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L’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem est un ordre de chevalerie, placé sous l’autorité directe du Pape et dirigé par un Cardinal Grand Maître, qui œuvre pour aider la communauté chrétienne de Terre Sainte dépendant du Patriarcat latin de Jérusalem, et répartie aujourd’hui sur les territoires de Jérusalem, d’Israël, de Palestine, de Jordanie et de Chypre.
 

Sa devise est « Deus lo vult » (Dieu le veut).

L’Ordre comporte actuellement environ 30.000 membres présents dans plus de trente-cinq pays.

Les membres prennent un double engagement : 

- Soutenir spirituellement et matériellement (écoles, cliniques, orphelinats, …) les chrétiens de Terre sainte 

- Approfondir ensemble leur foi

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Nos dernières nouvelles

Au cœur de la Terre Sainte, messe pour le Pape Léon XIV

Jérusalem, 22 mai 2025 - Dans une joyeuse action de grâce pour l'élection du pape Léon XIV, le Diocèse de Jérusalem s'est réuni à la Basilique du Saint Sépulcre pour une Messe solennelle célébrée devant l'édicule, lieu de la Résurrection du Christ. Sa Béatitude le cardinal Pierbattista Pizzaballa, Patriarche latin de Jérusalem, présidait la liturgie, entouré d'évêques, de prêtres, de religieux et d'une grande assemblée de fidèles locaux et de pèlerins. L'archevêque Adolfo Tito Yllana, nonce apostolique en Terre Sainte, a prononcé l'homélie, adressant ses sincères félicitations au Saint-Père au nom de l'Église de la région. Il a loué la profondeur spirituelle du Pape, son zèle pastoral et son engagement en faveur de l'unité, soulignant la devise qu'il a choisie : « Nous sommes tous un dans l'Unique » - un appel à construire la communion, la fraternité et la paix au sein de l'Église et à travers le monde. Dans un moment poignant, lors de la messe d'inauguration de son pontificat à Rome, le pape Léon XIV avait appelé les fidèles à incarner l'amour sacrificiel du Christ et à devenir «  un ferment d'harmonie pour l'humanité », en particulier en ces temps difficiles. Après l'eucharistie, une réception a eu lieu au Patriarcat latin de Jérusalem, où le clergé et les fidèles se sont réunis dans une célébration priante, réaffirmant leur communion spirituelle avec le Siège apostolique et leur soutien à la mission du pape Léon XIV. Cette liturgie sacrée a permis de réaffirmer publiquement la communion spirituelle de l'Église locale avec le Siège apostolique et sa dévotion filiale au Saint-Père. Alors que l'Église entame un nouveau chapitre sous la direction du pape Léon XIV, les fidèles de Terre Sainte s'unissent dans la prière, par l'intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, demandant au Seigneur de bénir le nouveau Pontificat par la grâce, la sagesse et un témoignage approfondi de l'Évangile. Source: Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org Photo : © Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Les 1700 ans du Concile de Nicée : une prière pour les pierres vivantes de la Terre Sainte

À l’occasion du 1700e anniversaire du Concile de Nicée, célébré le 20 mai 325 – moment clé où les évêques de l’Église ont élaboré le Credo, reflet des diverses courants et visions culturels de leur époque – les Églises de Jérusalem se sont rassemblées, sous la coordination de la Fondation Friends of the Holy Land, dans la Co-Cathédrale du Patriarcat latin de Jérusalem. Un lien symbolique a été établi avec la célèbre Temple Church de Londres. Ensemble, les fidèles ont affirmé leur foi commune en Jésus-Christ et prié pour les « pierres vivantes » de la Terre Sainte, afin qu’elles puissent, en ces temps incertains, vivre dans la paix. PETER RAND Vice-président sortant et membre du conseil d’administration Il est crucial d’unir les chrétiens de Terre Sainte à travers les chefs d’Églises, ainsi que tous nos soutiens et la hiérarchie d’Angleterre et du Pays de Galles, représentée par de nombreuses dénominations à Londres, car il s’agit de sensibiliser aux défis auxquels nos frères et sœurs chrétiens font face ici, en veillant à ce qu’ils restent et qu’une communauté chrétienne forte perdure en Terre Sainte. Dans son discours, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, Patriarche Latin de Jérusalem, a souligné l’importance historique et spirituelle du Concile de Nicée, affirmant que le Christ demeure la seule réponse, valable et permanente, aux questions de l’homme en tout temps. Il a également exhorté l’Église d’aujourd’hui à annoncer et incarner sa foi avec courage, à travers un témoignage vivant et concret qui rend visible la présence du Christ dans notre monde contemporain. Peter Rand, vice-président sortant de la Fondation Friends of the Holy Land, a également adressé un message d’espérance aux chrétiens locaux, soulignant l’importance de garder la foi et de rester attachés à leur terre, malgré les difficultés. Peter Rand Vice-président sortant et membre du conseil d’administration Nous devons non seulement nous concentrer sur le fait de “  donner du pain, mais aussi sur le fait d’apprendre à le gagner ”. Le message que je veux transmettre aujourd’hui est un message d’espérance. Et nous en avons. La résilience de la communauté chrétienne ici est remarquable, et nous voulons soutenir cette espérance, afin qu’elle perdure et qu’un avenir solide soit possible ici, en Terre Sainte. Le Concile de Nicée demeure une source de référence indispensable pour tous, une lumière qui éclaire la vie des hommes. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Sous la Porte de Damas, la Porte Romaine : un tournant dans la sacralité de Jérusalem

Après trois années de travaux de restauration menés par la Société pour le Développement de Jérusalem-Est, un site touristique situé sous la Porte de Damas, à Jérusalem, a été ouvert au public. Ce parcours emmène les visiteurs dans un véritable voyage à travers le temps, jusqu’à la cité païenne d’Aelia Capitolina, édifiée au IIe siècle sur les ruines de Jérusalem. GURA BERGER Porte-parole – Société de Développement de Jérusalem-Est Juste ici, derrière moi, se cache l’un des secrets les mieux gardés de la ville : la porte romaine d’Aelia Capitolina, construite par l’empereur Hadrien après la révolte de Bar Kokhba, comme symbole de la victoire sur Jérusalem. La structure architecturale de la porte se composait d’un arc de triomphe décoré, avec trois arcades et deux imposantes tours latérales. L’arcade de gauche est restée presque intacte au fil des siècles. Au sommet de l’arc était gravé le nom de la ville romaine : Aelia Capitolina. La porte avait des dimensions monumentales : environ 42 mètres de large, 20 mètres de haut et 10 mètres d’épaisseur. De part et d’autre des arcades se dressaient des colonnes à base surélevée, que l’on peut encore distinguer aujourd’hui parmi les vestiges archéologiques. GURA BERGER Porte-parole – Société de Développement de Jérusalem-Est Elle servait d’entrée principale à la ville, par laquelle passaient chars et marchandises le long de la route principale. C’est justement à proximité de cette porte que s’arrêtaient les douaniers, chargés de percevoir les taxes d’entrée dans la ville païenne d’Aelia Capitolina. Derrière la porte s’ouvre une place pavée, où l’on peut encore voir les rainures gravées pour empêcher les roues des chars de glisser, ainsi que des carrés tracés sur la pierre, jadis utilisés par les soldats romains pour des jeux de divertissement. Au centre de la place s’élevait une colonne, à partir de laquelle étaient mesurées les distances le long des routes menant à la ville. La colonne est clairement visible sur la Carte de Madaba, et c’est précisément d’elle que la porte tire son nom arabe : Bab al-Amud, c’est-à-dire " Porte de la Colonne ". Une gravure moderne sur le sol de la place, indique l’emplacement d’origine de cette colonne. La porte représentait l’entrée triomphale dans la ville, accueillant les visiteurs avec toute sa grandeur et sa solennité. Au-delà de son aspect décoratif, la porte symbolise un tournant tragique dans l’histoire de la ville, qui abritait autrefois le Temple du Seigneur, avant de devenir une cité païenne. Les Romains érigèrent un lieu de culte dédié au dieu Jupiter exactement à l’endroit où se trouvait le Temple, exacerbant ainsi l’indignation des Juifs et préparant le terrain à la révolte de Bar Kokhba contre les Romains. GURA BERGER Porte-parole – Société de Développement de Jérusalem-Est Un premier débat s’éleva quant à l’opportunité d’engager la révolte. Les anciens s’y opposèrent fermement, se rappelant avec effroi les horreurs de la grande guerre survenue soixante ans plus tôt : cela avait été terrible. Fr. EUGENIO ALLIATA, ofm Archéologue – Studium Biblicum Franciscanum Nous savons que les chrétiens étaient également présents à Jérusalem lors de la deuxième guerre juive, menée par Bar Kokhba, mais ils ne partageaient pas la position du reste du peuple juif. GURA BERGER Porte-parole – Société de Développement de Jérusalem-Est Au déclenchement de la révolte, les chrétiens informèrent les commandants romains qu’ils n’étaient pas impliqués dans le conflit. Durant la révolte de Bar Kokhba, on estime qu’environ 600 000 Juifs furent tués, tandis que beaucoup d’autres furent réduits en esclavage, saturant les marchés d’esclaves de l’Empire romain. GURA BERGER Porte-parole – Société de Développement de Jérusalem-Est À la fin de la révolte, le prix d’un esclave s’était effondré, au point de ne valoir guère plus qu’un simple repas destiné à un cheval. Le visage païen de la ville se révéla également à travers la construction d’un temple érigé directement au-dessus du tombeau du Christ. Fr. EUGENIO ALLIATA, ofm Archéologue – Studium Biblicum Franciscanum Le théologien Jérôme, qui vécut au IVᵉ siècle, affirme que les païens construisirent ce temple comme un acte délibéré d’opposition aux chrétiens, dans l’intention d’ensevelir la source même de leur foi : le tombeau du Christ et la mémoire de sa résurrection d’entre les morts. Dans la ville d’Aelia Capitolina, la présence des juifs étaient réduite, et l’Empereur Hadrien ne se contenta pas seulement de changer le nom de la ville. Fr. EUGENIO ALLIATA, ofm Archéologue – Studium Biblicum Franciscanum Hadrien institua une nouvelle province appelée "Syrie-Palestine" pour remplacer la région de Judée. Jérusalem retrouva son statut de Ville Sainte au début de l’époque byzantine, avec l’adoption du christianisme comme religion officielle de l’Empire. Quant à la porte de la cité païenne, située sous Bab al-Amud (l’actuelle "Porte de Damas"), elle s’incline aujourd’hui sous l’aura de sa sainteté. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Le Grand Maître présente les voeux de l'Ordre au nouveau Pape

Léon, un nom qui a surpris même les cardinaux du Conclave qui venaient d'élire Robert Francis Prevost 267e successeur de l'apôtre Pierre, le quatorzième de la série des papes portant le même nom, débutant - sous le regard du Christ de Michel-Ange dans la chapelle Sixtine - son ministère pétrinien. Oui, parce que le Pape Léon est le nouvel évêque de Rome et chef de l'Église catholique. Son visage, lorsque les deux tiers des votes ont été comptabilisés alors que j'étais le scrutateur qui annonçait les votes, laissait transparaître une émotion intense dans la prise de conscience de la gravité de la mission à laquelle Dieu l'appelait. C'est également à ce moment-là que tous les cardinaux se sont levés et l'ont longuement et chaleureusement applaudi en signe d'approbation commune, d'affection fraternelle et d'encouragement. Sans perdre, en apparence, son calme et sa sérénité, Léon XIV nous a montré son visage : celui d'un homme de Dieu adhérant pleinement à sa volonté, signe d'une foi sur laquelle il s'est toujours appuyé et qui l'a conduit de son Illinois natal (aux États-Unis) à la vie religieuse chez les Augustins, puis aux missions des Vicariats apostoliques de Chulucanas, d'Iquitos et d'Apurímac ; enfin à la Direction du diocèse de Chiclayo (Pérou), où François l'avait affecté en 2014 avant de le nommer Préfet du Dicastère pour les évêques en janvier 2023 et de l’élever à la dignité de Cardinal lors du consistoire du 30 septembre de la même année. C'est un fils spirituel de saint Augustin, le grand évêque d'Hippone qui, dans sa jeunesse, avait erré dans la pensée philosophique païenne de son époque (IVe/Ve siècles après J.-C.), pour parvenir finalement à la foi dans le Christ ; Augustin a été le plus grand théologien de son époque, qui a voulu donner une règle de vie à ceux qui l'ont suivi dans la prière et la vie religieuse, règle qui est encore essentielle aujourd'hui. Léon XIV dit avoir choisi ce nom en pensant en particulier à deux grands papes : Léon le Grand (IVe-Ve siècles), théologien, exégète et extraordinaire pasteur d'âmes, qui a donné prestige et autorité à l'Église de Rome, en affirmant clairement la primauté du Pape dans l'Église tout entière, puisque - disait-il - «  le caractère de la dignité papale est unique », et a enseigné que « tous ceux qui sont régénérés dans le Christ reçoivent le titre de roi par le signe de la croix » ; en outre, il n'avait pas manqué de défendre la foi contre les hérésies et les invasions barbares ; pour Léon le Grand, l'Église était comme un corps dans lequel habite le Christ ; puis Léon XIII (1810-1903), le grand Pape de la « question sociale » de son siècle, qui a écrit la première grande encyclique (Rerum novarum) sur la doctrine sociale de l'Église. Me trouvant dans la chapelle Sixtine à côté du Pontife nouvellement élu, lors d'un moment de pause, je lui ai fait remarquer que Léon XIII avait autorisé la présence de dames dans l'Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem - c'était en 1888 - et il m'a exprimé sa surprise, n'ayant pas connaissance de cet élan de réforme donné par ce Pontife à notre Institution. Léon XIV sera le Pape qui, comme il me l'a dit, s'occupera de la question sociale du travail car, a-t-il ajouté, nous sommes dans une période critique pour le travail, puisque le travail permet de faire grandir la dignité de la personne et de la famille, qui sont menacées par l'invasion de la soi-disant intelligence artificielle, par l'exploitation du travail des enfants et des travailleurs sans protection, en faveur de ceux qui placent le profit au-dessus de toute autre considération. Ce sera un pontife qui mettra au centre le Christ, sans lequel toute action est vouée à une pauvreté idéelle et spirituelle. Presque un nouvel humanisme, non seulement intégral, mais chrétien. Sa devise pontificale, que l'on lit sous son blason - In Illo Uno Unum - (« Nous sommes un dans le Christ »), est déjà un programme ; elle s'inspire de saint Augustin et de l'Évangile de Jean, où Jésus demande à ses disciples de maintenir l'unité en Lui. L'Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, fidèle au Pape, lui adresse ses meilleurs vœux pour son pontificat. Fernando Cardinal Filoni Source: Site Web Grand Magistère – l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem Photo : © Grand Magistère © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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