagées, de nouvelles salles de bain construites et certains espaces adjacents réparés. Le projet comprenait des travaux de démolition, de reconstruction, d’étanchéité et d’isolation thermique, puis l’insertion de nouvelles toilettes et d’installations sanitaires. Les travaux, commencés en 2022 grâce à une contribution envoyée par le Grand Magistère, se sont achevés début 2023, permettant aux 6 religieuses habitant la Résidence des Sœurs de l’Assomption de Notre-Dame de vivre dans un espace accueillant et fonctionnel. INSTALLATION D’UN SYSTÈME DE SONORISATION DANS L’ÉGLISE DE NOTRE-DAME DU MONT CARMEL JABAL AL-HASHIMI La paroisse de  Hashimi , fondée en 1950, est située dans la partie orientale d’Amman. Il s’agit principalement d’un vieux quartier résidentiel avec des boutiques et quelques entreprises. Afin de soutenir les efforts de la paroisse pour continuer à organiser des événements religieux et sociaux dans les locaux de l’église, il a été proposé de moderniser le système de sonorisation. Toujours grâce aux contributions des Lieutenances, qui parviennent au Patriarcat latin par l’intermédiaire du Grand Magistère, les travaux ont pu commencer en avril 2022 et s’achever en janvier 2023. Les problèmes antérieurs de distorsion, d’interférence et de qualité du son ont été résolus, permettant ainsi aux plus de 2 800 membres de la paroisse Notre-Dame du Mont-Carmel de bénéficier de ce système moderne et fonctionnel. RÉNOVATION DE CINQ SALLES POUR LES SCOUTS D’AL-MISDAR La paroisse du Christ-Roi d’ Al-Misdar a rénové cinq salles afin d’offrir aux scouts un lieu de rencontre, d’entraînement et de stockage de leur matériel. Grâce aux contributions reçues au printemps 2022 par les Chevaliers et Dames, les travaux de rénovation et de sécurisation des locaux ont permis à la centaine de scouts de la paroisse du Christ-Roi de disposer d’un espace accueillant. RÉNOVATION DE LA MAISON DES PRÊTRES À MARKA Le presbytère souffrait de problèmes d’étanchéité dus à un taux d’humidité élevé et à des fuites d’eau. Divers travaux de génie civil, de mécanique, d’électricité, de démolition et de peinture ont donc été nécessaires pour améliorer les lieux et créer un environnement décent. Grâce aux contributions des Lieutenances envoyées par les Chevaliers et Dames, le curé et ses successeurs pourront vivre dignement pour toute la durée restante de leur service au sein de la paroisse. ACHAT D’UN BUS POUR ACCOMPAGNER LES ENFANTS HANDICAPÉS Le Centre Notre-Dame de la Paix (OLOPC, Our Lady of Peace Center), situé dans la zone montagneuse de  Khirbet Al Souq , au sud d’Amman, officiellement inauguré en 2004 par la Reine de Jordanie, SAR Rania Al-Abdullah, offre des services thérapeutiques et d’apprentissage aux enfants souffrant de handicaps mentaux et physiques et à leurs parents, sans distinction de race, de couleur ou de religion. Les services sont fournis gratuitement par des thérapeutes qualifiés et vont du conseil familial au développement des compétences sociales et à la réadaptation. En plus de desservir la population du gouvernorat d’Amman, l’OLOPC a des programmes similaires dans cinq autres districts de Jordanie. Ces subdivisions fournissent principalement des services de physiothérapie pour les enfants et les adultes, tandis que la branche d’ Aqaba offre un service complet pour les handicaps physiques et mentaux. Afin de donner aux enfants handicapés d’Aqaba la possibilité de participer à tous les services et activités extrascolaires, sans être exclus et discriminés, il était important que le centre dispose d’un moyen de transport adapté aux besoins de ces bénéficiaires. Il a donc été proposé d’acheter un bus spécialement conçu pour transporter des enfants handicapés. Grâce notamment à la contribution des Chevaliers et Dames du Saint-Sépulcre, les quelque 45 enfants handicapés qui reçoivent des soins et des conseils au centre OLOPC d’Aqaba peuvent être transportés de leur domicile au centre, et inversement. ACHAT D’UN MINIBUS POUR LES ACTIVITÉS DE SOUTIEN PASTORAL DE LA JEC À SMAKIEH En Jordanie, la  Jeunesse Étudiante Catholique (JEC) compte 30 groupes de jeunes, avec un total de 3 068 membres inscrits, répartis dans neuf villes et villages. Chaque groupe de jeunes dans chaque localité est divisé en cinq groupes d’âge : travailleurs (22-35 ans), étudiants (19-22 ans), lycéens (16-18 ans), élèves de l’école préparatoire (13-15 ans) et élèves de l’école primaire (6-12 ans). Smakieh est l’une des régions où la JEC compte environ 200 membres qui participent à des activités et préparent des cours de formation et des ateliers, des retraites et des rassemblements spirituels, des camps d’été, des festivals religieux, des événements sportifs, des voyages éducatifs et des réunions. Tous ces événements se déroulent à Amman, à 130 km de Smakieh, et dans d’autres lieux souvent éloignés. Il était donc nécessaire de fournir aux membres de la JEC de Smakieh un moyen de transport pour qu’ils puissent participer à temps aux différentes activités. Avec la contribution de la Lieutenance pour l’Espagne occidentale, le Patriarcat latin de Jérusalem a pu fournir aux membres de la JEC de Smakieh un minibus qui leur permet de se déplacer efficacement, de servir de plate-forme d’interaction et d’améliorer l’expérience globale des participants qui, en voyageant ensemble, ont pu partager des moments et créer des liens plus forts. RÉNOVATION DE L’ÉGLISE DES MARTYRS ET DE LA SALLE PAROISSIALE DE MARJ EL HAMAM Fondée en 1986, la paroisse de  Marj al-Hamam est composée de 350 familles. L’intérieur de la petite église nécessitait des travaux de réparation, car les murs, les plafonds et les sols présentaient des signes de fissures, d’érosion et de dommages causés par l’humidité et les infiltrations d’eau. Le projet visait à rénover l’ancienne église et la salle paroissiale afin de préserver leur valeur historique, d’améliorer leur intégrité structurelle et de créer un espace accueillant pour la communauté. Grâce aux contributions des Lieutenances, qui sont parvenues au Patriarcat latin par l’intermédiaire du Grand Magistère, la rénovation a comporté la restauration complète des systèmes architecturaux, électriques, sanitaires et intérieurs. ENTRETIEN DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE DU COUVENT ST-JOSEPH À ADER À  Ader , un petit village dans le sud de la Jordanie avec une population d’environ 2 000 personnes parmi les chrétiens latins, gréco-catholique et gréco-orthodoxes, se trouve la paroisse de Saint-Joseph, avec une église construite entre 1932 et 1933. Avec les contributions arrivées du Grand Magistère, les travaux de restructuration et de sécurisation de l’installation électrique ont été réalisés, permettant ainsi aux environ 500 fidèles, aux prêtres et à tous ceux qui utilisent et visitent la structure, de vivre dans un environnement sûr. ISRAËL Progetti Patriarcato Latino 2023 - 9 RESTAURATION DE LA COUR PRINCIPALE ET DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL DE DEIR RAFAT En se déplaçant en Israël, à Deir Rafat ,  le Sanctuaire de Notre-Dame Reine de Palestine et de Terre Sainte , fait partie d’un complexe qui comprend deux ailes : une dédiée à l’hospitalité et aux centres de développement professionnel, l’autre à la communauté monastique. En 2022, un projet de restauration a été lancé avec la contribution de la Lieutenance pour l’Australie Nouvelle-Galles du Sud pour ce lieu qui attire des pèlerins du monde entier. Ainsi, la cour principale et l’aile du couvent réservée aux invités ont été modernisés, offrant une atmosphère chaleureuse et confortable aux résidents et aux visiteurs. Les installations sanitaires ont été remises aux normes et l’amélioration de l’isolation et de l’entretien du toit ont contribué à l’efficacité énergétique et à la réduction des coûts des services publics. Les améliorations esthétiques, y compris la taille des arbres, la peinture et le blanchiment, ont donné un aspect plus serein et agréable au domaine. Le remplacement des anciens réservoirs d’eau et des panneaux solaires par un système plus efficace a permis de confirmer l’engagement pour la durabilité et la gestion responsable des ressources. Dans l’ensemble, ce projet de rénovation a non seulement préservé le charme historique de Deir Rafat, mais a également assuré sa fonctionnalité et sa pérennité pour les années à venir. Source: Site Web Grand Magistère – l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem Photo : © Grand Magistère © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Une nouvelle « créature » algorithmique ?

Le cardinal Fernando Filoni présente une réflexion autour du thème de l’intelligence artificielle (IA) et de la création de Dieu, dans un article publié en Italie par BeeMagazine. Cette question d’actualité intéressant aussi l’Eglise universelle, comme le Pape l’a souligné en particulier dans son message du 1er janvier, nous avons choisi de publier sur notre site le texte du Grand Maître, en différentes langues, pour les membres de l’Ordre et leurs amis. Un archéologue à qui je demandais s'il était possible de distinguer un objet ancien en terre cuite d'un faux, moderne, m'a répondu que le toucher est le premier critère d'évaluation immédiat. Bien sûr, il y en a d’autres. Et il m’a expliqué que la porosité de la terre cuite s'acquiert avec le temps et qu'elle ne se trouve pas dans une création contemporaine dont la surface est lisse. Il s'agit d'un critère empirique, mais qui semble valable à première vue parmi tant d'objets faux que l'on rencontre partout et que l'on veut nous vendre. À l'heure où nous sommes inondés de nouvelles en tout genre, quel est le premier critère valable pour se défendre et distinguer les vraies nouvelles des fake news ? La question se pose en raison de la grande facilité avec laquelle les nouvelles circulent. L'appel à la raison ne suffit plus, alors que l'on parle partout d'une soi-disant intelligence artificielle capable de déconstruire, fabriquer, biaiser l'information et même tromper. En ces temps complexes où tant de gens sont plongés dans l'apprentissage de toutes les nouvelles possibilités de communication et d'influence sur nos vies, nous nous rendons compte qu’effectivement, la richesse que les êtres humains possèdent est placée dans de pauvres vases de terre, selon une expression heureuse de Paul de Tarse, qui écrivait aux chrétiens de Corinthe que nous portons ce trésor (notre espérance) dans des vases de terre afin que la puissance extraordinaire qui vient de Dieu et non de nous apparaisse (cf. 2 Cor 4:7) ; un artefact ancien, donc, notre être et notre existence, qui remonte à l'époque où le Créateur lui a donné forme avec de la poussière et lui a insufflé la vie, l'intelligence et la liberté. Avec ces dons, en bref, bibliquement parlant, il l'a créé à son image et à sa ressemblance. La porosité de l'existence humaine a traversé les millénaires et n'est pas technologiquement reproductible ; même si nous voulions tout réduire à des nombres et à des combinaisons algorithmiques, il s'agirait toujours d'une existence «  lisse ». La question sous-jacente est de savoir si le chercheur de la Silicon Valley ou de toute autre entité dédiée à cette science qui a donné naissance à la nouvelle créature sortie de ses mains, et que nous appelons intelligence artificielle, a une quelconque « ressemblance » avec le Dieu Très-Haut qui, selon la Genèse, a créé le ciel et la terre, alors informes et vides, tandis que les ténèbres recouvraient l'abîme (cf. Gn 1,2) ; le «  néo-créateur  », bien que très habile, me semble plus modeste. Il utilise la création, mais si nous sommes impressionnés par son habileté, c’est peut-être parce que nous avons perdu le sens de la qualité et des proportions de la création divine et que nous nous contentons du fourmillement des nombres et des algorithmes. Mais la question qui se pose ensuite est la suivante : que va-t-il insuffler dans son « artefact », en se rappelant que pour la Bible, Dieu a créé l'être humain homme et femme (cf. Gn 1,27), lui offrant des relations vivantes, la communion des esprits et des corps, et cette autorité sur la création dont il ne doit pas se départir ? La Bible devra-t-elle être réécrite ? m’a demandé un ami. En vérité, même la religion n'échappera pas à la perspective de cette nouvelle créature, l'intelligence artificielle, qui n'a pas de conscience, tandis que son caractère sacré reste dans la logique de ses chercheurs. Sera-t-elle livre ? Aura-t-elle des interdits ? Pourra-t-elle commettre des péchés ? Manger le fruit défendu ? Aimer ? Aura-t-elle droit à la rédemption ? À la prière ? Oui ! Prier est l’aspiration la plus simple et la plus innée du cœur des hommes. Personne n'a jamais manqué de prier parfois. Peut-être sans savoir qui, comme lorsqu'on invoque sa mère, même si on ne l'a jamais connue. Augustin d'Hippone a parlé de la prière ; la partie la plus intéressante est la partie autobiographique. Il s’est en effet référé à lui-même, avec le résultat qu'il décrit, je dirais de manière paradigmatique : nos étapes dans la prière, qu'un algorithme ne pourrait pas sortir de son cœur qui n’existe pas. Il disait qu'enfant (sans avoir encore été baptisé mais de par son éducation maternelle) il priait non pas tant par affection pour Dieu, aussi petite fût-elle, mais pour ne pas recevoir le lendemain les coups de son professeur violent (Confessions, 1, 9, 14) ; jeune homme, ensuite, en pleine exubérance post-pubertaire, il priait pour ne pas être submergé par la passion, mais pour qu'elle ne lui soit pas enlevée immédiatement (Ib. 8, 7, 17) ! Dans un mélange de crise et d'éloignement de son éducation familiale, il changea le contenu de sa prière, demandant la réalisation de ses aspirations dialectiques, philosophiques et carriéristes ; mais il perçut bientôt l'avilissement et la vanité d'une telle prière (Ib. 3, 4, 7) ; par déception, il tomba dans le manichéisme alors dominant, presque comme une émancipation, et dans lequel il se retrouva avec des prières formelles et sans relief ; ce fut la cause d'une nouvelle et plus profonde désillusion ; c'est ainsi qu'Augustin confessa avoir entrepris, dans une grande détresse, de comprendre la cause de son malaise et la nature de sa dépression. Dans une forme de lyrisme spirituel très élevé, il s’adressa au Seigneur : « Tu m'as converti vers Toi, en me faisant renoncer à chercher femme et à réaliser tout espoir de ce monde… » (Ib. 8, 12, 30). Puis vint le baptême dans l'Église catholique. J'espère que l'intelligence artificielle n’enlèvera pas le plaisir de ces nombreux pèlerinages spirituels qui traversent existentiellement la vie des hommes et des femmes d'aujourd'hui et de demain, et qu'elle nous laissera la prière, qu’elle ne réduira pas le pluralisme, et ne nous conduira pas à la pensée unique ! Si elle reste dans des limites acceptables, ce sera une « créature » de l'humanité très utile. Fernando Cardinale Filoni Grand Maître Source: Site Web Grand Magistère – l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem Photo : © Grand Magistère © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Le manteau, signe lumineux de notre identité

Une réflexion du Gouverneur Général, l’Ambassadeur Leonardo Visconti di Modrone    Nous vivons dans un monde de symboles. Il faut savoir les interpréter, ne pas se limiter à leur apparence, aussi suggestive et solennelle soit-elle, mais en approfondir le sens, en recherchant ce qui est transcendant. En un mot, nous devons fuir le danger d’être éblouis par l’aspect extérieur, pour jouir d’une dimension plus lumineuse et révélatrice : essayons de regarder les symboles avec les yeux de l’âme et du cœur. Considérons notre symbole principal, le manteau. Comme dans l’Apocalypse de saint Jean (Ap 7,2-4.9-14), on pourrait nous demander : « Ces gens vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où viennent-ils ? » Pouvonsnous répondre : «  Ceux-là […] ont lavé leurs robes, ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau » ? En effet, le manteau de notre Ordre, que nous recevons à l’autel au moment de l’Investiture, doit nous inviter à ne jamais nous contenter d’une simple jouissance esthétique, mais à rechercher la compréhension profonde de sa signification. Quelle est sa signification ? Le port du manteau rappelle au Chevalier l’obligation de loyauté, d’obéissance, de respect, d’honneur, de discipline, de sacrifice, de responsabilité, de solidarité, pour ne citer que quelques vertus chevaleresques. Ceux qui le reçoivent doivent être à la hauteur de ces vertus et le porter avec dignité. Pour un Chevalier de l’Ordre du Saint-Sépulcre qui porte également sur son manteau la Croix de Jérusalem, qui rappelle les cinq plaies de Notre Seigneur, cela signifie quelque chose de plus. Pour les Dames, la cape noire, éventuellement agrémentée de gants et de doublures en satin blanc (comme c’est la tradition dans certains pays) et surmontée d’un voile ou d’une mantille en dentelle, souligne la féminité avec une élégance sobre. Saint Paul nous rappelle qu’en étant baptisés, nous avons « revêtu le Christ » (Gal 3,27). C’est ce que nous devons ressentir en portant notre manteau avec la Croix de Jérusalem, qui nous rappelle la robe blanche du baptême. Je tremble en me rappelant cette terrible invective de Jésus : «  Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis à la chaux : à l’extérieur ils ont une belle apparence, mais l’intérieur est rempli d’ossements et de toutes sortes de choses impures ». (Mt 23,27). Ceux qui, par vanité, se glorifient de leur habit, ont tort, mais il en va de même pour ceux qui décèlent une contradiction entre la splendeur du manteau et l’humilité recommandée à tout chrétien. On peut, en effet, porter un superbe uniforme avec humilité et être, au contraire, hautain dans une tenue vestimentaire négligée. Il n’y a donc pas lieu de s’opposer à la beauté de l’habit. Notre Seigneur aussi a été transfiguré sur le mont Tabor. Le manteau que nous portons doit donc non seulement nous rappeler ce que nous représentons, mais aussi nous aider à nous transformer en d’authentiques Chevaliers et Dames qui trouvent dans le tombeau vide, et donc dans le mystère de la Résurrection du Christ, la référence idéale à leur engagement. Qu’il soit, d’une part, le signe lumineux de notre dignité de peuple ressuscité et, d’autre part, le reflet de ce que nous portons dans notre cœur, conscients que son pouvoir symbolique atteint son but dans l’identification totale entre l’habit et celui qui le porte. Source: Site Web Grand Magistère – l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem Photo : © archives photographiques personnelles lds © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Le sens du pèlerinage en Terre Sainte pour les membres de l’Ordre

Donata Maria Krethlow-Benziger, Lieutenant pour la Suisse et le Liechtenstein, nous offre une réflexion sur l’importance d’aller visiter l’église Mère de Terre Sainte, à partir de ce qu’elle a vécu en 2023. Cet article illustre bien ce que les Chevaliers et Dames du monde entier expérimentent lors des pèlerinages organisés par l’Ordre. Àtravers les siècles, le pèlerinage à Jérusalem a représenté un noble objectif pour les chrétiens. La vision de la Jérusalem céleste était omniprésente. Aujourd’hui, les pèlerinages en Terre Sainte nous permettent de visiter les Lieux saints et de réaliser quelle est la situation des chrétiens qui y vivent encore. C’est un signe fort, l’expression d’un lien intime entre nous, Chevaliers et Dames de notre Ordre Équestre, et la population chrétienne locale. C’est également un témoignage de notre amour pour le pays où notre Seigneur Jésus- Christ a vécu. Les gens làbas vivent avec une réalité différente de celle qui est la nôtre en Europe. Leur existence est empreinte de violence et d’injustice dans une multitude de contextes. Quel grand bonheur et quelle immense joie nous avons eus, lorsque j’ai pu partir en pèlerinage en Terre sainte en mai 2023 avec plus de 70 personnes de la Lieutenance. L’accueil chaleureux au Patriarcat latin avec la remise de la coquille du pèlerin a été pour moi le point culminant du voyage. Ce fut un honneur que le patriarche, Sa Béatitude le cardinal Pierbattista Pizzaballa, nous accueille à Jérusalem et remette personnellement la coquille du pèlerin à chaque Chevalier et Dame qui visitait la Terre Sainte pour la première fois en tant que membre de l’Ordre. Par la suite, en nos qualités de Chevaliers et Dames, nous avons pu vivre l’entrée solennelle dans l’église du Saint-Sépulcre. Nous avons été d’autant plus bouleversés d’apprendre les événements qui ont secoué la Terre Sainte à partir du 7 octobre 2023. Depuis lors, les terribles nouvelles en provenance du Moyen- Orient ajoutent un nouveau chapitre de souffrance à l’histoire de la Terre Sainte. Nos pensées et nos prières vont à tous ceux qui sont touchés par cette tragédie. Notre engagement dans les projets et notre attachement à la population chrétienne de Terre Sainte restent intacts, même si nous ne pourrons pas nous y rendre personnellement dans un avenir proche. Nous ne devons pas perdre espoir et ne pas laisser seuls nos frères et soeurs dans la foi au Moyen-Orient. En tant que Dames et Chevaliers de notre Ordre, nous faisons partie de l’Église Mère de Terre Sainte. Nous devons remplir les rues et les Lieux saints de notre présence et de nos prières. Et nous y retournerons dès que les conditions politiques le permettront à nouveau. Car l’église du Saint-Sépulcre de Jérusalem n’est pas n’importe quelle église. Elle se trouve là où notre Seigneur Jésus- Christ a souffert, est mort et est ressuscité. Et c’est à partir de cette église que la lumière brille dans le monde par la résurrection du Christ. Source: Site Web Grand Magistère – l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem Photo : © Grand Magistère © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Nouvelles de la Terre Sainte

Cana en Galilée : joie des noces et du cessez-le-feu

Le dimanche 19 janvier, lors de la célébration des noces de Cana, une grande joie a enveloppé la Terre Sainte. Fr. IBRAHIM FALTAS, ofm Vicaire de la Custodie de Terre Sainte «  Aujourd'hui est un jour spécial : nous célébrons le miracle des noces de Cana en Galilée. Mais toute la Terre Sainte célèbre aussi un autre "mariage" : le cessez-le-feu. Nous sommes remplis de joie à l'annonce de cette trêve, et nous prions Dieu qu’elle soit le début d’une paix authentique pour les peuples palestinien et israélien. » Pour l'occasion, les fidèles sont arrivés de Nazareth et de toute la Galilée jusqu'à l'Église du Premier Miracle de Jésus-Christ, construite sur les ruines du lieu où s'est produite la transformation de l'eau en vin lors des noces de Cana. Fr. HAITHAM YALDA HANO, ofm Curé latin de Cana, Galilée «  En 1600 après J.-C., lorsque les franciscains sont arrivés sur le site, ils ont commencé des fouilles, mettant au jour les vestiges d'une église byzantine datant du IVe siècle. Ils ont également découvert une jarre datant du Ier siècle après J.-C., un témoignage que les noces de Cana, un événement d'une grande importance, ont bien eu lieu ici. » La messe solennelle a été présidée par le Fr. Ibrahim Faltas, vicaire custodial, accompagné de nombreux frères de la Custodie. Lors de son homélie, le frère Ibrahim a déclaré que le Christ était venu pour transformer nos vies, leur apportant joie et amélioration. Il a poursuivi en expliquant que le premier miracle de Jésus a été la transformation de l'eau en vin, tandis que le dernier a été la transformation du vin en Son sang lors de la Cène, pour nous donner la vie éternelle. Il a également abordé les difficultés et crises rencontrées aujourd'hui par de nombreuses familles. Fr. IBRAHIM FALTAS, ofm Vicaire de la Custodie de Terre Sainte «  Les noces de Cana nous offrent un exemple de ce que devrait être la vie conjugale. Le Christ était présent et, lorsque le vin vint à manquer, Il est intervenu, sauvant la situation. Nous répétons toujours à tous, en particulier aux jeunes couples : mettez toujours le Christ au centre de votre foyer. » Le Fr. Ibrahim Faltas a également souligné que le seul commandement donné par la Vierge Marie était celui adressé aux serviteurs lors des noces, et qu'il était valable aussi pour nous : « Tout ce qu'Il vous dira, faites-le. » La Vierge Marie a reçu de grandes bénédictions en répondant oui à l'appel du Seigneur, sans se laisser influencer par la logique humaine. Pendant la messe, les fidèles ont renouvelé leurs promesses matrimoniales. Des roses ont été offertes aux épouses, tandis que des petites bouteilles de vin, symboles d'amour et de joie, ont été données aux maris. RABAB ZITOUN Cana, Galilée «  Pour moi, en tant qu'épouse, et pour mon mari, il est essentiel de constamment renouveler nos vœux de mariage, et de maintenir le Seigneur au centre de nos vies. Car, sans Lui, le mariage ne peut perdurer.  » LUAI ZAHER Cana, Galilée «  Cette fête est aussi celle de la Sainte Famille, puisque les époux renouvellent leurs promesses matrimoniales en suivant l'exemple de Jésus, Marie et Joseph. » Fr. IBRAHIM FALTAS, ofm Vicaire de la Custodie de Terre Sainte «  La guerre est terminée, et nous invitons tout le monde à revenir en Terre Sainte. Nous leur lançons un appel pour qu'ils viennent en vrais pèlerins. » La scène des noces de Cana et de la transformation de l'eau en vin regorge de significations spirituelles profondes. Certains Pères de l'Église la comparent à l'Église elle-même, représentée par la présence du Christ, de la Vierge, des disciples et des invités remplis de joie. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Coordination Terre Sainte : soutien à l’Église de Terre Sainte

«  Nous sommes venus pour vous dire que vous n’êtes pas seuls, que nous ne vous avons pas oubliés. Votre foi et votre résilience renforcent notre propre foi. Nous espérons que notre présence parmi vous vous encouragera et inspirera les chrétiens de nos différents pays à revenir en pèlerinage en Terre Sainte. » C'est sur ces mots que s'est achevée la visite de la Coordination Terre Sainte. Du 18 au 23 janvier, des évêques de plusieurs conférences épiscopales, notamment des États-Unis, d’Angleterre, d’Allemagne et d’Espagne, sont ainsi revenus, en pèlerins, en Terre Sainte. Pendant leur voyage, l’attention s’est portée sur la situation actuelle et ses répercussions sur la communauté chrétienne de Gaza et de la Cisjordanie. Créée à la fin du siècle dernier, lorsque le Saint-Siège a proposé aux évêques de différents pays de coordonner leurs efforts et leur engagement envers les Églises en Terre Sainte, la Coordination a connu une semaine riche en expériences significatives. Les évêques ont ainsi rencontré le Patriarche de Jérusalem des Latins et le nonce apostolique, et écouté le P. Gabriel Romanelli, curé de Gaza, et ses paroissiens. Ils ont également passé une journée avec Caritas Jérusalem, visitant des projets à Taybeh et Ramallah. Dans leur déclaration finale, les évêques ont exprimé leurs remerciements. « Merci pour votre accueil chaleureux, » ont-ils écrit, «  et merci de nous avoir aidés à comprendre les efforts extraordinaires réalisés dans les domaines de la santé et de l’éducation. Merci également d'avoir partagé avec nous les difficultés que vous affrontez chaque jour.  » Mgr NICHOLAS HUDSON Modérateur – Coordination Terre Sainte « Nous sommes profondément impressionnés par les différentes organisations caritatives qui travaillent avec les chrétiens et d’autres dans le besoin à travers la Terre Sainte. Nous sommes touchés par leur générosité d’esprit et leurs dons simples. Nous avons été particulièrement émus d’entendre parler de toutes les initiatives dans les domaines de la santé et de l’éducation. Nous savons que de nombreux chrétiens vivent des moments difficiles, avec des restrictions touchant les membres de leurs communautés. Et puis il y a le chômage : ce ne sont pas seulement les chrétiens qui en souffrent, bien sûr, mais aussi beaucoup d’autres confessions. » L’essence de cette Coordination repose sur 4 « P » : la P résence, la P rière, le P èlerinage et la  P ression. Mgr NICHOLAS HUDSON Modérateur – Coordination Terre Sainte «  Le premier de ces “P” est la  P résence : nous sommes venus affirmer à tous les chrétiens qui choisissent de rester en Terre Sainte que nous soutenons leur engagement à rester fidèles au Christ sur la terre de Sa mort et de Sa résurrection. Le deuxième “P” est la  Pr ière : nous venons prier avec les chrétiens de Terre Sainte, et, en priant avec eux, nous leur assurons que nous continurons de prier pour eux dans nos pays respectifs. Le troisième “P” est le P èlerinage : nous sommes venus pour mieux comprendre les défis auxquels sont confrontés les pèlerins lorsqu’ils se rendent en Terre Sainte. Nous espérons que notre visite encouragera d’autres à revenir, car il est temps de retrouver cette présence aux côtés des chrétiens de Terre Sainte.  » Nous nous unissons, poursuit le communiqué, au Patriarche Pizzaballa et aux Ordinaires catholiques de Terre Sainte, dans l’espoir que le cessez-le-feu ne soit pas seulement une pause dans les hostilités, mais marque le début d’une paix véritable et durable ; «  comme une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour se lève et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs. » (2 Pierre 1:19) Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Selon le Patriarche de Jérusalem, la paix commence par un pas et des choix concrets

Au milieu des décombres de la guerre et de la souffrance qui imprègne Gaza s'élève une voix porteuse d'espoir pour le monde, une voix qui invite l'humanité à soigner les blessures et à tracer un chemin vers la dignité et la paix. Le 16 janvier, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche de Jérusalem des Latins, a adressé un message à toute l'humanité, rappelant que la fin de la guerre ne marquait pas la fin du conflit, et que la paix n'était pas simplement l'absence de combats, mais la construction d'une justice qui redonne de la valeur à l'être humain et du sens à la vie. Il a invité chacun à prendre la responsabilité de bâtir un avenir meilleur. S. B. le cardinal PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins «  La nouvelle du cessez-le-feu est très positive, évidemment, et nous l’attendions depuis longtemps. Ce n’est toutefois pas la fin du conflit, même si une phase importante commence maintenant. Avec la fin des violences, nous devons également bâtir ou rebâtir un semblant de confiance entre les deux parties, afin de résoudre avant tout le grave problème humanitaire à Gaza, et pas seulement là-bas.  » S. B. le cardinal PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins «  Je pense qu’il est trop tôt pour parler de paix. Le cessez-le-feu n’est pas la fin du conflit, comme nous l’avons déjà dit. La paix nécessite des conditions, des attitudes, qui ne sont pas encore réunies et qui doivent encore être construites. Ce cessez-le-feu est toutefois assurément une étape nécessaire, accueillie favorablement, et essentielle pour initier ces processus qui, je le répète, seront longs et qui, je l’espère, mèneront à la justice, à la paix, à la sécurité ainsi qu’à la dignité et à la vérité pour tous.  » En réponse à une question sur la communauté chrétienne à Gaza, le cardinal a souligné que les chrétiens partageaient la souffrance de Gaza comme tous les autres, car ils font partie intégrante du tissu social de la Terre Sainte, et ont traversé les mêmes douleurs et enduré les mêmes conditions difficiles. S. B. le cardinal PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins «  À Gaza, tout le monde a été touché par ce conflit, et les chrétiens n'ont pas fait pas exception. Ils ont tout perdu, comme nous le savons tous - nous l’avons dit à plusieurs reprises. Ils sont tous regroupés dans les complexes des Églises latine et orthodoxe, dans l’attente de jours meilleurs. Même avec le cessez-le-feu, il n’y a pas de perspectives immédiates, car la reconstruction prendra beaucoup de temps. Mais nous sommes tous très heureux que cette communauté ait réussi à traverser ce conflit dramatique et difficile de manière aussi exemplaire, d'un point de vue chrétien. » S. B. le cardinal PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins «  Nous sommes dans l’année de l’espérance, le Jubilé étant un signe d’espérance. Or l'espérance a aussi besoin d’actions concrètes - et ce n'est que la première étape, qui devra être suivie de beaucoup d’autres. Après la guerre, nous devons penser à la reconstruction. La reconstruction matérielle sera très compliquée et prendra beaucoup de temps. Mais il y a aussi la reconstruction des relations qui ont été détruites, de la confiance qui a été profondément blessée, voire mortellement blessée, entre Palestiniens et Israéliens. Sans parler des déchirements au sein même des populations respectives, divisées sur le conflit et la manière d’y faire face. Tout cela prendra du temps. Nous ne devons pas oublier la dignité et la vérité dans nos relations. Les délais seront très longs, il ne faut pas se bercer d’illusions, mais il faut s'y mettre dès maintenant.  » Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Entretien avec les prêtres de Gaza au lendemain du cessez-le-feu

Lundi 20 janvier 2025, le père Ibrahim Nino, directeur du Bureau média du Patriarcat latin de Jérusalem, a interviewé le père Gabriel Romanelli, curé de Gaza, et le père Youssef Assad, prêtre vicaire, à la suite de l'annonce d'un cessez-le-feu à Gaza. Le père Romanelli a expliqué que la réaction de la paroisse à l'annonce du cessez-le-feu était empreinte d'un mélange de joie et d'espoir : «  C'est un pas en avant significatif, porteur d'espoir, mais il ne marque pas la fin du conflit. Nous prions pour que ce soit le début d'une paix durable. Nous comptons sur les efforts internationaux pour mettre fin à la guerre et nous concentrer sur l'avenir du Moyen-Orient et de la Terre sainte . » Un calme longtemps attendu au milieu des destructions « Il rapporte que « le bruit des explosions et des drones a enfin cessé, ce qui a soulagé de nombreuses personnes. Certains ont quitté le monastère pour vérifier leurs maisons ou ce qu'il en restait. Certains ont découvert que leur maison était complètement détruite, tandis que d'autres n'ont pas encore retrouvé leur maison ou même reconnu les quartiers dans lesquels ils vivaient autrefois." Il a ajouté que la première phase de reconstruction, qui devrait durer 42 jours, est pleine de défis  : « Les gens cherchent désespérément de l'aide pour faire face aux graves pénuries de produits de base comme l'eau, le carburant et la nourriture. Les difficultés sont palpables, mais l'espoir et l'endurance le sont tout autant, car la communauté s'accroche à la possibilité d'un retour à une certaine normalité.  » «  Grâce aux efforts du Patriarcat latin et de Malteser International, l'aide alimentaire continue de parvenir à des milliers de familles, en particulier avec l'arrivée récente de nouvelles cargaisons », a-t-il communiqué. En ce qui concerne la vie de la paroisse, il a déclaré : « Nous nous concentrons également sur l'organisation de la vie pastorale de la paroisse de Gaza. Il s'agit notamment d'assurer la sécurité de tous, de poursuivre les prières et de maintenir les activités quotidiennes, malgré les circonstances difficiles. " Éducation des enfants, soins de santé et soutien spirituel «  Au milieu de la tourmente, nous nous engageons à veiller à ce que l'éducation des enfants se poursuive, même partiellement, pour ceux qui se réfugient à la paroisse. C'est pourquoi un temps spécifique a été réservé aux activités éducatives, visant à maintenir les élèves sur la bonne voie pour leur année scolaire 2023, avec un accent particulier sur la préparation aux examens critiques de Tawjihi. Cela donne un sentiment d'espoir bien nécessaire  ». «  En collaboration avec Caritas et les sœurs de Mère Teresa, nous fournissons une assistance médicale aux malades et aux nécessiteux dans la mesure de nos possibilités. En outre, nous avons créé des fraternités masculines et féminines pour favoriser un environnement spirituel enrichissant, notamment en mettant l'accent sur le développement des chorales et en encourageant une exploration plus profonde de la foi  ». Lors de sa conversation avec le père Youssef, celui-ci a déclaré : «  Nous sommes pleins d'espoir et nous travaillons à reconstruire notre avenir ». Malgré la douleur et la souffrance, la communauté reste concentrée sur la création d'une vie digne et d'un avenir meilleur. Message de gratitude pour le soutien continu Les fidèles ont exprimé leurs sincères remerciements au pape François et au cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem, ainsi qu'aux prêtres et aux sœurs qui les ont soutenus en ces temps sombres. Ils ont adressé un message émouvant au pape François : «  Nous sommes heureux de nous unir pour remercier Sa Sainteté le Pape François pour son soutien et ses efforts continus en notre faveur. Du fond du cœur, nous le remercions et demandons au Seigneur de le bénir ainsi que son travail spirituel et humanitaire à Gaza et dans le monde entier. » Source: Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org Photo : © Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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« Crois-tu cela ? » L'unité dans la foi en Christ : vrai Dieu et vrai homme !

P. Frans Bouwen, m.afr. Communauté des Pères Blancs «  Célébrer la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens à Jérusalem est une opportunité unique de prendre conscience de la richesse des différentes traditions qui composent le christianisme. La diversité au sein du christianisme est une véritable richesse, et le Concile Vatican II l’a explicitement reconnue, soulignant l'existence de traditions variées, de différentes manières de recevoir et de réfléchir sur la tradition, de prier et de célébrer l'Eucharistie. Jérusalem est un lieu spécial où nous pouvons vraiment expérimenter cette richesse.  » P. Frans Bouwen, missionnaire d'Afrique et expert en œcuménisme, vit en Terre Sainte depuis plus de 55 ans. Il a consacré de nombreuses années à la préparation des Semaines de prière pour l’unité en tant que Président de la Commission épiscopale pour le dialogue œcuménique. Pour lui, cette semaine permet aux chrétiens de prendre toujours plus conscience qu’au fond, ils professent la même foi, et vénèrent les mêmes lieux où les mystères du salut se sont accomplis. P. Frans Bouwen, m.afr. Communauté des Pères Blancs «  Nous avons besoin d’un témoignage chrétien commun, et je pense que nos Églises en sont conscientes. Les fidèles vivant dans ce pays sont d'ailleurs aussi particulièrement conscients de la nécessité d’un témoignage chrétien uni, pour regarder ensemble vers l’avenir et trouver, dans cette foi partagée, la force d’aller de l’avant. » Cette année, l'Église célèbre également le 700ᵉ anniversaire du Concile de Nicée, le premier Concile œcuménique chrétien. Une commémoration qui permet de réfléchir et de célébrer la foi commune des chrétiens, exprimée dans le Credo formulé lors du Concile. P. Frans Bouwen, m.afr. Communauté des Pères Blancs «  Nicée touche à l'essence de notre foi : la divinité de Jésus-Christ. On se souvient du mot "homoousios", ce mot célèbre de Nicée, que nous traduisons par "consubstantiel", bien que personne ne sache exactement ce que cela signifie. Pourtant, le mystère est là : "Pleinement humain, pleinement divin", en une seule personne. Le Christ vécu cette histoire humaine, précisément dans ce pays où nous vivons. » Pour l’archevêque de l’Église anglicane de Jérusalem, le Révérend Hosam Naoum, accueillir l’une de ces prières est un honneur, car cela ouvre un espace de rencontre entre les différentes traditions et manifeste un engagement envers la communion. Le Révérend Hosam a lui-même servi pendant 12 ans comme secrétaire du Conseil des chefs des Églises. Révérend Hosam Naoum Archevêque de l’Église anglicane de Jérusalem «  Nous, en tant qu'Église anglicane, avons le rôle de construire des ponts entre les différentes confessions et traditions. Nous sommes très orthodoxes dans notre doctrine, catholiques dans notre liturgie et nous mettons un fort accent sur la Parole de Dieu.  » Une nouveauté cette année concerne le commentaire de l'Évangile : dans l'Église anglicane, c'est Mgr William Shomali qui a prononcé l’homélie, mettant en lumière le 700ᵉ anniversaire du Concile œcuménique de Nicée. Pour l'évêque anglican, qui a prêché dans l’église du Patriarcat latin, ce "geste" met en valeur ce qui unit les chrétiens, dans un chemin d'humilité pour avancer ensemble vers l'unité. Révérend Hosam Naoum Archevêque de l’Église anglicane de Jérusalem «  C’est une très bonne nouvelle, et je tiens à remercier Sa Béatitude le Cardinal Pizzaballa pour cette merveilleuse initiative. Je pense que nous avons encore beaucoup à faire ensemble pour louer Dieu dans le lieu où Il est né, a grandi, est mort et est ressuscité. » P. Frans Bouwen, m.afr. Communauté des Pères Blancs «  Je pense que nos Églises ici, et surtout nos fidèles, ont été d’une fidélité remarquable à travers les générations, malgré les nombreuses difficultés de l’histoire. Ils sont les pierres vivantes de la Terre Sainte, donnant vie aux lieux saints, qui, sans eux, ne seraient que des sites archéologiques ou des musées. Quand les pèlerins viennent à Jérusalem et voient ces chrétiens vivant autour de ces lieux saints et leur foi admirable, c’est un véritable témoignage. » La Semaine de prière pour l'unité des chrétiens nous invite à puiser dans notre héritage commun et à entrer plus profondément dans la foi qui unit tous les chrétiens. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: ©  Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Les chrétiens en Israël en quelques chiffres

Selon les données publiées par le Bureau central des statistiques israélien la veille de Noël 2024, environ 180 300 chrétiens résident en Israël, soit 1,8 % de la population totale. En 2023, le taux de croissance de la population chrétienne était de 0,6 %. Les données révèlent qu'environ 79 % des chrétiens d'Israël sont des chrétiens arabes, et représentent 6,9 % de la population arabe totale du pays. La plupart d'entre eux résident dans le nord ou à Haïfa. Parmi les chrétiens non arabes, 41,3 % vivent dans la région de Tel Aviv et dans la région centrale, tandis que 34,8 % résident dans le nord et à Haïfa. Les villes ayant la plus forte concentration de chrétiens arabes sont Nazareth, Haïfa, Jérusalem et Nof HaGalil. En ce qui concerne l'état civil, 762 nouveaux mariages entre chrétiens ont été enregistrés en Israël. L'âge moyen était de 31 ans pour les mariés et de 28 ans pour les mariées. Ces valeurs sont supérieures à la moyenne des autres religions, tant pour les hommes que pour les femmes. En 2023, les femmes chrétiennes d'Israël ont donné naissance à 2 193 enfants, dont environ 74 % (1 616 bébés) sont nés de femmes arabes chrétiennes. L'indice synthétique de fécondité des femmes chrétiennes est tombé à 1,2 enfant par femme. La taille moyenne des familles chrétiennes était quant à elle de 3, soit une valeur inférieure à celle des familles juives et musulmanes. Dans les familles chrétiennes ayant des enfants entre 0 et 17 ans, le nombre moyen d'enfants était de 2. Ces valeurs sont également inférieures à celles des familles juives et musulmanes. Au cours de l'année scolaire 2023/2024, plus de 26 000 élèves chrétiens ont fréquenté l'école primaire et secondaire, soit 1,3 % du nombre total d'élèves. Le nombre d'étudiants chrétiens dans les universités israéliennes s'élève quant à lui à 6 700, soit 2,2 % du nombre total d'étudiants dans les établissements d'enseignement supérieur. Le pourcentage de femmes parmi les étudiants chrétiens était de 61%, inférieur à celui des étudiants musulmans, mais supérieur à celui des étudiants juifs et d'autres religions. Dans la population active, le taux d'activité des chrétiens âgés de 15 ans et plus a atteint 70,2 % en 2023. Chez les chrétiens arabes, ce taux était supérieur à 62 %. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © shutterstock.com photo Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Depuis Bethléem : marche pour la paix d'« Enfants sans frontières »

Parce que les enfants représentent l'avenir et le changement, leurs droits sont - ou devraient être - une priorité pour les sociétés du monde entier. Le 6 janvier, la marche annuelle pour la paix d'« Enfants sans frontières » a ainsi été lancée depuis l'église de la Nativité, à Bethléem. Au cours de l'événement, des enfants ont brandi des banderoles en solidarité avec les enfants de Gaza, demandant au monde de protéger les droits des enfants dans tous les recoins de la planète. Fr. PETER VASKO, ofm Président de la Fondation franciscaine de Terre Sainte «  Nous célébrons aujourd'hui le 15e anniversaire de la fondation d'"Enfants sans frontières", un programme extraordinaire initié par le Fr. Ibrahim Faltas. Cette année, 180 enfants, vêtus de blanc, y ont participé avec enthousiasme, exprimant leur gratitude envers les donateurs de la Fondation franciscaine pour leur généreux soutien. Je ne les remercierai jamais assez, et je promets que nous continuerons à soutenir ces enfants, issus de familles en difficulté économique, afin qu'ils puissent s'amuser, travailler ensemble, jouer et socialiser. » Enfant de Bethléem   «  Votre générosité nous inspire. Merci de nous soutenir. » Enfant de Bethléem «  Merci au P. Peter de nous apporter de l'espoir à travers le football.  » Enfant de Bethléem «  Merci, P. Peter, de croire en nous et en cette mission. Votre gentillesse veut tout dire, pour nous. Merci.  » Enfant de Bethléem «  Nous sommes très reconnaissants de votre soutien continu et de vos encouragements. » À la fin de la marche, le Fr. Ibrahim Faltas a rendu hommage au Fr. Peter Vasco, président de la Fondation franciscaine en Terre Sainte, pour rendre hommage à son soutien constant envers Enfants sans frontières et à son service infatigable en Terre Sainte. Depuis plus de quinze ans, le Fr. Peter est une source d'espoir pour d'innombrables enfants, de Jérusalem à Gaza en passant par Jéricho et Zababdeh. Fr. IBRAHIM FALTAS, ofm Vicaire de la Custodie de Terre Sainte «  Le Fr. Peter accueille toujours avec enthousiasme les projets de nos enfants. Je remercie Dieu qu'Enfants sans frontières soit un si grand succès aujourd'hui. Ce n'est plus seulement un endroit où l'on joue au football, mais un environnement où les enfants peuvent acquérir de nombreuses compétences et forger leur caractère. Et tout ça grâce au Fr. Peter Vasco. Nous continuerons à soutenir et à agrandir ce projet. Merci beaucoup, Fr. Peter. » Fr. PETER VASKO, ofm Président de la Fondation franciscaine de Terre Sainte «  Nous devons continuer à soutenir les jeunes de l'Église, en particulier ceux des écoles primaires, qui bénéficient de nos programmes sportifs. Plus de 700 étudiants et enfants bénéficient de ces initiatives. Je vous demande donc de continuer à soutenir la Fondation franciscaine en Terre Sainte, afin que nous puissions offrir encore plus de programmes sportifs à ces jeunes chrétiens, afin de contribuer à leur développement physique et psychologique. » Les enfants sont comme des pages blanches ; à nous de décider des couleurs qui y seront déposées, vives ou sombres. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Épiphanie à Bethléem : des pèlerins en quête d'espoir !

Comme le veut la tradition, le Fr. Francesco Patton, Custode de Terre Sainte, est entré dans la ville par la tombe de Rachel avant de se diriger vers Star Street, accompagné par les autorités religieuses et civiles. Un groupe de scouts, le curé de Sainte Catherine, les frères de la communauté de Bethléem et les fidèles locaux ont tous participé à la procession. À son arrivée sur Manger Square, le Custode a été accueilli par les autorités et les citoyens locaux. Tout en se dirigeant vers la basilique de la Nativité, il a salué à nouveau les communautés orthodoxes. Il est ensuite entré dans l'église Sainte-Catherine pour un bref moment de prière et d'accueil par la communauté locale. Les premières vêpres ont été immédiatement célébrées après le déjeuner, et se sont ensuivies d'une procession dans la grotte de la Nativité. Après une pause d'une heure, l'office des lectures a également été célébré, suivi d'une seconde procession dans l'après-midi, vénérant le lieu saint au milieu des chants et des prières. Fr. ENRIQUE SEGOVIA, ofm Responsable de la communauté de Bethléem «  C'est ici que l'on commémore la naissance de Jésus et la venue des mages qui, ayant appris la naissance du Christ, se sont rendus de Jérusalem à Bethléem pour vérifier la nouvelle et le contempler.  » Apportant un peu de présence fraternelle et d'amitié, un groupe de 22 pèlerins de Bologne s'est parallèlement rendu en Terre Sainte pendant une semaine. L'année dernière, ils étaient venus nombreux et accompagnés du cardinal Matteo Zuppi ; ils avaient constaté les difficultés des locaux, qui souffrent de l'absence de pèlerins à cause de la guerre. Ils ont promis de revenir et d'être proches comme de vrais frères dans le Christ... et ils l’ont fait. P. STEFANO OTTANI Vicaire général de Bologne «  Ce deuxième pèlerinage est la réalisation de notre promesse. Malheureusement, je dois dire que cette fois encore, nous avons rencontré beaucoup de gens qui nous ont dit : "Vous êtes les premiers depuis le 7 octobre". Si cela nous réjouit, parce que nous voulons vraiment apporter un signe de fraternité et de solidarité autour de nous, cela nous attriste aussi, parce que cela met en évidence une distance que nous aimerions surmonter. Nous aimerions vraiment convaincre d'autres croyants de venir en pèlerinage, car c'est une expérience extraordinaire, non seulement d'un point de vue spirituel, mais aussi et avant tout parce que c'est l'occasion de rencontrer nos frères et sœurs chrétiens.  » Depuis Rhodes, où la Custodie a une mission pastorale, le Fr. John Luke nous a parlé des « réfugiés lointain s  ». Fr. JOHN LUKE GREGORY, ofm Curé – Sainte Marie de la Victoire – Rhodes «  Participer à cette célébration fut un privilège. Moi aussi, je viens de loin, de Rhodes, et les réfugiés que nous accueillons là-bas viennent aussi de loin. Mais il y a toujours de l'espoir. En grec, on appelle cette fête "lumière", ce qui est très beau : car elle nous rappelle que même dans l'obscurité, il y a toujours Jésus, cette lumière qui ne s'éteint jamais. » Le lundi 6, à 10 heures, dans l'église Sainte-Catherine, le Fr. Francesco a présidé la messe du jour. Il nous a guidés à travers l'expérience du pèlerin en quête d'espérance. Fr. FRANCESCO PATTON, ofm Custode de Terre Sainte «  Comme les Mages, nous nous mettons en route précisément parce que nous sommes à la recherche de Jésus. En tant que pèlerins, nous avons besoin de beaucoup de patience, la patience de ceux qui sont capables de persévérer même sur un chemin semé d'embûches, et de ceux qui savent attendre. J'aime beaucoup le fait que, dans les représentations de la rencontre entre Jésus et les Mages, ces derniers sont souvent dépeints comme un groupe constitué d’un jeune homme, d’un homme mûr et d’un vieillard. Presque comme pour dire que c’est tout au long de notre vie qu’il nous faut être des pèlerins. Mais sans une profonde confiance d'une part, et sans beaucoup de patience d'autre part, il est difficile d'aller à la rencontre du Christ.  » La fête de l'Épiphanie, dans la tradition de la Custodie, présente un aspect très intéressant. Le responsable de la communauté de Bethléem nous explique. Fr. ENRIQUE SEGOVIA, ofm Responsable de la communauté de Bethléem «  Nous représentons les Rois Mages, Melchior, Gaspar et Balthasar, via trois frères de la Custodie. L'un d'eux – le responsable de cette communauté, en l'occurrence moi – apporte l'or. Viennent ensuite l'encens, apporté par le secrétaire de la Custodie, et la myrrhe, apportée par le responsable de l'infirmerie, qui prend soin de nos frères en service. C'est une offrande que nous apportons en souvenir, en cadeau de ce que les rois ont fait il y a deux mille ans.  » Fr. ENRIQUE SEGOVIA, ofm Responsable de la communauté de Bethléem «  Les Mages symbolisent également l'universalité. Gaspar, Melchior et Balthasar viennent de cultures, de nations, de races et de langues différentes. Pourtant, au nom de Jésus, tout genou fléchira, au ciel et sur la terre, et toute langue proclamera qu’Il est le Seigneur de l'univers. L'universalité de la foi, de croire en Jésus-Christ ; voilà ce que nous enseignent les Mages. » Participer à cette « manifestation », c'est être saint, c'est-à-dire appartenir à Dieu, tout en vivant pleinement son temps. Car la foi chrétienne n'est pas la négation de l'expérience humaine, mais son accomplissement. Un message puissant et révolutionnaire qui se « manifeste » dans un enfant né parmi les marginaux, dans un endroit où les premiers arrivés sont les plus «  éloigné s ». Source: Site Web Christian Media Center Photo : © Custodia Terrae Sanctae Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Plus de nouvelles

Nouvelles de la Lieutenance

Le projet jameed à Ader en Jordanie

Dans un premier temps, le groupe d’anciens étudiants a agrandi son usine et doublé la quantité initiale de lait. Ils utilisent aujourd’hui 600l/jour. Depuis notre rencontre en 2023, ils ont trouvé un marché dans toute la Jordanie, entre autres dans les grands restaurants, et ont passé un contrat avec une société de livraison présente dans tout le pays. Voici un échantillon des nouveaux équipements qu’ils souhaitent acquérir pour plus que doubler le volume de lait traité et engager 5 personnes supplémentaires : 1-Trois machines à emballer sous vide. Elle permet d'aspirer l'air des sacs de lait afin d'éviter la perte de poids et maintenir la qualité du lait, son prix est estimé à 700 JOD (900€)/pièce. (PIC 1) 2-Trois dispositifs d'analyse du lait (LACTOSCAN SP) ; cet appareil est utilisé pour garantir la qualité du lait aux différentes étapes de production. Son prix est estimé à 750 JOD (1000€)/pièce. (PIC 2) 3- Trois dispositifs de refroidissement du lait utilisé pour refroidir le lait après sa fermentation et sa transformation en yogourt. Il s'agit d'un appareil fabriqué localement, d'une valeur d'environ 1 700 JOD (2200€)/pièce. (PIC 3) 3- Trois barattes, également de fabrication locale, d'une valeur de 600 JOD (800€)/pièce. (PIC 4) Ils ont bien sûr aussi besoin de notre soutien financier pour l’agrandissement inévitable des locaux. Informations supplémentaires sur la situation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est Ce qui est exceptionnel dans cette crise, c'est qu'il s'agit du défi le plus important auquel les chrétiens ont été confrontés au cours des 100 dernières années, en raison de leur dépendance vis-à-vis du secteur du tourisme. En Cisjordanie, le taux de chômage des chrétiens est considéré comme le plus élevé de tous les temps (maintenant 68 à 72 % des jeunes chrétiens sont au chômage). 180 000 travailleurs palestiniens travaillaient en Israël - ils ont perdu l'accès à leurs moyens de subsistance en Israël, y compris quelque 3500 chrétiens. Cette situation a exercé une pression considérable sur le Patriarcat latin pour qu'il allège une partie de leurs souffrances en leur offrant des emplois temporaires (6 mois - rotation), un programme de rémunération en espèces pour le travail, des coupons alimentaires, une aide pour les loyers et les factures, des médicaments pour les patients souffrant de maladies chroniques, des opérations médicales vitales, une formation professionnelle pour améliorer leur employabilité, et en subventionnant les frais de scolarité pour les plus nécessiteux (écoles et universités). L'industrie hôtelière est totalement paralysée : 84 hôtels (1660 employés), 241 ateliers locaux de bois d'olivier et de nacre (1205 employés), 45 agences de tourisme (90 employés), 267 guides touristiques, 90 boutiques de souvenirs (900 employés), 20 restaurants touristiques (500 employés) et 91 colporteurs ont totalement perdu leur emploi, sans parler des 325 femmes qui travaillaient dans la broderie et les travaux de couture et qui ne sont plus en mesure de travailler et de subvenir aux besoins de leur famille. De nombreux parents chrétiens envisagent maintenant d'abandonner les études universitaires de leurs enfants parce qu'ils ne sont plus en mesure de couvrir les frais de minerval. Un nouveau phénomène a commencé à se produire au sein des départements du PLJ : nous avons maintenant ce que nous appelons ici les « nouveaux pauvres » car plusieurs noms se sont ajoutés à notre registre des cas de difficultés sociales, nous avons commencé à voir de nouvelles personnes nous approcher pour la première fois depuis l'établissement du département social du PLJ.

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Samedi Saint 2024 : Veillée pascale

«  Pâques reste l'événement qui unit l'éternité de Dieu dans le Christ, avec notre temps.  » C’est pour vivre intensément cet événement (résumé magistralement par notre Cardinal Grand Maître) que se sont retrouvés des Chevaliers et Dames de notre Lieutenance avec la communauté paroissiale du Sablon pour la veillée pascale dans notre église capitulaire, présidée par le Révérend Père Elie Khoueiry. Le Cardinal Grand Maître poursuit son message pascal : «  Cette année encore, malgré les drames qui bouleversent la Terre Sainte, accueillons cette invitation adressée à Pierre et à Jean, ces paroles du Seigneur qu'Il traduit ensuite en un geste sacramentel ; non pas par une quelconque habitude qui accompagne souvent les dates anniversaires, mais pour rendre présente la grâce pascale comme si c'était l'unique ou même la dernière de notre vie. C'est bien lors de la dernière Cène avec Jésus, avant sa passion, que les Apôtres comprennent le sens de la nouvelle « Alliance » fondée sur le mystère de la mort et de la résurrection. Le « geste » accompli par Jésus lors de la dernière Cène, qui était resté pour ainsi dire « suspendu » en vue de la passion et de la mort du Seigneur, retrouve sa plénitude dans la Pâque de Résurrection du Seigneur, et il est restitué à la Communauté apostolique et à l'Église en tant qu'action de grâce.  » Merci à la communauté paroissiale pour son accueil chaleureux tout au long de ce Triduum pascal ! Source: Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique Photo : © archives photographiques de la Lieutenance © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Jeudi Saint 2024: messe et adoration

Il est de tradition que la Lieutenance participe massivement à la célébration eucharistique du Jeudi Saint en son église capitulaire. Cette année n’a pas failli à la tradition : de nombreux Chevaliers et Dames ont répondu à cet appel d’une présence fervente et active. Fervente car « comme Pierre et Jean, nous sommes appelés cette année encore à nous préparer à Pâques, sachant bien qu'en tant que Chevaliers et Dames de l'Ordre du Saint-Sépulcre, nous sommes inextricablement liés au mystère du Christ ; nous ne pouvons pas ne pas tenir compte de l’invitation de Jésus : « Allez faire les préparatifs… la Pâque . », sans être spirituellement et émotionnellement impliqués dans le nouvel événement du Seigneur dans toute sa beauté et sa richesse. « Cette demande de Jésus nous concerne directement.  » souligne le Cardinal Grand Maître dans son message pascal. Et il poursuit : «  Dans le Triduum pascal, qui commence par la Cène eucharistique du Jeudi saint (premier jour), nous nous associons à la souffrance du Christ à Gethsémani, nous le suivons dans l'humiliation, la mort et l'ensevelissement (deuxième jour) et, faisant nôtre le silence sabbatique (troisième jour), nous restons dans l'attente de la Pâque de Résurrection, comme l'avait dit le Seigneur . »( https://www.oessh.va/ ) Active car nombreux sont celles et ceux qui ont accepté un service lors de cette soirée de prière présidée par le Curé-Doyen de la Cathédrale Saints Michel et Gudule (et membre de notre Lieutenance) Benoît Lobet : l’équipe liturgique, les lectures, le lavement des pieds, la procession vers la Chapelle Saint Marcou… Source: Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique Photo : © archives photographiques de la Lieutenance © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Cérémonie d'installation du nouveau Grand Prieur

Les membres de la Lieutenance se sont retrouvés nombreux le 09 mars pour prier pour leurs membres décédés au cours des 12 derniers mois et entourer leurs familles. Première célébration eucharistique de l’année qui réunit la Lieutenance, ce fut le moment choisi pour l’installation de notre nouveau Grand Prieur, Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai et membre de notre Ordre depuis 2007. Mais quelle est la mission du Grand Prieur ? Elle est «  d’assister le Lieutenant et de coopérer avec lui à la direction spirituelle de la Lieutenance ; il en représente le guide spirituel, donne des directives et suit l’action des prieurs des sections diocésaines » (art 27 §2 des Statuts). Il s’agit donc d’un engagement qui s’ajoute à la fonction épiscopale d’évêque de Tournai. Cet engagement, le Rituel d’installation de l’Ordre du Saint-Sépulcre l’exprime de double façon : - poursuivre l’œuvre des apôtres qui ont toujours eu à cœur les lieux où le Seigneur a vécu, est mort et est ressuscité, et qui ont pris soin avec ardeur du «  corps du Christ » vivant dans la communauté primitive des croyants ; - poursuivre avec zèle l’amour pour la terre de Jésus et ceux qui y vivent. Ce fut un grand moment de joie partagée d’accueillir Mgr Harpigny ! Source: Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique Photo : © archives photographiques de la Lieutenance © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Messe des défunts du 09 mars 2024

La messe pour les membres décédés au cours des 12 derniers mois réunit chaque année la Lieutenance de Belgique dans un grand recueillement. Ce 09 mars 2024 ce sont les prénoms et noms de 11 Chevaliers et Dames qui ont retenti dans le chœur de notre église capitulaire. En leur mémoire 11 bougies ont été allumées sur l’autel, bougies que les familles étaient invitées à reprendre avec elles pour les déposer au cimetière. Ces 11 Chevaliers et Dames s’étaient engagés, avec dévouement, non seulement à soutenir nos projets et aider nos frères et sœurs de Terre Sainte, mais aussi à témoigner pleinement de leur foi. La messe était présidée par le nouveau Grand Prieur de la Lieutenance, S.E. Mgr Guy Harpigny, accompagné de nombreux membres ecclésiastiques.   Source: Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique Photo : © archives photographiques de la Lieutenance © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Messe d'action de grâce en l'honneur de Mgr Jean-Luc Hudsyn

Evêque auxiliaire pour le Brabant wallon, la mission de Mgr Jean-Luc Hudsyn s’est achevée le 31 décembre 2023. Une messe d’action de grâce fut célébrée 4 février en la collégiale Sainte-Gertrude de Nivelles. Il s’agissait bien sûr de le remercier pour ses nombreuses années au service de l’Eglise du diocèse et en particulier dans le Vicariat du Brabant wallon. La célébration fut émaillée de nombreux et émouvants discours de remerciements mais aussi de témoignages autour de la devise de Mgr Hudsyn ; « Afin qu’ils te connaissent ». En fin de célébration notre nouvel archevêque, Mgr Luc Terlinden, procéda à l’installation de ses successeurs pour les 5 prochaines années : • Madame Rebecca Charlier-Alsberge, déléguée épiscopale à qui la responsabilité globale du vicariat du Brabant wallon a été confiée ; • le doyen Alain de Maere qui sera son adjoint et plus spécialement référent pour les ministres ordonnés. Nous leur souhaitons plein succès dans cette belle mission ! Notre section diocésaine était représentée à cet événement d’importance par son Vice-Président, notre confrère Frank Foulon, notre confrère le Comte Etienne de Ribaucourt et son épouse, ainsi que par notre Lieutenant. Source: Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique Photo : © archives photographiques de la Lieutenance © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Journée d'information des impétrants 2024

Ce 24 février les impétrants et leurs parrains se sont retrouvés à l’abbaye de Grimbergen pour une journée d’information. Cette journée fait partie du programme général de formation organisé pour les nouveaux membres. Le programme est dense : organisé par notre Chancelier le Commandeur Benoît Sibille il il mêle des présentations de divers sujets, des moments d’échanges et de prières. Sont présentés aux futurs membres : l’organisation (inter)nationale de l’Ordre et celle du Patriarcat latin de Jérusalem, la situation en Terre Sainte, un exposé détaillé de nos projets sur le terrain, la spiritualité de notre Ordre, les moyens concrets de participer à la vie de la Lieutenance etc. La journée est entrecoupée d’un lunch, moment idéal de convivialité, et se termine par une célébration eucharistique. Un article plus détaillé sur cette journée est à lire dans le prochain  Deus lo Vult . Merci aux différents présentateurs et à notre confrère le Commandeur Peter Nédé pour l’organisation pratique de cette journée ! Source: Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique Photo : © archives photographiques de la Lieutenance © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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L’église capitulaire de la Lieutenance pour la Belgique

L’église Notre-Dame des Victoires au Sablon à Bruxelles fut construite par le Serment des Arbalétriers au XVe siècle car, ayant recueilli la statue de la Vierge venue miraculeusement par bateau d’Anvers, les pèlerins y affluèrent. La procession de la statue miraculeuse autour de l’église est l’origine de l’Ommegang de Bruxelles. C’est un mot néerlandais qui signifie « marche autour ». Chaque année ce cortège de 1 400 figurants en costume du XVIe siècle part encore de l’église entourant les figures de Charles Quint et de son fils le futur roi Philippe II pour rejoindre la Grand-Place. Cette perle de style gothique bénéficia au cours des siècles des générosités des familles Habsbourg, de la Tour et Tassis et d’Arenberg. Les Habsbourg y venaient souvent et par exemple la soeur de Charles-Quint, Marie de Hongrie y fut baptisée. À cette époque de magnifiques vitraux furent installés qui malheureusement furent détruits par une tornade. Il faudra attendre le XIXe et XXe siècle pour que des vitraux avec plus de 300 blasons entourant des saints y soient installés. L’église contient de nombreux monuments funéraires dont la splendide chapelle sépulcrale de style baroque où une quinzaine de Princes de la Tour et Tassis reposent dans une crypte. Le nom «  Notre-Dame des Victoires  » fait écho à la victoire éclatante de la flotte chrétienne à Lépante contre les Ottomans le 7 octobre 1571. Elle devint église capitulaire de la Lieutenance de Belgique de l’Ordre du Saint-Sépulcre en 1930. Le dimanche 3 mai 1931 y eut lieu l’installation canonique du chapitre national de l’Ordre. Auparavant déjà en 1867 Mgr Valerga, premier Patriarche latin à Jérusalem de l’époque moderne, inaugura en l’église au Sablon les fresques du choeur retrouvées lors de l’enlèvement des stalles. Deux grandes verrières, dons de la Lieutenance belge de l’Ordre du Saint-Sépulcre furent installées dans le choeur en 1933. L’une représente l’adoubement d’un chevalier par le cardinal de l’époque, le cardinal Van Roey, l’autre la tentative, initiée en 1558 à Hoogstraten par un Anversois, de constituer un ordre du Saint-Sépulcre en réunissant les nombreux chevaliers qui s’étaient fait adouber à Jérusalem par le Père Custode. On proposa la maitrise au roi Philippe II qui refusa. Chaque année la Lieutenance de Belgique y célèbre la Messe des défunts, les cérémonies d’adoubement et la fête de Notre-Dame Reine de Palestine. Pendant la Semaine Sainte les membres de l’Ordre assistent nombreux aux célébrations. L’église est aussi le lieu de ralliement des deux Serments des arbalétriers, de l’Ommegang, des Messes pour l’Europe, de la confrérie Saint-Yves et d’autres confréries dévotes. Daniel van Steenberghe Source: Site Web Grand Magistère – l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem Photo : © Grand Magistère © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Soutenir la Terre Sainte… à distance

Chaque acte de soutien envers la Terre Sainte est un geste de solidarité qui non seulement préserve la paix, mais aussi la spiritualité d’un lieu qui est au cœur de notre foi. Le Fr. Diego, responsable du couvent de Gethsémani, nous parle ainsi d'une initiative musicale en faveur de la Terre Sainte et des chrétiens qui y vivent. L'art y devient un pont entre les cultures, et enseigne comment chacun d'entre nous, par des gestes concrets, peut faire la différence. Fr. Diego Dalla Gassa, ofm Responsable du couvent du Gethsémani «  Venir ici visiter les Lieux Saints représente, pour les chrétiens qui y vivent, un signe d’espoir, un retour à la normalité, même dans un contexte où les conflits persistent. De nombreux chrétiens du monde entier souhaitent revenir sur ces terres en pèlerinage, mais nous ne devons pas nous en contenter. Notre mission est aussi d’aller à l’étranger pour sensibiliser. Lorsque les gens réalisent que leur aide – même minime – sert à soutenir les chrétiens en difficulté et à préserver les lieux saints, leur geste prend une valeur encore plus profonde. » Le 21ᵉ Concert Pro Romitaggio – devenu ces dernières années Pro Terra Santa – se tient chaque année en janvier dans la région de Brescia, en Italie, généralement le deuxième dimanche du mois, lors de la Fête du Baptême du Seigneur. L'événement est organisé par la Communauté Shalom – Regina della Pace, dirigée par la Sr. Rosalina. Il rassemble de nombreux chanteurs et artistes, dont certains de renommée nationale, qui se produisent gratuitement. L’intégralité des fonds collectés est reversée aux chrétiens les plus démunis, en particulier ceux vivant dans des conditions difficiles, afin de leur apporter un soutien concret et tangible. Fr. Diego Dalla Gassa, ofm Responsable du couvent du Gethsémani «  L’intégralité des fonds nous est remise, et nous en sommes profondément reconnaissants. Face aux immenses besoins de la Terre Sainte, meurtrie par les conflits, notre contribution peut sembler dérisoire. Pourtant, comme le disait Mère Teresa de Calcutta : "Même une petite goutte d'eau rend l’océan plus grand." » Dans un monde souvent marqué par les conflits et les divisions, la solidarité ne passe pas seulement par des actions concrètes. Comme on le rappelle souvent, un simple geste peut suffire à construire des ponts de compréhension plutôt que des murs de séparation. Fr. Diego Dalla Gassa, ofm Responsable du couvent du Gethsémani «  C'est un message de solidarité. Nous avons évoqué la nécessité du dialogue et du changement. Nous devons être ceux qui annoncent la paix et le respect plutôt que le préjugé.  » Source: Site Web Christian Media Center Photo : © archives photographiques personnelles lds Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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« Jordanie, à l'aube du christianisme » : le royaume hachémite mise sur le tourisme religieux

La Jordanie fait partie intégrante de la Terre sainte et, à ce titre, abrite des sites bibliques d'une extraordinaire beauté. Le royaume hachémite est à l'avant-garde du tourisme, mais aussi de la coexistence fraternelle entre chrétiens et musulmans. Le 8 janvier 2025, le pays s'ouvrira un peu plus au monde avec une exposition itinérante qui partira du Vatican, en cette année jubilaire, et touchera ensuite les cinq continents. Le titre de l'exposition : « Jordanie, à l'aube du christianisme ». Placée sous le patronage du roi Abdallah II, qualifié par le pape François d'« homme de paix », l'exposition dévoile les trésors artistiques et spirituels de cette incroyable terre où règne la paix, défendue par la famille royale avec des choix clairvoyants et visionnaires. Du Jourdain au Mont Nébo, tel un grand voyage initiatique, l'exposition aborde les lieux qui ont façonné l'histoire, et d'où rayonne l'avenir de la foi chrétienne. L'initiative est présentée par le Nonce apostolique, dont la présence est un signe de l'attention que le Saint-Siège réserve à ce pays - stratégique pour sa culture et sa position - avec la ministre jordanien du Tourisme, le Dr Lina Annab. Cette dernière, avec un sens politique et une grande profondeur humaine, inscrit le projet dans la grande ambition du pays, qui est de construire une société exemplaire ou, comme elle le dit elle-même en rappelant une expression chère au premier pape à avoir visité le pays en 64, Paul VI, «  une civilisation de l'amour ». LINA ANNAB Ministre du tourisme du Royaume de Jordanie «  Je pense qu'il n'y a rien de plus important que l'amour. Tel a toujours été le message de Sa Majesté le roi Abdallah II. Il insiste toujours sur le fait que ce qui nous unit est bien plus grand que ce qui nous divise. L'exposition que nous organisons actuellement au Vatican, nommée « La Jordanie, à l'aube du christianisme », veut faire passer ce message : la Jordanie est le berceau du christianisme. La Jordanie est un lieu où les chrétiens ont été et seront toujours présents, hier, aujourd'hui et demain. En Jordanie, nous sommes très fiers de la mosaïque dont notre société est constituée, et c'est ce qui fait notre spécificité. » S.E. Mgr GIOVANNI PIETRO DAL TOSO Nonce apostolique en Jordanie «  Ce grand héritage historique et culturel est une raison de poursuivre dans cette voie... La population du Moyen-Orient compte de nombreuses communautés chrétiennes, de sorte que le christianisme n'est pas quelque chose d'étranger au monde arabe. Le monde arabe a toujours connu la présence du christianisme. C'est aussi très important pour les populations occidentales de pouvoir comprendre ça, de pouvoir le voir concrètement, et ces pièces historiques nous y aident.  » C'est une grande opportunité pour toute l'Église que d'organiser des pèlerinages et des voyages dans ce pays sûr et libre de toute guerre. Un pays où l'on peut expérimenter la richesse de la Parole de Dieu en se rendant aux racines archéologiques, culturelles et spirituelles de la foi chrétienne. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © shutterstock.com photo Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Dimanche de la Parole de Dieu 2025 : Source d'espérance en des temps difficiles

Chers frères et sœurs en Christ, notre Espérance, que le Seigneur vous donne la paix ! Cette année, le dimanche que l'Église consacre à la Parole de Dieu, le 26 janvier, nous introduit dans le Jubilé que le Pape François a proclamé pour 2025. Au cœur de la prière de toute l'Église sera le don de l'espérance, que nous demanderons de toutes nos forces au Seigneur Jésus. La Parole de Dieu nous aide à trouver les raisons de notre espérance et à la raviver, en particulier sur cette terre qui est la nôtre et en cette période d'obscurité et de souffrance que l'humanité est obligée de vivre à cause des guerres et des injustices qui jettent la peur, le découragement et le doute dans nos cœurs. Pour cela, je vous propose de lire la première lettre de l'apôtre Pierre. Cette lettre est courte (elle est composée de cinq chapitres seulement), mais elle déborde de la grâce de l'Esprit Saint, qui seul peut animer notre vie chrétienne de foi, d'espérance et de charité. C'est Lui qui nous donne la force et fait rayonner la lumière de l'Espérance dans le cœur des croyants. C'est Lui qui garde vivante la flamme d'un feu qui ne s'éteint jamais dans nos cœurs. C'est Lui qui donne soutien et vigueur à notre vie, même dans les situations les plus difficiles. L'espérance chrétienne ne trompe pas. Au contraire, elle nous permet de voir la réalité telle qu'elle est. L'espérance chrétienne ne déçoit pas. Elle est un don de Dieu qui nous donne de la joie et crée un lien de communion entre tous ceux et celles qui cherchent la paix. L'espérance chrétienne est fondée sur la certitude que rien ni personne ne pourra jamais nous séparer de l'amour du Christ, notre paix. Le texte de la lettre de Pierre dit que la parole de l'Évangile, source de vie incorruptible, nous a régénérés pour une espérance vivante, même si nous souffrons d’afflictions plus grandes que nous et qui semblent sans fin (cf. 1 P 1, 23). Je le répète : la lettre est courte, mais très belle et pleine de force. Je vous exhorte donc à la lire et à la relire, ensemble ou seuls, et à prier avec les mots qu'elle met sur nos lèvres. Je vous propose de souligner dans votre lecture les mots qui vous ont le plus marqué et qui pourront vous accompagner tout au long de l'année jubilaire. Si nous le faisons tous ensemble, avec foi et confiance, nous trouverons une nouvelle joie et une nouvelle force pour nos consciences afin de vivre en vrais chrétiens en ce temps. De cette manière, nous recevrons aussi, comme un don, la lumière dont nous avons besoin pour contribuer à la solution des problèmes qui se posent à nous. Je vous salue et vous bénis avec les paroles mêmes de l'apôtre Pierre : «  Après que vous aurez souffert un peu de temps, le Dieu de toute grâce, lui qui, dans le Christ Jésus, vous a appelés à sa gloire éternelle, vous rétablira lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. À lui la souveraineté pour les siècles. Amen. » (1 P 5:10-11). Jérusalem, le 13 janvier 2025. † Pierbattista Card. Pizzaballa Patriarche de Jérusalem des Latins Source: Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org Photo : © Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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« Hélène, première vraie pèlerine, amoureuse de la Terre du Seigneur »

Homélie du cardinal Fernando Filoni à l'occasion de la fête de la sainte patronne de l'Ordre Dans la belle église de Sainte Marie de l’annonce (Maria Santissima Annunziata en italien) à Casarano (Lecce), le Grand Maître, le cardinal Fernando Filoni, a célébré le 18 août la fête de Sainte Hélène, l'une des fêtes officielles de notre Ordre du Saint-Sépulcre, accompagné de Mgr Seccia, archevêque de Lecce et Prieur de la Section locale de l'Ordre, et de Mgr Pezzuto, archevêque, nonce apostolique émérite, membre de l'Ordre, et natif de la région. Ferdinando Parente, Lieutenant pour l'Italie méridionale adriatique, Raffaele Garzia, Président de la Section du Salento, et de nombreux Chevaliers et Dames, ainsi que des aspirants en formation, étaient présents à cette joyeuse célébration. Vous pouvez lire ci-dessous l'homélie, qui nous aide à approfondir la figure de notre patronne. La fête liturgique de Sainte Hélène, à qui la tradition historique ancienne attribue la recherche et la découverte de certains des lieux les plus sacrés de la chrétienté, liés à la vie de Jésus, nous amène à réfléchir à la mission de cette femme au tout début du christianisme, après que son fils, l'empereur Constantin, a rendu la liberté à l'Église dans la Rome impériale avec le célèbre édit de Milan, en 313 après Jésus-Christ. D'Hélène - mère, chrétienne et pèlerine - nous savons avec certitude qu'elle est née dans l'actuelle Turquie, non loin de Constantinople, vers 255 après Jésus-Christ. D'origine païenne et plébéienne, elle épouse le patricien romain Constance Chlore, avec qui elle a un fils, Constantin. Lorsque Constance Chlore est nommé «  César » par l'empereur de Rome, il la répudie en raison de ses origines modestes. C'est une période très difficile pour cette femme, exposée à la vindicte publique ; la vie ne lui épargne donc pas de lourdes humiliations, mais, en femme énergique, Hélène affronte cette période en se consacrant à l'éducation de son fils, né en 285. Constantin - qui devient d'abord « César » en 306, puis « Empereur » - n'oublie pas sa mère qui lui a consacré sa vie et la fait proclamer Augusta (impératrice),  Nobilissima (très noble femme). Hélène devient chrétienne, elle est baptisée à Milan à l'époque de saint Ambroise ; une nouvelle vie commence alors pour elle ; elle a un peu moins de soixante ans et, dès lors, réserve son existence à une vie pieuse, pleine de générosité et, malgré son nouveau statut social élevé, elle vit modestement. En raison de l'attention qu'elle porte aux pauvres, nombreux à cette époque, on la considère comme une femme extraordinaire de charité et d'humanité ; en même temps, elle devient la bienfaitrice d'innombrables lieux de culte pour les chrétiens à l’issue de la longue période de persécution avant le règne de Constantin. De cette femme, considérée aussi bien dans l'Église d'Orient que dans l'Église d'Occident comme une sainte, il faut souligner qu'elle est devenue pèlerine dans les lieux les plus chers à la chrétienté : la Terre de Jésus. Sans craindre l'emphase, nous pourrions définir Hélène comme la première vraie pèlerine, amoureuse de la Terre du Seigneur. Nous savons aussi que des hommes et des femmes de la Rome chrétienne de ces décennies sont devenus pèlerins ou ont même choisi de vivre sur les lieux de mémoire du Christ : pensons à saint Jérôme ou à ces nobles femmes romaines (Marcelle, Paule, Julie, Blésilla) qui ont cherché à vivre une vie de prière dans les lieux saints ; Égérie de Galice (Espagne) a été la pèlerine la plus connue après Hélène, voyageant en dépit des distances et des dangers ; Égérie nous a laissé des descriptions des lieux bibliques qu'elle a visités et des émotions spirituelles et culturelles qu'elle a ressenties. La clé des pèlerinages en Terre Sainte se trouve donc en Hélène, celle qui nous a ouverts à l'amour pour le culte des lieux de vie du Seigneur. Dès lors, d'innombrables pèlerins, hommes et femmes de tous temps, comme François d'Assise et Brigitte de Suède, jusqu'à nos contemporains, entreprennent cet itinéraire de foi et de pénitence pour une rencontre toute particulière avec le Christ. Il s'agit de femmes et d'hommes qui, à la suite du Christ, ressentent l'attirance pour la Terre de Jésus et s'interrogent :  Seigneur, où as-tu habité, où as-tu vécu, où es-tu mort pour nous ?  Ce ne sont donc pas des visiteurs curieux ou des randonneurs occasionnels à la recherche de la géographie biblique, mais des personnes qui ont l'intention de faire un véritable itinéraire spirituel au sein des Saintes Écritures : d'abord par la prière, puis par la lecture des passages de l'Évangile qui se réfèrent à ce lieu, en renouvelant la mémoire des événements de la vie de Jésus et, enfin, en fixant le tout dans leur esprit et dans leur cœur pour en faire un trésor spirituel. Hélène rencontre à Jérusalem un grand évêque, Macaire, qui revient du concile de Nicée où il a vigoureusement défendu la nature humaine et divine du Christ contre Arius ; avec lui, en 326, elle recherche les lieux de la passion, de la mort et de la résurrection du Seigneur. Le sens de cette recherche s'inscrit bien dans le contexte historique de cette époque : alors que le christianisme est accepté dans l'Empire romain, de nombreuses hérésies christologiques nient la nature humaine du Seigneur ; partir à la recherche des lieux réels de la vie de Jésus signifie également démontrer son historicité réelle. On dit qu'au cours de ces recherches, on trouve les bois de la Croix du Christ, qu'Hélène les transporte à Rome et les place dans la Basilique Sainte-Croix érigée par sa volonté. Au même moment, Constantin souhaite construire la première basilique de la Résurrection ou du Saint-Sépulcre, pour rassembler le Calvaire et le Tombeau vide de Jésus en un seul édifice sacré. De cette femme si particulière, Hélène, on ne peut s'empêcher de rappeler encore une fois, outre ses vertus humaines, le rôle de la foi. À partir du moment où elle a connu le Christ, elle s'est consacrée avec courage intellectuel, sens historique et profondeur spirituelle à la recherche des sites christologiques les plus importants. Si nous pouvons aujourd'hui prier sur le Golgotha, embrasser la Pierre de l'Onction ou vénérer et toucher le tombeau vide du Ressuscité, nous le devons à Hélène qui est devenue, pour ainsi dire, disciple de Jésus deux siècles plus tard ; comme les femmes qui avaient accompagné le Seigneur dans sa prédication et l'avaient accueilli dans leurs maisons, Hélène l'a cherché dans les lieux où il avait vécu et a voulu que les disciples du Christ trouvent l’hospitalité spirituelle dans les basiliques qu'elle et son fils Constantin avaient fait construire à Jérusalem, à Bethléem et à Rome. À côté du ministère de Jésus, à côté de celui des Apôtres, nous devons reconnaître un troisième ministère, celui des femmes qui ont suivi le Seigneur ; des ministères ontologiquement différents : l'unique ministère rédempteur du Christ, le ministère sacramentel des Apôtres et le ministère diaconal des hommes et des femmes libres de Dieu ; deux ministères - celui des successeurs des Apôtres et celui des hommes et des femmes libres de Dieu - qui n'ont en aucun cas pris fin et qui, dans la vie de l'Église, ont eu et continuent d'avoir une richesse extraordinaire de formes et d'expressions. Hélène a compris la beauté de ce troisième « ministère », qu'elle a rendu explicite par son engagement généreux dans une diaconie destinée à préserver pour les chrétiens de tous les temps la mémoire des lieux du Christ. En ce sens, elle a été à l’origine d'une nouvelle ère qui a ouvert les pèlerinages en Terre Sainte, sur les lieux de ce que l'on appelle le Cinquième Évangile. Hélène, devenue chrétienne, a adapté son mode de vie à la volonté de Dieu, cherchant le Christ non seulement dans les nécessiteux, mais aussi dans les lieux qui en conservent la mémoire rédemptrice. Dans son itinéraire spirituel passionnant, nous reconnaissons en Hélène, précisément, ces grands amours : celui pour l'humanité souffrante et celui pour les pauvres de Dieu qui s'est fait l'un de nous et dont la mémoire historique et géographique doit être préservée. Notre admiration et notre dévotion vont vers elle, et nous ne lui serons jamais assez reconnaissants d'avoir recherché et protégé les sites historiques de la mémoire du Christ rédempteur. En cet anniversaire liturgique, que sainte Hélène inspire un véritable amour pour la Terre de Jésus et montre en même temps les chemins de la paix, en particulier dans cette région où le Christ a vécu et qui est aujourd'hui ravagée par la violence et les guerres cruelles qui profanent le grand événement de la Révélation du Dieu unique, professé par les juifs, les chrétiens et les musulmans. Amen. Source: Site Web Grand Magistère – l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem Photo : © Grand Magistère © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Face au drame de la guerre, la lumière de la foi

Le 11 décembre, la Place Santa Maria in Trastevere à Rome a été illuminée par des bougies symboliques de foi et d’espérance, lors d’une prière dédiée à la paix dans le monde présidée par le Cardinal Matteo Zuppi, président de la Conférence épiscopale italienne, et par le Fr. Ibrahim Faltas, vicaire de la Custodie de Terre Sainte. S.Em. le Cardinal MATTEO ZUPPI Président de la Conférence épiscopale italienne « Il s'agit d'un espoir de paix ! Nous avons allumé tant de bougies. Espérons que la lumière de l'espoir puisse éclairer cette obscurité profonde provoquée par la division, la haine et la violence. Que ce soit, pour les chrétiens, un Noël de paix. La paix est toujours pour tous et de tous, et nous devons tous choisir le chemin de la paix. » La participation du Fr. Ibrahim Faltas, vicaire de la Custodie de Terre Sainte, a été un témoignage vivant des blessures d'une terre qui a vu naître la paix mais qui souffre aujourd'hui sous le poids des guerres et des divisions. Fr. IBRAHIM FALTAS, O.F.M Vicaire de la Custodie de Terre Sainte « Nous avons participé à cette veillée pour la paix parce que, vraiment, nous avons besoin de paix. Nous avons prié pour la paix dans le monde, et nous espérons qu'avant Noël, cette paix dont nous avons tous besoin s'accomplira. » ANNA JABOR Alep – Syrie « J'ai vécu la guerre en Syrie pendant de nombreuses années. Cela n'a jamais été facile. À la naissance de ma fille, nous sommes venus en Italie. Aujourd'hui, nous vivons ici, enfin en paix. Nous rêvons toujours d'un monde où règne la paix partout. C'est un jour très important pour moi et pour tous ceux qui, comme moi, souhaitent la paix. » ANNA JABOR Alep – Syrie « Je m'adresse aujourd'hui à mon pays et à ma famille en Syrie pour leur dire : nous ne vous oublierons pas. Prions chaque jour, chaque heure, pour que la paix revienne sur notre terre et que les guerres cessent partout dans le monde. Aujourd'hui plus que jamais, nous avons besoin de la prière, car la seule véritable solution à toutes les guerres est la paix. » Face au drame de la guerre, la prière se révèle comme un pont de salut qui unit l'homme à Dieu. Le Christ a dit : « Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d'eux ». Alors, Seigneur, écoute et réponds à nos prières. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © shutterstock.com photo Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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La Terre Sainte chère au cœur du Pape François

La Terre Sainte continue d’être au centre des préoccupations du Pape François qui ne se lasse pas de renouveler son appel à la paix pour que la vie l’emporte sur la mort dans cette bande de terre qui souffre tant en ce moment et qui est si chère au cœur de chacun. Ces derniers mois, à plusieurs reprises le Pape François a souhaité une présence d’Israël et de la Palestine à ses côtés. Le 18 mai, à Vérone, au cours de la rencontre « Arènes de la paix - Justice et paix s’embrasseront » prévue dans le cadre de la visite pastorale du Saint-Père dans cette ville, un Israélien et un Palestinien de l’association « Le Cercle des parents », qui réunit depuis des années les proches des personnes tuées dans le conflit en Terre Sainte, ont brièvement fait part de leur expérience. Maoz Inon est un entrepreneur israélien qui s’efforce d’œuvrer pour la paix. Ses parents ont été tués par le Hamas le 7 octobre. Aziz Abu Sarah est palestinien et son frère a été tué par des soldats israéliens. «  Notre douleur et nos souffrances nous ont rapprochés, nous ont amenés à dialoguer pour faire naître un avenir meilleur », ont déclaré Maoz et Aziz avant d’être interrompus par les longs applaudissements de toutes les personnes réunies dans les arènes de Vérone à l’occasion de la visite du Pape François. « Nous sommes des entrepreneurs et nous croyons que la paix est la plus grande entreprise à réaliser », ont-ils déclaré avant d’aller ensemble embrasser le Pape François qui leur a adressé des mots d’encouragement. Quelques jours plus tard, les 25 et 26 mai, la première Journée mondiale des enfants a eu lieu au Vatican, journée à laquelle une petite délégation de Jérusalem et de Bethléem a également eu la joie de participer. Cette délégation a été reçue personnellement par le Pape François avec d’autres enfants des zones de guerre. Malgré les difficultés rencontrées par ces jeunes, leur présence est porteuse d’espoir. Les enfants de Gaza se sont joints spirituellement à l’événement en envoyant une courte vidéo (en ligne sur Youtube). Enfin, ce fut profondément touchant de revoir le Pape François le 7 juin 2024 dans les jardins du Vatican, dix ans après l’invocation historique pour la paix en Terre Sainte. François a rappelé l’événement en ces termes : « Le Président de l’État d’Israël de l’époque, feu Shimon Peres, et le Président de l’État de Palestine, Mahmoud Abbas, avaient accepté mon invitation à venir ici pour implorer de Dieu le don de la paix. Quelques semaines plus tôt, j’étais en pèlerinage en Terre Sainte et j’y avais exprimé le grand désir que les deux se rencontrent, pour accomplir un geste significatif, historique, de dialogue et de paix ». La situation actuelle semble nous plonger encore plus dans les ténèbres que par le passé, et le Pape François, dans son discours prononcé en présence des ambassadeurs accrédités auprès du Saint-Siège, en particulier ceux d’Israël et de Palestine, et de plusieurs membres du Collège cardinalice, a poursuivi avec ces mots : «  Chaque jour, je prie pour que cette guerre s’achève enfin. Je pense à tous ceux qui souffrent, en Israël et en Palestine : aux chrétiens, aux juifs, aux musulmans. Je pense à combien il est urgent que, des décombres de Gaza, surgisse enfin la décision de faire taire les armes et, par conséquent, j’appelle à un cessez-le-feu  ». Il y a dix ans, un olivier a été planté dans les jardins du Vatican à l’occasion de cette prière pour la paix. «  Ce soir, nous voulons renouveler notre prière, nous voulons encore élever vers Dieu notre supplique pour la paix, comme nous l’avons fait il y a dix ans. Nous voulons demander au Seigneur de faire croître encore l’olivier que nous avons planté ce jour-là : il est déjà devenu fort, luxuriant, parce qu’il a été à l’abri des vents et arrosé avec soin. De la même manière, nous devons demander à Dieu que la paix germe dans le cœur de chaque homme, dans chaque peuple et nation, dans chaque parcelle de terre, à l’abri des vents de la guerre et arrosée par ceux qui s’efforcent chaque jour de vivre en fraternité  », a conclu le Saint-Père. Elena Dini Source: Site Web Vatican News Photo : © archives photographiques personnelles lds © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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« J'avais faim, et vous m'avez donné à manger »

Au milieu des scènes de dévastation et des cicatrices générées par le conflit, telles que les rues couvertes de décombres et les maisons détruites, la main de la Mission pontificale à Jérusalem se tend avec générosité et compassion, dans le but d'aider les personnes les plus faibles et les plus vulnérables de la société, à savoir les enfants. CITOYEN DE GAZA « Aujourd'hui, nous sommes confrontés à une véritable famine. Depuis le début de la guerre, nous vivons des circonstances difficiles, qui affectent gravement les enfants. Nous avons perdu tant d'entre eux. Moi-même, j'ai perdu des proches à cause de la faim. Il n'y a ni eau, ni nourriture, ni même de lait pour les enfants. La sécheresse s'est répandue dans toute la région et, malheureusement, les médias n'ont pas parlé de cette vérité. De nombreux enfants sont morts de faim chez eux, et leurs familles n'ont rien pu faire pour les aider. » CITOYEN DE GAZA « Nous avons vécu des situations difficiles en raison de l'intensité des bombardements et des destructions. Nous ne savions plus où aller ni quoi donner à manger à nos enfants. J'ai nourri mes enfants avec des herbes sauvages comme la mauve, et nous avons dû les sevrer tôt. Ils ont été confrontés à des problèmes très difficiles, à des maladies. » Depuis le début de la guerre, le 7 octobre, les églises de Gaza sont devenues des lieux de refuge pour les personnes déplacées. La Mission pontificale, en coordination avec des organisations partenaires, s'est engagée à leur fournir tout le nécessaire à la vie et la dignité humaine. Malgré la dévastation, les réfugiés n'ont pas perdu l'espoir de rentrer chez eux. Ils s'accrochent à la foi et placent leur espoir en Dieu. P. SILAS Curé de la paroisse grecque-orthodoxe St Porphyrios à Gaza « Nous sommes ici dans l'église St Porphyrios, au nord de la bande de Gaza. Depuis le début de la guerre, de nombreux événements se sont produits ici. Notre église a été bombardée ; nous y avons vécu avec des musulmans et des chrétiens. Il est important de rappeler que les organisations n'ont pas cessé de nous fournir de l'aide. La Mission pontificale, en collaboration avec de nombreuses autres organisations, a ainsi pu nous soutenir depuis le début de la guerre, et nous lui en sommes très reconnaissants. Elle nous envoie notamment des colis alimentaires, des médicaments et de l'eau potable. » JOSEPH HAZBOUN Directeur régional de la Mission pontificale à Jérusalem « La situation, en particulier dans le nord de Gaza, est tragique. Il y a des pénuries de nourriture et d'eau, alors quand nous avons enfin pu agir, nous avons immédiatement envoyé des repas là-bas. Grâce à Dieu, cette fois-ci nous avons pu fournir de la nourriture à environ un millier de personnes dans le nord de Gaza. Le nombre reste insuffisant, mais c'est déjà un début. » Outre les pénuries de nourriture dues à la fermeture des frontières, la population doit également faire face à la hausse des prix des denrées alimentaires de base. CITOYEN DE GAZA « Nous remercions la Mission pontificale pour ses contributions et dons. Et nous remercions Dieu qui, en réponse à nos prières, nous a envoyé tout ce qui était possible. » JOSEPH HAZBOUN Directeur régional de la Mission pontificale à Jérusalem « Nous prions et espérons que la guerre se termine rapidement. Malheureusement, pour l'instant ses effets continuent de s'étendre sur la Cisjordanie et à Jérusalem. Le taux de chômage à Bethléem a augmenté de manière significative, principalement parce que les gens ont vu leurs permis annulés et ne peuvent plus aller travailler à Jérusalem, ce qui aggrave considérablement les difficultés des familles en Cisjordanie. Nous essayons actuellement d'intervenir le plus possible dans la région de Bethléem et de Jérusalem. Notre message à tous nos jeunes et nos familles est de rester sur place ; si Dieu le veut, nous parviendrons bientôt à une solution qui garantira une vie décente à tous. » Jésus-Christ dit : « J'ai eu faim et vous m'avez donné à manger, j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire, j'étais un étranger et vous m'avez accueilli dans votre maison. » La Mission pontificale répond à cet appel. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Terra Santa News Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Une nouvelle Semaine Sainte marquée par la guerre !

Le Patriarche de Jérusalem des Latins, S.B. le Cardinal Pierbattista Pizzaballa, s'exprime sur cette nouvelle Semaine Sainte marquée par la guerre. S.B. LE CARDINAL PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins «  Ce n'est pas la première fois qu'il y a une guerre ici, donc ce n'est pas tant la guerre qui rend les choses plus difficiles – nous avons tellement de conflits ! Non, ce qui est difficile, c'est ce contexte de haine, de ressentiment, de manque de confiance, de frustration. Tous ces sentiments négatifs qui vont de pair avec la guerre, et qui rendent la situation beaucoup plus difficile. Les conflits précédents, on savait qu'ils se termineraient, puis qu'ils reprendraient plus ou moins. Aujourd'hui, on ne sait plus. Bien sûr, on finira par repartir, reprendre, mais on ne sait pas quand ni comment. Tout cela rend le climat actuel beaucoup plus lourd. » Le Patriarche souligne également la gravité de la situation actuelle dans la paroisse de Gaza. S.B. LE CARDINAL PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins «  C'est une situation intolérable, incompréhensible. Ce n'est pas la première fois que la faim est employée comme instrument de guerre. En réalité, je ne sais pas si on peut qualifier ça ainsi – je ne suis pas militaire, je ne veux pas entrer dans ce domaine – mais c'est objectivement une situation intolérable. Nous avons toujours eu beaucoup de problèmes, toutes sortes de problèmes. La situation économique, la situation financière, a toujours été très fragile. Mais il n'y a jamais eu de famine. C'est la première fois que nous devons faire face à une véritable faim, et c'est insoutenable. Et je pense que toutes les communautés religieuses, politiques et sociales doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour mettre fin à cette situation. » Au-delà de la tragédie humanitaire de Gaza, il existe un autre problème très grave pour les chrétiens de Palestine et de toute la Terre Sainte. S.B. LE CARDINAL PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins «  L'urgence économique dans les territoires palestiniens, en particulier dans la région de Bethléem, est très claire et aiguë. Les Églises, toutes les Églises, en particulier le Patriarcat, l'Église catholique, la Custodie, en bref, les différentes réalités de l'Église catholique, s'efforcent de répondre à cette crise, de créer du travail... Mais, au moins temporairement, la situation a besoin d'être débloquée. » Le Patriarche invite également les pèlerins à revenir en Terre Sainte. S.B. LE CARDINAL PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins «  Je crois qu'il est également temps d'inviter les pèlerins à revenir en Terre Sainte. Je comprends très bien qu'il y ait beaucoup de peur. Je comprends que les images diffusées par les médias soient effrayantes, mais je pense que revenir ici, aujourd'hui, c'est possible. Il est possible de faire un pèlerinage en Terre Sainte, peut-être pas aussi complet que par le passé, mais de revenir tout de même. Ce serait une très belle forme de soutien, très concrète, ne serait-ce que pour la petite communauté de Bethléem.  » Dans toutes les communautés religieuses, il existe de nombreuses initiatives de prière qui contribuent à entretenir l'espoir. S.B. LE CARDINAL PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins «  La prière est avant tout une aide précieuse. Surtout à Pâques. Parce que les deux moments principaux de l'année liturgique, Noël et Pâques, ne peuvent être célébrés sans prononcer le nom de Jérusalem. Par conséquent, et surtout à Pâques, c'est un salut que toute l'Église du monde, dans la prière, adresse à l'Église de Jérusalem, où la Pâque a été célébrée et est encore célébrée sur ces mêmes lieux. C'est aussi le moment de la collecte du Vendredi saint, qui est un instrument de soutien important. Mais c'est également un temps, en général, pour se rappeler que la prière doit aussi se transformer en une action, un geste, une attention concrète, surtout envers cette petite Église, cette petite communauté. » Le Patriarche parle également de l'importance de maintenir le témoignage chrétien en Terre Sainte par la prière et l'aide économique. S.B. LE CARDINAL PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins «  On ne peut pas penser à Jérusalem sans penser aux chrétiens, on ne peut pas penser à la Terre Sainte sans penser à sa présence chrétienne. Depuis le début, depuis l'époque de Jésus, nous nous sommes toujours trouvés ici, dans ces lieux, pour faire mémoire de la vie même de Jésus, de son témoignage, surtout en tant qu'Église. Nous avons ici un témoignage de Pâques. Il est donc important que cette vocation de l'Église se poursuive ici, en Terre Sainte, avec cette petite communauté. Car même petite, elle garde vivante la mémoire concrète de ce que Jésus a fait ici.  » Source: Site Web Christian Media Center Photo : © Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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