Nouvelles de la Terre Sainte

Au cœur de la Terre Sainte, messe pour le Pape Léon XIV

Jérusalem, 22 mai 2025 - Dans une joyeuse action de grâce pour l'élection du pape Léon XIV, le Diocèse de Jérusalem s'est réuni à la Basilique du Saint Sépulcre pour une Messe solennelle célébrée devant l'édicule, lieu de la Résurrection du Christ. Sa Béatitude le cardinal Pierbattista Pizzaballa, Patriarche latin de Jérusalem, présidait la liturgie, entouré d'évêques, de prêtres, de religieux et d'une grande assemblée de fidèles locaux et de pèlerins. L'archevêque Adolfo Tito Yllana, nonce apostolique en Terre Sainte, a prononcé l'homélie, adressant ses sincères félicitations au Saint-Père au nom de l'Église de la région. Il a loué la profondeur spirituelle du Pape, son zèle pastoral et son engagement en faveur de l'unité, soulignant la devise qu'il a choisie : « Nous sommes tous un dans l'Unique » - un appel à construire la communion, la fraternité et la paix au sein de l'Église et à travers le monde. Dans un moment poignant, lors de la messe d'inauguration de son pontificat à Rome, le pape Léon XIV avait appelé les fidèles à incarner l'amour sacrificiel du Christ et à devenir «  un ferment d'harmonie pour l'humanité », en particulier en ces temps difficiles. Après l'eucharistie, une réception a eu lieu au Patriarcat latin de Jérusalem, où le clergé et les fidèles se sont réunis dans une célébration priante, réaffirmant leur communion spirituelle avec le Siège apostolique et leur soutien à la mission du pape Léon XIV. Cette liturgie sacrée a permis de réaffirmer publiquement la communion spirituelle de l'Église locale avec le Siège apostolique et sa dévotion filiale au Saint-Père. Alors que l'Église entame un nouveau chapitre sous la direction du pape Léon XIV, les fidèles de Terre Sainte s'unissent dans la prière, par l'intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, demandant au Seigneur de bénir le nouveau Pontificat par la grâce, la sagesse et un témoignage approfondi de l'Évangile. Source: Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org Photo : © Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Les 1700 ans du Concile de Nicée : une prière pour les pierres vivantes de la Terre Sainte

À l’occasion du 1700e anniversaire du Concile de Nicée, célébré le 20 mai 325 – moment clé où les évêques de l’Église ont élaboré le Credo, reflet des diverses courants et visions culturels de leur époque – les Églises de Jérusalem se sont rassemblées, sous la coordination de la Fondation Friends of the Holy Land, dans la Co-Cathédrale du Patriarcat latin de Jérusalem. Un lien symbolique a été établi avec la célèbre Temple Church de Londres. Ensemble, les fidèles ont affirmé leur foi commune en Jésus-Christ et prié pour les « pierres vivantes » de la Terre Sainte, afin qu’elles puissent, en ces temps incertains, vivre dans la paix. PETER RAND Vice-président sortant et membre du conseil d’administration Il est crucial d’unir les chrétiens de Terre Sainte à travers les chefs d’Églises, ainsi que tous nos soutiens et la hiérarchie d’Angleterre et du Pays de Galles, représentée par de nombreuses dénominations à Londres, car il s’agit de sensibiliser aux défis auxquels nos frères et sœurs chrétiens font face ici, en veillant à ce qu’ils restent et qu’une communauté chrétienne forte perdure en Terre Sainte. Dans son discours, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, Patriarche Latin de Jérusalem, a souligné l’importance historique et spirituelle du Concile de Nicée, affirmant que le Christ demeure la seule réponse, valable et permanente, aux questions de l’homme en tout temps. Il a également exhorté l’Église d’aujourd’hui à annoncer et incarner sa foi avec courage, à travers un témoignage vivant et concret qui rend visible la présence du Christ dans notre monde contemporain. Peter Rand, vice-président sortant de la Fondation Friends of the Holy Land, a également adressé un message d’espérance aux chrétiens locaux, soulignant l’importance de garder la foi et de rester attachés à leur terre, malgré les difficultés. Peter Rand Vice-président sortant et membre du conseil d’administration Nous devons non seulement nous concentrer sur le fait de “  donner du pain, mais aussi sur le fait d’apprendre à le gagner ”. Le message que je veux transmettre aujourd’hui est un message d’espérance. Et nous en avons. La résilience de la communauté chrétienne ici est remarquable, et nous voulons soutenir cette espérance, afin qu’elle perdure et qu’un avenir solide soit possible ici, en Terre Sainte. Le Concile de Nicée demeure une source de référence indispensable pour tous, une lumière qui éclaire la vie des hommes. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Sous la Porte de Damas, la Porte Romaine : un tournant dans la sacralité de Jérusalem

Après trois années de travaux de restauration menés par la Société pour le Développement de Jérusalem-Est, un site touristique situé sous la Porte de Damas, à Jérusalem, a été ouvert au public. Ce parcours emmène les visiteurs dans un véritable voyage à travers le temps, jusqu’à la cité païenne d’Aelia Capitolina, édifiée au IIe siècle sur les ruines de Jérusalem. GURA BERGER Porte-parole – Société de Développement de Jérusalem-Est Juste ici, derrière moi, se cache l’un des secrets les mieux gardés de la ville : la porte romaine d’Aelia Capitolina, construite par l’empereur Hadrien après la révolte de Bar Kokhba, comme symbole de la victoire sur Jérusalem. La structure architecturale de la porte se composait d’un arc de triomphe décoré, avec trois arcades et deux imposantes tours latérales. L’arcade de gauche est restée presque intacte au fil des siècles. Au sommet de l’arc était gravé le nom de la ville romaine : Aelia Capitolina. La porte avait des dimensions monumentales : environ 42 mètres de large, 20 mètres de haut et 10 mètres d’épaisseur. De part et d’autre des arcades se dressaient des colonnes à base surélevée, que l’on peut encore distinguer aujourd’hui parmi les vestiges archéologiques. GURA BERGER Porte-parole – Société de Développement de Jérusalem-Est Elle servait d’entrée principale à la ville, par laquelle passaient chars et marchandises le long de la route principale. C’est justement à proximité de cette porte que s’arrêtaient les douaniers, chargés de percevoir les taxes d’entrée dans la ville païenne d’Aelia Capitolina. Derrière la porte s’ouvre une place pavée, où l’on peut encore voir les rainures gravées pour empêcher les roues des chars de glisser, ainsi que des carrés tracés sur la pierre, jadis utilisés par les soldats romains pour des jeux de divertissement. Au centre de la place s’élevait une colonne, à partir de laquelle étaient mesurées les distances le long des routes menant à la ville. La colonne est clairement visible sur la Carte de Madaba, et c’est précisément d’elle que la porte tire son nom arabe : Bab al-Amud, c’est-à-dire " Porte de la Colonne ". Une gravure moderne sur le sol de la place, indique l’emplacement d’origine de cette colonne. La porte représentait l’entrée triomphale dans la ville, accueillant les visiteurs avec toute sa grandeur et sa solennité. Au-delà de son aspect décoratif, la porte symbolise un tournant tragique dans l’histoire de la ville, qui abritait autrefois le Temple du Seigneur, avant de devenir une cité païenne. Les Romains érigèrent un lieu de culte dédié au dieu Jupiter exactement à l’endroit où se trouvait le Temple, exacerbant ainsi l’indignation des Juifs et préparant le terrain à la révolte de Bar Kokhba contre les Romains. GURA BERGER Porte-parole – Société de Développement de Jérusalem-Est Un premier débat s’éleva quant à l’opportunité d’engager la révolte. Les anciens s’y opposèrent fermement, se rappelant avec effroi les horreurs de la grande guerre survenue soixante ans plus tôt : cela avait été terrible. Fr. EUGENIO ALLIATA, ofm Archéologue – Studium Biblicum Franciscanum Nous savons que les chrétiens étaient également présents à Jérusalem lors de la deuxième guerre juive, menée par Bar Kokhba, mais ils ne partageaient pas la position du reste du peuple juif. GURA BERGER Porte-parole – Société de Développement de Jérusalem-Est Au déclenchement de la révolte, les chrétiens informèrent les commandants romains qu’ils n’étaient pas impliqués dans le conflit. Durant la révolte de Bar Kokhba, on estime qu’environ 600 000 Juifs furent tués, tandis que beaucoup d’autres furent réduits en esclavage, saturant les marchés d’esclaves de l’Empire romain. GURA BERGER Porte-parole – Société de Développement de Jérusalem-Est À la fin de la révolte, le prix d’un esclave s’était effondré, au point de ne valoir guère plus qu’un simple repas destiné à un cheval. Le visage païen de la ville se révéla également à travers la construction d’un temple érigé directement au-dessus du tombeau du Christ. Fr. EUGENIO ALLIATA, ofm Archéologue – Studium Biblicum Franciscanum Le théologien Jérôme, qui vécut au IVᵉ siècle, affirme que les païens construisirent ce temple comme un acte délibéré d’opposition aux chrétiens, dans l’intention d’ensevelir la source même de leur foi : le tombeau du Christ et la mémoire de sa résurrection d’entre les morts. Dans la ville d’Aelia Capitolina, la présence des juifs étaient réduite, et l’Empereur Hadrien ne se contenta pas seulement de changer le nom de la ville. Fr. EUGENIO ALLIATA, ofm Archéologue – Studium Biblicum Franciscanum Hadrien institua une nouvelle province appelée "Syrie-Palestine" pour remplacer la région de Judée. Jérusalem retrouva son statut de Ville Sainte au début de l’époque byzantine, avec l’adoption du christianisme comme religion officielle de l’Empire. Quant à la porte de la cité païenne, située sous Bab al-Amud (l’actuelle "Porte de Damas"), elle s’incline aujourd’hui sous l’aura de sa sainteté. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Monastère trappiste de Latroun : espérance et confiance après l’incendie

L’incendie qui s’est déclaré le 30 avril sur les collines autour de Jérusalem, l’un des plus vastes de l’histoire du pays, a aussi touché le monastère trappiste de Latroun, causant de lourdes pertes matérielles et détruisant une grande partie de ses oliveraies et de ses vignobles. Frère ATHANASE Moine au monastère trappiste de Latroun Nous avions 4 000 oliviers. Nous estimons qu’entre 1 000 et 1 500 oliviers ont été détruits par l’incendie. Les dégâts ont également touché les vignobles. Frère ATHANASE Moine au monastère trappiste de Latroun Nous avons perdu cinq hectares, qui correspondent à 50 donnâmes de vignes. Nous avions seize hectares de vignes. Nous avons donc perdu à peu près un tiers de la vigne. L'odeur de fumée envahit les vignobles et de nombreux oliviers ont été détruits jusqu'aux racines ; de certains d'entre eux, la fumée s'élève encore. Frère ATHANASE Moine au monastère trappiste de Latroun Les oliviers, lorsqu’ils sont plantés jeunes, mettent environ sept ans avant de produire correctement. L’incendie s’est arrêté à seulement deux mètres de l’église du monastère, épargnant l’ensemble du complexe. Une profonde gratitude est également adressée aux pompiers pour leur intervention. Frère ATHANASE Moine au monastère trappiste de Latroun Nous avons une profonde gratitude pour les pompiers qui ont travaillé plus de 36 heures d’affilée pour sauver l’abbaye et pour sauver une partie de notre terrain. Ils ont fait un travail extraordinaire. Même si les flammes ont tout ravagé, elles n’ont pas éteint la détermination et l’espérance des moines. Frère ATHANASE Moine au monastère trappiste de Latroun Nous avons perdu des choses, mais nous n’avons pas perdu la foi, et nous n’avons pas perdu notre confiance en notre Seigneur. Et nous sommes d’ailleurs certains qu’avec l’aide de Dieu, nous redémarrerons comme avant. Parmi les besoins urgents du monastère figurent : des pelleteuses, des conteneurs pour l’évacuation des débris brûlés, et des tracteurs. Frère ATHANASE Moine au monastère trappiste de Latroun Si vous souhaitez venir aider, vous êtes les bienvenus. Nous nous organisons pour accueillir ceux qui veulent apporter leur aide. Tous les samedis, donc n’hésitez pas. Si vous souhaitez nous aider par d’autres moyens, vous êtes également les bienvenus et nous vous en serons très reconnaissants. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Le peuple de Dieu selon les Saintes Écritures

Du 22 au 25 avril, l’Auditorium de l’Immaculée, situé dans le couvent de Saint-Sauveur à Jérusalem, a accueilli la 48ème édition du Cours de Mise à Jour Biblique et Théologique, organisé par le Studium Biblicum Franciscanum. Cette année, le thème retenu était : «Le peuple de Dieu selon les Saintes Écritures », au cœur de réflexions, d’études et d’approfondissements bibliques. Dès l’ouverture, le Frère Rosario Pierri, doyen du Studium Biblicum Franciscanum, a invité les participants à prier pour le Pape François. Il en a profité pour rappeler l’estime que le Saint-Père a porté à l’étude de la Bible ainsi qu’à la mission de formation et de recherche menée par cette institution du SBF. Fr. ROSARIO PIERRI, ofm Doyen du Studium Biblicum Franciscanum Nous avons souhaité dédier ce Cours de Mise à Jour Biblique et Théologique au pape François. Je me souviens d’une rencontre marquante : alors qu’il lisait un message de salutations qui nous était adressé, il s’interrompit soudain, nous regarda et déclara : «  Si ce que vous faites dans les salles de l’université, de la faculté, n’arrive pas jusqu’au peuple, cela ne sert à rien. » Une phrase qui résume bien sa vision : une attention portée à la science, certes, mais surtout à l’évangélisation, à l’implication des fidèles et à la transmission du message des Saintes Écritures aux personnes les plus simples. Comme le veut la tradition, le Studium organise chaque après-midi des excursions. Le cours s’achève ainsi par une journée entièrement consacrée à des visites archéologiques, enrichies de commentaires sur les lieux bibliques. Fr. ROSARIO PIERRI, ofm Doyen du Studium Biblicum Franciscanum Cette approche concrète, qui met en relation le texte, les traditions et les lieux, s’avère particulièrement formatrice. Nous constatons qu’elle rencontre un vif succès auprès des participants à nos cours. Une expérience marquante qu’ils n’oublient plus. Des contenus d’une grande qualité et profondeur, présentés par les professeurs et chercheurs du Studium Biblicum Franciscanum, sont disponibles dans leur intégralité sur la chaîne YouTube du Christian Media Center, ainsi que sur la page officielle du SBF. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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La Terre Sainte embrasse le Pape François

Messe de suffrage à l’intention du Saint-Père au Saint-Sépulcre de Jérusalem La Custodie de Terre Sainte, les chefs des Églises de Jérusalem, des diplomates, des fidèles et des pèlerins se sont réunis dans la Basilique du Saint-Sépulcre pour prier ensemble pour le Saint-Père. La messe de suffrage à l’intention du Pape François a été célébrée par le Patriarche de Jérusalem, le Cardinal Pierbattista Pizzaballa, en présence de nombreuses personnalités institutionnelles, ainsi que des chefs des Églises orientales, qui par leur présence ont voulu exprimer leur proximité avec l'Église de Rome et l'Église catholique de Terre Sainte. Il y a lieu de souligner également la présence de fidèles venus de Cisjordanie, lesquels, malgré les difficultés, ont tenu à être présents et proches du Souverain Pontife. Le pèlerinage en Terre Sainte “ La Terre Sainte est la quintessence de l'Évangile, c'est l'Évangile fait pierre, poussière, lumière et eau ”, a déclaré le Souverain Pontife lors d'une audience générale à son retour de son pèlerinage en Terre Sainte. Par ces mots, il a tenu à souligner l'importance non seulement historique, mais aussi spirituelle de ces lieux, exhortant le monde à ne pas oublier leur valeur universelle et à œuvrer pour la paix, la justice et la réconciliation. Au cours de sa visite, François a accompli des gestes bien plus significatifs que les paroles : il a prié près du Mur des Lamentations, visité l'Esplanade des Mosquées et la Basilique du Saint-Sépulcre en compagnie des chefs des Églises orientales, lançant un appel au dialogue interreligieux et à la fraternité entre les peuples. “Dans cette terre, le chemin de la paix passe inévitablement par la fraternité et le respect mutuel”, a-t-il déclaré dans son discours au président israélien et à son homologue palestinien, lors de la rencontre historique de prière dans les jardins du Vatican. Le souvenir du Custode Au début de son homélie, le Custode de Terre Sainte, Frère Francesco Patton, a évoqué avec affection les paroles les plus intimes et les plus fréquentes du Saint-Père : “Et, s'il vous plaît, n'oubliez pas de prier pour moi”. Cet appel, très simple, traduisait sa profonde humilité et son désir d'être soutenu par le peuple de Dieu. En ce moment de deuil et de recueillement, la célébration eucharistique a également été un acte d'espérance pascale. Le Tombeau vide de Jérusalem, d'où “nous parvient l'annonce inouïe : Jésus, le Crucifié, « n'est pas ici, il est ressuscité » ” (Lc 24, 6), devient le symbole de la victoire de la vie et de l'amour sur la haine et les ténèbres, comme le pape François lui-même l'a écrit dans son dernier message « Urbi et Orbi ». Au cours de son pontificat, le Pape François a incarné avec force et tendresse la centralité du Christ ressuscité, réaffirmant que le véritable guide n'est pas la figure papale en soi, mais “ le Christ lui-même... au centre de nos pensées, de nos affections, de nos choix et de nos actions ”. Aux côtés de la Terre Sainte jusqu'à la fin Une gratitude particulière lui a été exprimée pour son attention constante envers la Terre Sainte : “ Il l'a portée dans son cœur jusqu'au dernier jour... Avec force, il a invoqué pour nous la paix jusqu'à son dernier souffle ”. Le Pape avait parlé avec une profonde empathie de la souffrance vécue en Israël, en Palestine et à Gaza, appelant à un cessez-le-feu et à la fin de la haine, dénonçant également l'antisémitisme et toute forme d'injustice. « J e voudrais que nous recommencions à espérer que la paix est possible! Depuis le Saint-Sépulcre, l’église de la Résurrection, où cette année Pâques est célébrée le même jour par les catholiques et les orthodoxes, que la lumière de la paix rayonne sur toute la Terre Sainte et sur le monde entier. Je suis proche des souffrances des chrétiens de Palestine et d’Israël, ainsi que de tout le peuple israélien et de tout le peuple palestinien.  » " Aucune paix n’est possible là où il n’y a pas de liberté religieuse… Aucune paix n’est possible sans un véritable désarmement! " Enfin, pour conclure son homélie, le Custode a repris une une image forte, qui unit foi et espérance : le Tombeau vide. C'est là le signe de la résurrection et de la certitude que la mort n'est pas la fin, comme le soulignent les propos du Pape François : « Dans la Pâques du Seigneur, la mort et la vie se sont affrontées dans un duel prodigieux, mais le Seigneur vit désormais pour toujours et nous donne la certitude que nous sommes nous aussi appelés à participer à la vie qui ne connaît pas de déclin, dans laquelle on n’entendra plus le fracas des armes ni les échos de la mort. Confions-nous à Lui qui seul peut faire toutes choses nouvelles ». Joyeuses Pâques, frères et sœurs. Joyeuses Pâques, Pape François ! Francesco Guaraldi Source : Site Web Custodia Terrae Sanctae Photo : © Custodia Terrae Sanctae © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Le Patriarche Pizzaballa rend hommage au Pape François

Le cardinal Pierbattista Pizzaballa, Patriarche latin de Jérusalem, a échangé de manière informelle avec plusieurs journalistes à l’occasion du décès du pape François. Sur le point de rejoindre Rome, il participera aux funérailles du Souverain Pontife avant de vivre, pour la première fois, l’expérience du Conclave en tant qu’électeur. Dans un moment d’intimité, le Patriarche Pizzaballa a ouvert son cœur, livrant de précieux souvenirs de sa relation personnelle avec le pape François, qu’il avait connu à l’époque où lui-même était Custode de Terre Sainte, et François, alors archevêque de Buenos Aires. Il a évoqué la visite du Pape en Terre Sainte, ainsi que la rencontre historique qu’il lui avait demandé d’organiser au Vatican entre Abu Mazen et Shimon Peres. Une relation qui s’est renforcée et approfondie ces dernières années, notamment après sa nomination en tant que Cardinal, et avec le drame de la guerre à Gaza, durant laquelle le pape François s’est engagé quotidiennement, pour soutenir la petite communauté chrétienne dans la bande de Gaza. P. GABRIEL ROMANELLI Curé Latin de Gaza «  Il a toujours porté une attention particulière à notre communauté, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté de Terre Sainte, tant en Palestine qu’en Israël. Pendant plus d’un an et demi, il nous a appelés chaque jour, sans exception. À chaque fois, il nous exhortait à prendre soin des enfants et des personnes en souffrance. La dernière fois qu’il nous a appelés, c’était le Samedi Saint, avant la Vigile pascale. Une fois encore, il nous a remerciés pour nos prières et nous a demandé comment nous allions. » François était un homme charismatique, capable de bousculer les schémas établis pour ouvrir des voies nouvelles, tant pour l’Église que pour le monde. Peu attaché aux formes et aux protocoles, il agissait avec élan, porté par ce que l’Esprit Saint lui inspirait pour le bien des personnes qui lui étaient confiées. Chez lui, la paternité était tangible, tout autant que son amour inconditionnel de l’Évangile, et sa charité sans limites envers l’homme ; en particulier – comme l’a rappelé le Patriarche - envers les pauvres, les victimes de guerre et les exploités. François a été un homme libre, et il a invité les chrétiens à l’être eux aussi, afin de discerner les signes des temps à partir de la présence de Jésus en chaque personne et en chaque situation. Et ici en Terre Sainte, comme dans d’autres régions du monde marquées par la guerre, il n’a jamais hésité à montrer, avec courage, le chemin de la justice et du pardon. L’amour pour le peuple juif et pour les musulmans, pour les éloignés et les découragés, l’attention portée aux plus démunis sur cette terre et à la maison commune, ont été pour lui des critères fondamentaux pour équilibrer et gérer le rythme du progrès. François a été un grand Pape qui a marqué un avant et un après dans l’histoire de l’Église. Il serait aujourd’hui déplacé de faire des spéculations inutiles sur l’avenir. Tous les dirigeants du monde, y compris israéliens et palestiniens, se sont unis au deuil de la perte du Saint-Père. Le monde a vu en lui un phare qui dissipait les nombreuses ombres obscurcissant l’horizon. François a incarné cette lumière propre à ceux qui n’ont d’autre mission que d’annoncer Jésus-Christ, et le destin glorieux qu’il a ouvert dans l’histoire de tous les hommes et de tous les peuples. Un destin qui se réalise par la liberté, l’intelligence et la volonté, mais qui est surtout garanti par la Grâce du Seigneur Ressuscité. Puisse le Pape François, retourné à la maison du Père en ce jour de Pâques, nous aider à grandir dans la foi, l’espérance et la charité, les seules choses dont les chrétiens et l’Église, en tout temps, aient véritablement besoin. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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Le pape François entre dans sa Pâque éternelle. Un signe pour l’Église et pour le monde.

Lundi 21 avril, dans la petite ville palestinienne d'Al-Qubeibeh, les frères de la Custodie de Terre Sainte, accompagnés d’un grand groupe de chrétiens locaux et de pèlerins, célèbrent la mémoire de la rencontre entre Jésus et les deux disciples d’Emmaüs. Alors que le Père Francesco Patton, Custode de Terre Sainte, préside l’Eucharistie, une nouvelle arrive : le pape François est retourné à la maison du Père. La rencontre du pape avec le Seigneur ressuscité s’accomplit ainsi le jour de Pâques. Présent à Al-Qubeibeh, l’évêque argentin Mgr Carlos Malfa, visiblement ému, rend hommage à un pape qu’il considérait avant tout comme un grand ami. S. Exc. Mgr CARLOS MALFA Évêque Émérite de Chascomús, Argentine Je l’ai connu bien avant qu’il ne devienne évêque ; moi non plus je ne l’étais pas encore. Cela remonte à de nombreuses années, et j’en garde un souvenir très fort. Lorsque je l’ai revu pour la première fois après son élection, au Brésil, à peine un mois plus tard – je m’en souviendrai toujours – j’ai retrouvé la même personne que j’avais toujours connue : cet ami souriant, un frère au grand sens de l’humour, mais également cet homme tourné vers la volonté de Dieu pour l’Église d’aujourd’hui. Frère FRANCESCO PATTON, ofm Custode de Terre Sainte Le Seigneur l’a rappelé à Lui en un jour tout particulier : durant l’octave de Pâques, après une vie entièrement consacrée au service de l’Église — et je dirais aussi, en tant que Pape, particulièrement tournée vers la Terre Sainte. La Terre Sainte a toujours été dans son cœur, bien avant son pontificat, déjà lorsqu’il était cardinal à Buenos Aires. Il a été le premier à vouloir soutenir activement la Terre Sainte par la collecte du Vendredi Saint. En tant que Pape, il a toujours été très attentif : il est venu ici, sur cette Terre, mais aussi à Chypre. Hier encore, dans son dernier message Urbi et Orbi, il a consacré une large place à la Terre Sainte, à son désir de paix, à sa volonté que cessent la guerre, la haine, les incompréhensions, et qu’une ère de reconnaissance mutuelle et de paix puisse commencer. J’espère de tout cœur que le Seigneur écoutera cette ultime prière du Pape pour la paix en Terre Sainte, en Palestine et en Israël. Et je souhaite vivement, qu’au-delà du ciel, ceux qui ont la lourde responsabilité de gouverner ici-bas et d’être des artisans de paix, l’entendront eux aussi. Frère IBRAHIM FALTAS, ofm Vicaire de la Custodie de Terre Sainte C’était le seul à parler de paix ces derniers jours. Hier encore, il a parlé de la Terre Sainte. Il a évoqué la situation à Gaza, il a parlé de paix. Cette réalité le faisait beaucoup souffrir. Il en souffrait énormément, en particulier de ce qui se passait en Terre Sainte. Il souffrait énormément à cause de ces situations, de ce qui se passe ici. Il voulait toujours être informé. Chaque fois que je le rencontrais, il voulait savoir comment nous vivions, quelle était la situation ici. Je pense que c’est lui qui a le plus souffert de la situation de guerre. Chaque jour, même lorsqu’il était à l’hôpital, il appelait Gaza, il appelait les gens de Gaza, il appelait tout le monde pour être proche d’eux. Il a vraiment été très proche de nous, et tout spécialement du peuple de Gaza. Frère FRANCESCO PATTON, ofm Custode de Terre Sainte Quand je l’ai rencontré la première fois, il a plaisanté sur mon nom de famille. Il pensait que j’étais d’origine nord-américaine, et il m’a dit : «  Je pensais que tu étais yankee, mais en fait tu viens du Triveneto.  » C’est pourquoi, j’espère qu’il continuera à nous aider depuis le ciel, et qu’il continuera, avec son sens de l’humour, à nous donner la capacité de vivre les situations les plus dramatiques, sans jamais perdre l’espérance. Frère IBRAHIM FALTAS, ofm Vicaire de la Custodie de Terre Sainte C’est un moment très triste pour moi, personnellement. Je le considérais vraiment comme un père. Pour moi, il a été un père. C’est une nouvelle très douloureuse. Mais ce qui est beau, c’est le jour où il est parti vers le ciel. Ce jour-là n’est pas un jour comme les autres : c’était le jour de Pâques. La veille, il avait salué les gens, il était sorti, visible de tous. On aurait dit qu’il sentait l’heure venir. Mais quelle merveille ! Il a salué tout le monde et il est monté au ciel. S. Exc. Mgr CARLOS MALFA Évêque Émérite de Chascomús, Argentine La mort du pape François le jour même de Pâques, est un don immense. C’est le sens le plus profond de notre foi. Il a ainsi terminé sa journée terrestre par le message Urbi et Orbi, donnant sa bénédiction à Rome et au monde entier. Il a ensuite traversé la place Saint-Pierre, remplie de fidèles. Je trouve que son départ de ce monde a été très, très beau, pour lui, mais aussi pour nous, qui avons cette espérance vive dans notre cœur : la joie de l’Évangile. C’est cela qu’il nous a transmis : annoncer le Christ ; bâtir l’Église ; marcher ensemble. Son héritage est immense : la joie de l’Évangile, qu’il nous revient d’annoncer à notre tour. C’est pourquoi, maintenant, nous nous rassemblons tous autour de sa mémoire. Nous recueillons son héritage, et nous nous ouvrons avec une grande espérance à l’avenir de l’Église et du monde. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique

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