Les vandales, qui ont également comparé l’Amérique à l’Allemagne nazie, ont encore percé les pneus de cinq voitures garées près du couvent, dans la nuit de lundi à mardi, rapporte la presse israélienne le 1er avril 2014. Comme à l’accoutumée lors de telles attaques contre des lieux de culte chrétiens, la police de Jérusalem a ouvert une enquête.
C’est la première fois que le monastère de Deir Rafat, un sanctuaire fondé en 1927 entre Tel-Aviv et Jérusalem, subit une telle attaque, alors que d’autres couvents ont déjà été la cible d’extrémistes de droite juifs. En août dernier, une bombe incendiaire a été lancée contre le monastère de Beit Jamal, tout près de Beit Shemesh, et les murs ont été couverts de slogans hostiles.
Des dizaines de sites chrétiens et musulmans vandalisés
APIC signale que depuis 2009, 29 couvents chrétiens et mosquées ont été la cible de ces extrémistes en Israël, à Jérusalem, et dans les territoires palestiniens occupés, selon « The Price Tag Forum », un regroupement d’organisations israéliennes qui luttent contre ces agressions menées par des colons juifs. Le Forum demande que le gouvernement agisse et qualifie d’"actes de terrorisme" les actions de ce mouvement.
Fin mai, les extrémistes s’en étaient pris à l’abbaye bénédictine de la Dormition, sur le Mont Sion, à Jérusalem. Les graffitis peints sur les murs et les portes étaient explicites. On pouvait y lire : « Les chrétiens sont des singes, les chrétiens sont des esclaves ».
Les vandales semblent agir en toute impunité
Quelques temps auparavant, d’autres édifices religieux chrétiens avaient subi les mêmes actes de vandalisme, notamment le Monastère trappiste de Latroun, à 15 km à l’ouest de Jérusalem, une église baptiste à Jérusalem-Ouest, le Monastère de la Croix, dans la vallée de la Croix, près du musée d’Israël et de la Knesset.
Source : apic/haar/be/Radio vatican/www.lpj.org